• LE MENUET TROISIEME & IV

    LE MENUET TROISIEME RETRAVAILLé Composition musicale de ©ColinearCenCiel  (MES COMPOSITIONS MUSICALES)posté le dimanche 15 juin 2014 21:31

    LE MENUET TROISIEME revu et amélioré...

    Les fastes de Versailles : le Roi danse

    Avec Louis XIV, la danse devient une passion du roi. En 1662, il se présente au Carrousel des Tuileries sous la figure du Roi-Soleil. C'est à cette période que le souci d'écrire la danse comme on pouvait le faire avec la musique apparaît réellement. L'art de la chorégraphie rejoint celui de la Musique. Comme le chant, la danse pour les Encyclopédistes est une autre des expressions primitives de l'Humanité. L'objectif de la chorégraphie est la transmission " de pas, des pliés, d'élevés, de sauts, de cabrioles, de tombés, de glissés, de tournemens de corps, de cadences, de figures, & " au même titre que les partitions musicales transmettent les notes et la manière de les jouer.

    figures, & " au même titre que les partitions musicales transmettent les notes et la manière de les jouer.

    Louis Pécourt (1653-1729), danseur et chorégraphe connaîtra la gloire avec Lully, se produisant à Versailles en 1686 dans Armide. En 1687, il devint maître de ballet et compositeur à l'Opéra. Il ne cessera de danser qu'en 1703.

    Source : Recueil de dances [sic] composées par M. Pecour, ... Et mises sur le papier par M. Feuillet maître de dance [sic]. - A Paris : chez l'auteur, 1709.

    EXTRAIT du site www.crl-bourgogne.org/actu/Pe03/partit.htm

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    MENUET TROISIEME COMPLETEMENT CONSTRUIT DANS LES REGLES | Musique composée par ColinearCenCiel .|  (MES COMPOSITIONS MUSICALES)posté le dimanche 15 juin 2014 21:31

     

    Le MENUET TROISIEME

    repris cette fois avec les règles appliquées et une grande

    reconnaissance à mon professeur, qui y a mis une touche lui-même en "suggérant" quelques façons de faire avec un talent remarquable. Premier prix d'harmonie du Conservatoire de Bruxelles, je suis heureuse d'être l'élève de ce professeur, le meilleurs qui soit, un maître bien modeste, discret, subtil et plein de délicatesses et de savoir faire. Je lui dois beaucoup : il m'a sans cesse encouragée.

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    MENUET QUATRIEME selon les règles du Menuet classique  (MES COMPOSITIONS MUSICALES)posté le dimanche 15 juin 2014 21:31

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, MENUET QUATRIEME selon les règles du Menuet classique
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    | SUR LE MENUET- EXTRAIT DE GUY DE MAUPASSANT |  (MES COMPOSITIONS MUSICALES)posté le dimanche 15 juin 2014 21:31

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, | SUR LE MENUET- EXTRAIT DE GUY DE MAUPASSANT |

    LE MENUET- Extrait de Guy de Maupassant...

     

    ... Mais je m'aperçus bientôt que je n'étais pas seul à fréquenter ce lieu dès l'ouverture des barrières, et je rencontrais parfois, nez à nez, au coin d'un massif, un étrange petit vieillard.

    Il portait des souliers à boucles d'argent, une culotte à pont, une redingote tabac d'Espagne, une dentelle en guise de cravate et un invraisemblable chapeau gris à grands bords et à grands poils, qui faisait penser au déluge. Il était maigre, fort maigre, anguleux, grimaçant et souriant. Ses yeux vifs palpitaient, s'agitaient sous un mouvement continu des paupières ; et il avait toujours à la main une superbe canne à pommeau d'or qui devait être pour lui quelque souvenir magnifique.

    Ce bonhomme m'étonna d'abord, puis m'intéressa outre mesure. Et je le guettais à travers les murs de feuilles, je le suivais de loin, m'arrêtant au détour des bosquets pour n'être point vu.

    Et voilà qu'un matin, comme il se croyait bien seul, il se mit à faire des mouvements singuliers : quelques petits bonds d'abord, puis une révérence ; puis il battit, de sa jambe grêle, un entrechat encore alerte, puis il commença à pivoter galamment, sautillant, se trémoussant d'une façon drôle, souriant comme devant un public, faisant des grâces, arrondissant les bras, tortillant son pauvre corps de marionnette, adressant dans le vide de légers saluts attendrissants et ridicules. Il dansait !

    Je demeurais pétrifié d'étonnement, me demandant lequel des deux était fou, lui, ou moi.

    Mais il s'arrêta soudain, s'avança comme font les acteurs sur la scène, puis s'inclina en reculant avec des sourires gracieux et des baisers de comédienne qu'il jetait de sa main tremblante aux deux rangées d'arbres taillés.

    Et il reprit avec gravité sa promenade.

    A partir de ce jour, je ne le perdis plus de vue ; et, chaque matin, il recommençait son exercice invraisemblable.

    Une envie folle me prit de lui parler. Je me risquai, et, l'ayant salué, je lui dis :

    - Il fait bien bon aujourd'hui, Monsieur.

    Il s'inclina.

    - Oui, Monsieur, c'est un vrai temps de jadis.

    Huit jours après, nous étions amis, et je connus son histoire.

    Il avait été maître de danse à l'Opéra, du temps du roi Louis XV. Sa belle canne était un cadeau du comte de Clermont. Et, quand on lui parlait de danse, il ne s'arrêtait plus de bavarder.

