• 43. Le Yoga : l'entrée en contact

     

    Le Yoga : l'entrée en contact

     

     

     

     

     

    VERSET XXVIII et XXIX

    Sri Krsna, le Seigneur Suprême, constitue l'Objet ultime du savoir révélé par les Ecritures, les sacrifices n'ont d'autre but que de Lui plaire la pratique du yoga vise uniquement à Le réaliser, et c'est Lui seul qui, en dernier recours, attribueles fruitsde toute acion intéressée. Il est le savoir suprême, et les dures ascèses n'ont d'autre fin que de le connaître. Il représente le But final de l'existence.

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    Le mot yoga signifie "entrer en contact avec le Seigneur Suprême". La plupart des yogis se laissent fasciner par les pouvoirs qu'ils acquièrent au travers de certains types de yoga et au cours d'exercices physiques et retombent sous les lois de la nature matérielle, non essentielle, ce qui est dommage. Le but du yoga est l'Union tout comme ce que l'on nomme l'Oraison dans la religion chrétienne. "Le château intérieur" et autres littérature de Sainte Thérèse d'Avila, décrit une méthode de l'Union en relation avec les préceptes de l'église catholique. Or, cette méthode existait déjà bien avant la venue de Jésus Christ. Ses écrits étaient corrigés par les supérieurs, car, à l'époque, il ne fallait pas que ces méthodes soient à la portée de tous. Le savoir ne devait pas se savoir. Ainsi, bonne écrivaine, Thérèse d'Avila se plia à ses supérieurs. Jésus lui parlait et lui avait dit qu'elle était sainte. Ce qui correspond à la situation en ce monde de rishi en langue sanskrite. Ce terme repris aujourd'hui, précise bien l'état d'une personne qu'elle soit reconnue officiellement ou nom par une religion ou l'autre.

     

    Ce livre, pas facile à lire, du fait des complications des façons de s'exprimer à l'époque, recèle pourtant des vérités mais, soumet les religieuses à des lenteurs pour arriver à cette "méditation" ; lenteurs dûes à la culpabilisation ou aux services qu'elles devaient rendre dans la plus grande soumission sur le plan matériel. L'église n'étant pas exempte de fautes et d'erreurs. Il est à remarquer que les rishi naissant dans cet état et possèdent en eux des connaissances en venant au monde. Thérèse était donc rishi dès sa naissance même si, elle ne se plia pas aux règles de la vie religieuse puisqu'elle menait une vie légère, notamment dans les parloirs lorsqu'elle y recevait des êtres du sexe opposé et, elle ne s'en cache pas et le confesse dans ses livres et ce, jusqu'à l'âge de 52 ans, jusqu'à sa rencontre avec le Christ.

    Sa vie spirituelle, elle la réalisa ensuite, mais sous contrôle de l'église catholique et de son confesseur, lorsqu'elle rencontra réellement le Christ dont elle fut remplie de faveurs.

    Elle ne fut empêchée dans aucun de ses projets et nombre de femmes purent sortir de leur état misérable et de leur famille pour entrer au Carmel qui leur permettait une vie honorable sur terre. Nombre de femmes échappèrent aux violences familiales ou conjugales en entrant au Carmel et eurent l'opportunité d'apprendre l'oraison mais lentement au vu de toutes les conditions dont les corrections certainement apportées au texte original aura freiné l'apprentissage. Le ton hautain parfois envers des "soeurs" qui souffriraient de "crise d'hystérie" suite à des visions.

    Cependant, globalement, les sensations ressenties au cours de l'oraison ou les émotions en découlant ensuite y sont bien exprimées. Car il s'agit de l'Union avec Dieu et de la vision du Christ dans notre château intérieur où il se trouve tant de pièces, de chambre qu'il s'agit de frapper à la bonne porte. Thérèse pensait qu'il lui fallait être bien inspirée pour exprimer le "supra sensible" du cheminement vers l'oraison et son accomplissement complet apportant tant de bien être au contact du "Sauveur" puisque telle est la dénomination et la caractéristique essentielle de Jésus Christ. Sinon qu'Il dit lui même être le Fils de Dieu. Cette notion ne peut se comprendre profondément qu'au travers du résultat obtenu par l'oraison ou par la volonté du Christ lui même exprimant :"ce n'est pas toi qui me choisi, c'est moi qui te choisi". L'on peut parler du Christ Cosmique, l'Incarnation du Verbe.

