• LE CHANT DES MARAIS-VLA LE SIRE DE FISCH TON KAN-CONTRE LA POISSON, VERS 1750

    LE CHANT DES MARAIS  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 20 septembre 2009 14:10

     

     

    LE CHANT DES MARAIS

    .

    Loin vers l'infini s'étendent
    Des grands près marécageux.
    Pas un seul oiseau ne chante
    Sur les arbres secs et creux.

    REFRAIN
    O, terre de détresse
    Où nous devons sans cesse
    Piocher.

    Dans le camp morne et sauvage
    Entouré de murs de fer
    Il nous semble vivre en cage
    Au millieu d'un grand désert

    Bruit des pas et bruit des armes,
    Sentinelles jour et nuit,
    Et du sang, des cris, des larmes,
    La mort pour celui qui fuit.

    Mais un jour dans notre vie,
    Le printemps refleurira
    Libre enfin, ô ma patrie,
    Je dirai tu es à moi.

    REFRAIN
    O, terre d'allégresse
    Où nous pourrons sans cesse
    Aimer.

    ______________

    Les paroles de cette chanson ont été écrites par le mineur Johann Esser et l'acteur et metteur en scène Wolfgang Langhoff, la musique composée par Rudi Goguel, un employé de commerce ; tous trois étaient détenus au camp de concentration de Börgermoor, et, pour affronter avec courage leur travail épuisant, ils élaborèrent ce chant évoquant leurs souffrances et leurs espoirs.

    Les détenus du camp étaient pour la plupart des adversaires politiques du régime nazi. Le titre de la chanson évoque les travaux forcés dans les marécages du camp : culture à l'aide d'outils rudimentaires.

    Quelques-uns des déportés de Borgemoor, libérés à l'issue de leur condamnation, choisirent de s'exiler et firent connaître le chant en Angleterre ; c'est là qu'en 1936, le compositeur Hanns Eisler, collaborateur musical de Bertolt Brecht, en fit une adaptation pour le chanteur Ernst Busch.

     Celui-ci rejoignit en 1937 les Brigades internationales en Espagne, de sorte que le Chant des déportés, chanté par les volontaires allemands des Brigades, acquit rapidement une grande notoriété.

    Parallèlement, il se répandit en Allemagne, d'un camp de concentration à l'autre, puis en Pologne occupée, et finit même par atteindre certains déportés du camp d'extermination d'Auschwitz.

    De ce chant, il a été créé des versions dans différentes langues, interprétées entre autres par Paul Robeson, Pete Seeger, Perry Friedman, Pi de la Serra, Joan Baez, Leny Escudero et Hannes Wader.

     

     

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    CHANSON DE LA MARCHE D'AUSTERLITZ EN 1805  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 06 décembre 2009 12:54

     
    Marche d'Austerlitz ou "on va leur percer le flanc !", célèbre refrain des soldats de Napoléon 1er
    (interprétation : Quatuor de la cité , disque 33t Histoire de France par les chansons 1974)


    1
    On va leur percer le flanc
    Ran tan plan tire lire lan
    Ah ! cque nous allons rire
    Ran tan plan tire lire
    On va leur percer le flanc
    Ran tan plan tire lire lan

    2
    le ptit tondu sera content
    Ran tan plan tire lire lan
    Ça lui fra bien plaisir
    Ran tan plan tire lire
    le ptit tondu sera content
    Ran tan plan tire lire lan

    3
    car cest de cla que dépend
    Ran tan plan tire lire lan
    Le salut de lEmpire
    Ran tan plan tire lire
    On va leur percer le flanc
    Ran tan plan tire lire lan

    (couplet subversif)
    pour lui plaire il faut du sang
    ran tan plan tire lire lan
    Ah ! cque nous allons rire
    Ran tan plan tire lire
    Pour lui plaire il faut du sang
    Ran tan plan tire lire lan.
     
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    LA CARMAGNOLE 1792  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 06 décembre 2009 13:03

     
    La Carmagnole est une chanson révolutionnaire anonyme et très populaire créée en 1792 quand l'Assemblée nationale vote la Convention et décrète l'arrestation du Roi après la Prise des Tuileries. Originaire du Piémont, ce chant gagne dabord la région de Marseille, avant datteindre Paris. Elle se popularise ensuite dans toute la France après la chute du trône pour devenir un hymne des sans-culottes

    interprétation : M Maguenat de la gaité Lyrique , 78t années 20)


    Madam' Veto avait promis (bis)
    De faire égorger tout Paris (Bis)
    Mais son coup a manqué
    Grâce à nos canonniers
    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    Monsieur Veto avait promis
    D'être fidèle à son pays
    Mais il y a manqué
    Ne faisons plus quartier

    Amis restons toujours unis
    Ne craignons pas nos ennemis
    S'ils vienn'nt nous attaquer
    Nous les ferons sauter.

