• LE REQUIEM DE MOZART

    LE REQUIEM DE MOZART

    Le REQUIEM de MOZART

     

     

    posté le samedi 29 octobre 2011 

    La messe de Requiem  en ré mineur (KV 626) de Wolfgang Amadeus Mozart, composée en 1791, est la dernière œuvre du compositeur. Elle n'est de la main de Mozart que pour les deux tiers, environ, la mort en ayant interrompu la composition. Elle reste néanmoins une de ses œuvres emblématiques. Sa veuve, Constance, pour pouvoir honorer malgré tout la commande, demanda à Joseph Eybler et Franz Xaver SüBmayr  de compléter la partition.

    Le Requiem a suscité de nombreuses légendes, tant du fait des circonstances insolites de sa commande que de la difficulté à distinguer exactement ce qui était de la main de Mozart et ce qui ne l'était pas.

    Requiem Aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem. Exaudi orationem meam; ad te omnis caro veniet. Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
    Kyrie eleison, Christe eleison, Kyrie eleison

     

    Le déroulement du Requiem de Mozart posté le mardi 01 novembre 2011 13:33 (blogorama article préservé)

     

     

     

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, Le déroulement du REQUIEM de MOZART

    I. Introïtus (Introït) : Requiem æternam, Adagio, ré iom (Chœur, soprano solo, chœur)

    II. Kyrié, Allegro,  ré m (double fugue)  (Chœur)

    III. Sequentia (Séquence) 

    Dies iræ, Allegro assai, ré m (Chœur)

    Tuba mirum, Andante,  si bémol M (quatuor solo)

    Rex tremendæ, sol m (Chœur)

    Recordare, fa M (quatuor solo)

    Confutatis, Andante, la m (Chœur)

    Lacrimosa, ré m (Chœur)

    (Amen), ré m (Chœur)

    IV. Offertorium (Offertoire)

    Domine Jesu Christe, Andante con moto, sol m (chœur, quatuor solo), fugueQuam olim Abrahæ (chœur)

    Hostias, mi bémol M (Chœur) et répétition de la fugue Quam olim Abrahæ

    V. Sanctus, Adagio, ré M et fugue Osanna (Chœur)

    VI. Benedictus, Andante, si M (quatuor solo) et fugue Osanna (Chœur)

    VII. Agnus Dei,  ré m (Chœur)

    VIII. Communio (Communion)  : Lux æterna, Adagio, ré m (soprano solo, chœur) + Allegro, ré m (double fugue  chœur) (= Introït et Kyrie  de Mozart)

     

     

    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, REQUIEM KYRIE II Wolfgang Amadeus MOZART

    Dans les années précédant sa mort, Mozart se tourna de plus en plus vers la musique sacrée.  On dénombre ainsi toute une suite de fragments de Kyrie  datés de 1787 à 1791. Afin de consolider son expérience dans ce domaine, il se présenta avec succès au poste d'adjoint de Leopold Hofmann, le  Kapellmeister de la cathédrale Saint-Etienne de Vienne. 

    Le poste d'adjoint n'était certes pas rémunéré, mais Mozart pouvait espérer ainsi obtenir la place du Kapellmeister, qui rapportait 2000 florins, un statut très lucratif . En juin 1791 Mozart termina son (célèbre) motet pour la  Fête-Dieu, « Ave Verum Corpus ». La commande d'une œuvre de musique sacrée plus importante pouvait donc lui parvenir.

     

     

    REQUIEM DIES IRAE III Wolfgang Amadeus MOZART  

     

    Au cours de l'année 1791 Mozart reçut la commande d'un Requiem de la part de plusieurs intermédiaires anonymes, agissant pour l'excentrique comte Franz de Walsegg. La moitié de la récompense était jointe à la commande. Mozart se conforma à la forme traditionnelle du texte du Requiem, et renonça simplement à mettre en musique le Graduale et le Tractus (le Graduel et le Trait), ce qui se fait en général.

    Un des modèles aurait été le Requiem en do mineur de Michael Haydn. Lors de la première de cette œuvre, Wolfang Amadeus Mozart, alors âgé de 15 ans, avait joué dans l'orchestre.

    Au fur et à mesure que la composition avançait, la santé de Mozart empirait. À sa mort, le 5 décembre 1791, il avait uniquement écrit les premières mesures de l'Introït (Requiem Æternam) pour tous les instruments et le chœur. Pour la pièce suivante, le Kyrie, ainsi que la majeure partie des vingt strophes de la séquence Dies irae  (de la première, Dies Iræ, à la seizième strophe, Confutatis), seules les voix du chœur et la basse continue étaient terminées. Au-delà, seuls quelques passages importants de l'orchestre étaient esquissés (par exemple le solo de trombone du Tuba MirumLacrimosa, dix-huitième strophe (mais ici sixième épisode de la séquence), se terminait à la huitième mesure, il resta inachevé. Dans les années 1960 on découvrit une ébauche de fugue sur l'Amen, qui devait visiblement conclure ce Dies Iræ. Les prières suivantes (les "numéros" suivants), le Domine Jesu Christe et l'Hostias, étaient seulement élaboré(e)s, pour le chœur et pour une partie de la basse continue. Il manquait l'intégralité du Sanctus, du Benedictus, de l'Agnus Dei, et de la Communion (Korten 1999, p. 104). 

     

    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, REQUIEM DIES IRAE III Wolfgang Amadeus MOZART

     

     

     

    REQUIEM TUBA MIRUM Wolfgang Amadeus MOZART   

    Le Dies irae commence sans introduction et avec puissance, l'orchestre et le chœur étant au complet. Les terribles appels du chœur sont renforcés par un trémolo  de l'orchestre et des syncopes introduites dans les pauses chorales. Tout de suite après, les premiers violons jouent plusieurs enchaînements chromatiques de doubles-croches jusqu'à la reprise des strophes du chœur. Un passage qui fait de l'effet, répété trois fois : l'alternance "tremblante" du sol dièse et du la en croches, interprétée par la basse continue,  les violons dans le registre grave et la basse à l'unisson, sur le texte Quantus tremor est futurus("Quel terreur nous envahira", en référence au Dies irae,  le jour du Jugement Dernier) - Mozart s'inspire ici clairement du texte.

    C'est le cas aussi de la strophe suivante Tuba mirum, introduite par un accord de trois notes en arpège, joué en si bémol Majeur (ton voisin de ré mineur) par un trombone soliste, non-accompagné - selon la traduction habituelle en allemand de tuba par Posaune (trombone). Deux mesures plus tard, la basse soliste commence une imitation de ce thème. À la mesure 7 arrive un point d'orgue,  le seul moment de toute l'œuvre, où l'on pourrait envisager une cadence solo. Les dernières noires de la basse soliste voient l'arrivée du ténor soliste, suivi de façon similaire par l'alto soliste et la soprano soliste, sur un ton assez dramatique. Sur le texte Cum vix justus sit securus (« Quand le juste est à peine certain »), le morceau passe à une strophe homophone "cum"et le "vix" sur les temps "forts" de la mesure (1e et 3e), alors que sur les temps "faibles" (2e et 4e), les violons et le continuo répondent; cette "interruption" (que l'on pourrait interpréter comme l'interruption précédant le Jugement Dernier) est entendue une première fois étouffée (sotto voce), puis forte et immédiatement après piano, pour conduire enfin dans un crescendo à une cadence parfaite. 

     

    Le Christ  Le Bernin

     

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