     

    Cette oraison, comme l'exprime si bien les védas et par la suite, les enseignements tibétains, sont à la portée des "esprits sensibles"(voir les six mondes). Actuellement, certains écrits disparaissent de la toile et des librairies ou bien, on y omet des pages trés érudites spirituellement, les plus importante de la connaissance vitale pour les esprits sensibles. Cependant, cette façon de procéder, matérielle, est l'adage de ceux qui naïvement s'imaginent priver des êtres de ces enseignements. Ils se transmettent autrement que par les livres :  par voie orale et par télépathie par les mondes spirituels.

     

    La plus grande humilité et la prise de conscience de notre état réel, permet l'ouverture vers cette méditation et d'en recevoir des mérites. Par la sincérité du coeur, bien sûr que Dieu voit tout ce qui existe dans un âme, il est le seul à voir globalement l'état intérieur des âmes. Allons maintenant vers les explications du traducteur du Sri Bagavatam.

    "La voie du développement de la connaissance trouve sa fin en Väsudeva (le père de Krsna, ou le niveau à atteindre). La bhagavad gîtä décrit 18 facteurs favorables, expliquant de quelle manière, lorsque l'on développe le savoir, on s'affranchit progressivement de l'orgueil et de la vanité, on devient non violent, tolérant, simple, dévoué, maître de soi, de quelle manière égaement on se détache de son foyer, en même temps que l'on prend conscience des souffrances qu'engendrent naissance, maladie, vieillesse et mort. Quant au point final de ce développement, on le trouve, dans la pratique du service de dévotion offert au Seigneur Suprême, Väsudeva. Celui ci représente le but ultime du développement de la connaissance dans toutes les branches et le savoir qui nous conduit à sa rencontre de Vasüdeva au niveau spirituel qui constitue le vrai savoir.

    La bhagavam gita, d'autre part, condamne toutes les formes de connaissances matérielles, qu'elle désigne du nom d'ajnana, ou "qui s'oppose au pur savoir". Car, la connaissance matérielle a pour but final de combler les sens, ce qui implique une reconduction de l'existence matérielle et de trois formes de souffrances qui lui sont propres, une telle connaissance relève donc plutôt de l'ignorance que du savoir. Mais si on utilise cette même connaissance matérielle pour s'élever au niveau du savoir spirituel, il sera dès lors possible de mettre un terme aux misères de l'existence matérielle et d'accéder à l'existence spirituelle sur le plan de Vasüdeva".

    Les sacrifices matériels, tels que des offrandes cruelles pour les animaux et autres, n'ont aucun sens en ce qui concerne la vie spirituelle et les aptitudes pour arriver à l'union ou l'état de samadhi. Car il s'agit de l'état de samadhi dont il est question et de tout ce qui en découle. L'être spirituel peut être guidé dans la vie matérielle par sa vie spirituelle : ce qui découle de la bonté divine avec laquelle le dévôt se met en contact. C'est ainsi que l'on parle de vénération mais les prières demeurent utiles et la façon dont nous pensons ou la façon dont nous ne pensons pas ... Le vide de nos propres pensées permet de voir s'épanouir en nous, dans la dévotion, la grâce divine.

     

     

    Les dures ascèses sont t'elles utiles pour obtenir l'état de samadhi ? Non. Nul besoin de se torturer, de se priver : ce fut une mode à une certaine période où l'ascétisme donnait une forme de romantisme au fait de réunir tous les ingrédients à ceux qui avaient de grandes visions, aux grands saints. Si l'on connaît la vie de Saint Antoine de Padoue : il aimait à rire et possédait un grand sens de l'humour. Et, la petite Thérèse de Lisieux, (qui partit très jeune à l'âge de 24 ans, elle quittait ce monde ci pour entrer dans le grand monde spirituel appellé le paradis) invoquait ses proches disparus qui l'ont aidé à cheminer et pourtant, on appellait cela du "spiritisme". En réalité, tous les phénomènes dits "surnaturels" ne sont que naturels. La pratique profonde de la spiritualité (la vie de l'esprit) permet de constater combien celle ci est bénéfique pour l'ensemble de la vie terrestre : le corps bénéficie aussi de cette pratique ainsi que l'intelligence et, pour les artistes : une réelle source d'inspiration.

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    Le Srimad Bhagavatam, datant de plusieurs milliers d'années expriment que Dieu, l'Etre Suprême, la Force originelle, se déploie en un nombre infini de formes. Nous reviendrons par la suite sur ses émanations.

    ©Colinearcenciel

     

     

     

     

     

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