    Antoinette avait résolu
    De nous faire tomber sur le cul
    Mais son coup a manqué
    Elle a le nez cassé

    Son mari se croyant vainqueur
    Connaissait peu notre valeur
    Va, Louis, gros paour
    Du temple dans la tour

    Les Suisses avaient promis
    Qu'ils feraient feu sur nos amis
    Mais comme ils ont sauté
    Comme ils ont tous dansé !

    Quand Antoinette vit la tour
    Ell' voulut faire demi-tour
    Elle avait mal au coeur
    De se voir sans honneur.

    Lorsque Louis vit fossoyer
    A ceux qu'il voyait travailler
    Il disait que pour peu
    Il était dans ce lieu.

    Le patriote a pour amis
    Tous les bonnes gens du pays
    Mais ils se soutiendront
    Tous au son du canon.

    L'aristocrate a pour amis
    Tous les royalist's de Paris
    Ils vous le soutiendront
    Tout comm' de vrais poltrons !

    La gendarm'rie avait promis
    Qu'elle soutiendrait la patrie.
    Mais ils n'ont pas manqué
    Au son du canonnier

    Oui je suis sans-culotte, moi
    En dépit des amis du roi
    Vivent les Marseillois
    Les bretons et nos lois !

    Oui nous nous souviendrons toujours
    Des sans-culottes des faubourgs
    A leur santé buvons
    Vive ces francs lurons !
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    CONTRE LA POISSON, VERS 1750 (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 06 décembre 2009 13:07

     
    Une chanson satyrique et anonyme contre la marquise de Pompadour, née Jeanne Antoinette Poisson , favorite du roi Louis XV entre 1745 et 1764.
    Ses interventions dans le domaine politique et les nominations , parfois discutables de certains de ses protégés à des postes importants lui valurent des critiques acerbes que sa naissance "Poisson" ne fit qu'exacerber dans les chansons telle celle ci ...

    interprétation : peut être Robert Rocca , enregistrement TV des années 1980, d'une émission de J F Kahn
    les grands seigneurs s'avilissent
    les financiers s'enrichissent 
    tous les "poissons " s'agrandissent
    c'est le règne des vauriens
    on épuise la finance
    en batiments, en dépenses
    l'état tombe en décadence
    le roi ne met ordre à rien 
    rien, rien rien ...etc...

    une petite bourgeoise
    élevée à la grivoise
    mesurant tout à sa toise
    fait de la cour , un taudis
    le roi, malgré son scrupule
    pour elle follement brûle
    cette flamme ridicule
    exite dans tout Paris 
    rit, rit, rit ...etc...

    cette catin subalterne
    insolemment le gouverne
    et c'est elle qui décerne
    les honneurs à prix d'argent
    devant l'idole tout plie
    le courtisan s'humilie
    il subit cette infamie
    et n'est que plus indigent
    gens, gens, gens ,... etc...

    la contenance éventrée
    la peau jaune et truitée
    et chaque dent tachetée
    les yeux fades, le col long
    sans esprit , sans caractère
    l'ame vile et mercenaire
    le propos d'une commère
    tout est bas chez la "Poisson" 
    sson, sson, sson ... 
    pouah !
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    VLA LE SIRE DE FISCH TON KAN de 1871  (CHANSONS POPULAIRES D'AVANT LE XIXeme)posté le dimanche 06 décembre 2009 22:20

     

    Cette chanson est de Paul Burani sur une musique dAntonin Louis.


    Cette chanson a été écrite pendant et à propos de la Commune de Paris, pour fustiger lEmpereur Napoléon III, qui, avec son état-major de ganaches et de traîne-sabres parfaitement incompétents, mena la France au désastre et à la défaite de Sedan, doù les nombreux jeux de mots contenus dans cette chanson.
    Sous la Commune, cette chanson vengeresse contre lEmpire et ses militaires incapables, chanson de surcroit entrainante, fut reprise par les insurgés parisiens.

    plus de renseignements ici
    http://www.napoleon.org/fr/magazine/p...

    interprétation : Paul Barré, disque 33t, Histoire de France par les chansons , 1974)

    Il avait un moustache énorme,
    Un grand sabre et des croix partout,
    Partout, partout !
    Mais tout ça cétait pour la forme,
    Et ça nservait à rien du tout,
    Rien du tout,
    Cétait un fameux capitaine
    Qui tnait avant tout à sa peau,
    A sa peau !
    Un jour il voit quson sabre lgêne,
    Aux ennemis, il en fait cadeau,
    Quel beau cadeau !




    Refrain :
    Vla le sir de Fisch-ton-Kan
    Qui sen va-t-en guerre,
    En deux temps et trois mouvments,
    Badinguet, fischton camp,
    Lpèr, la mèr,Badingue,
    A deux sous tout lpaquet,
    Lpèr, la mèr,Badingue,
    Et le ptit Badinguet




    Enfin, pour finir la légende,
    De cmonsieur quon croyait César,
    Croyait César !
    Sous ce grand homm de contrebande,
    Vla quon ntrouve plus quun mouchard,
    Quun mouchard !
    Chez cbohommlà, tout était louche,
    Et la moral de cboniment,
    Cest quétant porté sur sa bouche
    Il devait finir par Sedan
    Par Sedan

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