    Or, voilà qu'un jour il me confia :

    - J'ai épousé la Castris, Monsieur. Je vous présenterai si vous voulez, mais elle ne vient ici que sur le tantôt. Ce jardin, voyez-vous, c'est notre plaisir et notre vie. C'est tout ce qui nous reste d'autrefois. Il nous semble que nous ne pourrions plus exister si nous ne l'avions point. Cela est vieux et distingué, n'est-ce pas ? Je crois y respirer un air qui n'a point changé depuis ma jeunesse. Ma femme et moi, nous y passons toutes nos après-midi. Mais, moi, j'y viens dès le matin, car je me lève de bonne heure.

    Dès que j'eus fini de déjeuner, je retournai au Luxembourg, et bientôt j'aperçus mon ami qui donnait le bras avec cérémonie à une toute vieille femme vêtue de noir, et à qui je fus présenté. C'était la Castris, la grande danseuse aimée des princes, aimée du roi, aimée de tout ce siècle galant qui semble avoir laissé dans le monde une odeur d'amour.

    Nous nous assîmes sur un banc. C'était au mois de mai. Un parfum de fleurs voltigeait dans les allées proprettes ; un bon soleil glissait entre les feuilles et semait sur nous de larges gouttes de lumière. La robe noire de la Castris semblait toute mouillée de clarté. Le jardin était vide. On entendait au loin rouler des fiacres.

    - Expliquez-moi donc, dis-je au vieux danseur, ce que c'était que le menuet ?

    Il tressaillit.

    - Le menuet, Monsieur, c'est la reine des danses, et la danse des Reines, entendez-vous ? Depuis qu'il n'y a plus de Rois, il n'y a plus de menuet.

    Et il commença, en style pompeux, un long éloge dithyrambique auquel je ne compris rien. Je voulus me faire décrire les pas, tous les mouvements, les poses. Il s'embrouillait, s'exaspérant de son impuissance, nerveux et désolé.

    Et soudain, se tournant vers son antique compagne, toujours silencieuse et grave :

    - Elise, veux-tu, dis, veux-tu, tu seras bien gentille, veux-tu que nous montrions à ce monsieur ce que c'était ?

    Elle tourna ses yeux inquiets de tous les côtés, puis se leva sans dire un mot et vint se placer en face de lui.

    Alors je vis une chose inoubliable.

     

     

    Ils allaient et venaient avec des simagrées enfantines, se souriaient, se balançaient, s'inclinaient, sautillaient pareils à deux vieilles poupées qu'aurait fait danser une mécanique ancienne, un peu brisée, construite jadis par un ouvrier fort habile, suivant la manière de son temps.

    Et je les regardais, le coeur troublé de sensations extraordinaires, l'âme émue d'une indicible mélancolie. Il me semblait voir une apparition lamentable et comique, l'ombre démodée d'un siècle. J'avais envie de rire et besoin de pleurer.

    Tout à coup ils s'arrêtèrent, ils avaient terminé les figures de la danse. Pendant quelques secondes ils restèrent debout l'un devant l'autre, grimaçant d'une façon surprenante ; puis ils s'embrassèrent en sanglotant.

    Je partais, trois jours après, pour la province. Je ne les ai point revus. Quand je revins à Paris, deux ans plus tard, on avait détruit la pépinière. Que sont-ils devenus sans le cher jardin d'autrefois, avec ses jardins en labyrinthe, son odeur du passé et les détours gracieux des charmilles ?

     

     

    Sont-ils morts ? Errent-ils par les rues modernes comme des exilés sans espoir ? Dansent-ils, spectres falots, un menuet fantastique entre les cyprès d'un cimetière, le long des sentiers bordés de tombes, au clair de lune ?

    Leur souvenir me hante, m'obsède, me torture, demeure en moi comme une blessure. Pourquoi ? Je n'en sais rien.

    Vous trouverez cela ridicule, sans doute ?

     

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    LE MENUET  (MES COMPOSITIONS MUSICALES)posté le dimanche 15 juin 2014 21:31

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LE MENUET

                                                       

    Ci-dessus, une gravure représentant LOUIS XIV dansant le Menuet.  C'était sa danse préférée.

    |MENUET QUATRIEME selon les règles du Menuet classique| Composition musicale de Coline|  (MES COMPOSITIONS MUSICALES)posté le dimanche 15 juin 2014 21:31

     

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    MENUET QUATRIEME

     version non définitive

     

      Et, en passant, je salue le travail des organisateurs de blogorama : bravo pour leur nouvelles interface.

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    | D'AUTRES EXPLICATIONS SUR LA DANSE DU MENUET | DANSE A DEUX | (MES COMPOSITIONS MUSICALES)posté le dimanche 15 juin 2014 21:30

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, | D'AUTRES EXPLICATIONS SUR LA DANSE DU MENUET | DANSE A DEUX |
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    MENUET CINQUIEME  (MES COMPOSITIONS MUSICALES)posté le dimanche 15 juin 2014 21:31

                  

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    MENUET CINQUIEME | COMPOSITION MUSICALE DE ColinearCenCiel  (MES COMPOSITIONS MUSICALES)posté le dimanche 15 juin 2014 21:31

     

    MENUET

                            CINQUIEME                        Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, MENUET CINQUIEME | COMPOSITION MUSICALE DE ColinearCenCiel

    Je rappelle que toutes mes créations musicales

    sont protégées par les droits d'auteur

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    | LE PAS DU MENUET |  (MES COMPOSITIONS MUSICALES)posté le dimanche 15 juin 2014 21:30

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