• 14. Sur la Conscience aidée

     

    1.21. Un grand banquet avec les Maîtres. - La dame magnifique. - L’Amour de Dieu. - La relativité de la matière. - Musique céleste et choeur des anges


    Le lendemain avant midi, tous les détachements de notre expédition étaient arrivés. Nous passâmes l’après-midi à confronter nos notes qui se recoupaient exactement. Le défaut de place ne me permet pas de les reproduire ici. Quand nous eûmes terminé, nous fûmes priés de nous rendre directement à l’auberge pour le dîner. En y arrivant nous trouvâmes environ trois cents personnes assises à de longues tables de banquet. On nous avait réservé des places à une extrémité de la salle, de sorte que nous pouvions la voir en enfilade.

     

    Toutes les tables étaient recouvertes demagnifiques nappes de lin blanc, d’argenterie et de porcelaine, comme pour un vrai banquet, et pourtant il n’y avait qu’une seule petite lampe pour éclairer l’ensemble. Après que nous fûmes restés assis un vingtaine de minutes, et que toutes les places eurent été occupées, à part quelques vides çà et là, un profond silence s’établit dans la salle et une lumière gaie ne tarda pas à l’inonder. La lumière s’intensifia peu à peu comme si des milliers de lampes électriques habilement dissimulées s’allumaient progressivement. La salle fut bientôt illuminée, et tous les objets se mirent à étinceler. Nous devions apprendre plus tard que le village
    était dépourvu d’éclairage électrique.

     

     
    Après l’illumination, le silence persista un quart d’heure, puis tout à coup, il sembla qu’un brouillard se condensait, et nous entendîmes le même frou-frou que la veille, lors de l’apparition de Marie, mère d’Émile. Le brouillard se dissipa, et voici que nous vîmes debout dans la salle, à divers endroits, Marie et onze autres personnages, neuf hommes et deux femmes. Je ne trouve pas de mots pour décrire la radieuse beauté de cette scène. Je n’exagère pas en disant que les personnages apparurent comme une troupe d’anges,
    mais sans ailes. Ils se tinrent un instant comme figés, la tête inclinée, dans une attitude expectative.

     

    Bientôt éclatèrent les voix d’un choeur invisible, accompagnées de la musique la plus grandiose que l’on puisse imaginer. J’avais entendu parler de voix célestes, mais ne les avais jamais entendues jusqu’à ce jour. Nous fûmes pour ainsi dire soulevés de nos sièges.

     

    Vers la fin du chant, les douze personnages gagnèrent leurs places. Nous remarquâmes à nouveau qu’ils ne faisaient aucun bruit de pas, bien qu’ils ne fissent nul effort spécial pour marcher silencieusement. Quand ils furent assis, le même brouillard réapparut, et quand il fut dissipé, douze nouveaux personnages apparurent, une femme et onze hommes, dont notre ami des documents. Ils se tinrent immobiles un instant - et le choeur invisible chanta une deuxième fois. Vers la, fin du chant, les douze gagnèrent leurs places sans faire le moindre bruit. À peine étaient-ils assis que le brouillard apparut une troisième fois, et quand il se dissipa, treize personnages en rang, six hommes et sept femmes, apparurent à l’extrémité opposée de la salle.


    Au centre était une jeune femme de moins de vingt ans avec trois hommes et trois femmes à sa droite et à sa gauche. Toutes les dames apparues jusqu’ici étaient fort belles, mais - cette jeune femme les surpassait toutes en beauté. Les treize personnages se tinrent immobiles un
    moment, la tête inclinée, et la musique éclata à nouveau. Après quelques mesures, le choeur s’y joignit. Nous nous levâmes, et tandis que la mélodie se déroulait, il nous sembla voir des milliers de formes mystiques qui évoluaient en chantant à l’unisson. Il n’y avait aucun refrain triste, aucune tonalité mineure. La musique éclatait en sonorités libres et joyeuses, venant de l’âme et touchant les âmes, les élevant de plus en plus jusqu’à ce que nous eussions le sentiment de perdre contact avec la terre.


    À la fin du choeur, les treize personnages gagnèrent leurs places respectives et s’assirent, mais nos regards ne pouvaient quitter la figure centrale, la jeune femme qui s’avançait vers notre table avec une dame à chacun de ses côtés. Elle s’assit avec ses deux compagnes à l’extrémité de notre table. On accumula rapidement les assiettes à sa gauche.

     

    Les lumières pâlirent pendant un moment, et nous aperçûmes autour de chacun des trente-six personnages apparus la lumière sans source qui nous intriguait toujours, tandis qu’une magnifique auréole brillait au-dessus de la tête de notre hôtesse d’honneur. Nous fûmes les seuls dans l’assemblée à être profondément impressionnés par cette scène. Les autres la trouvaient toute naturelle. Quand tout le monde fut assis, il y eut un moment de silence, puis la plupart des personnes présentes entonnèrent un choeur joyeux et libre, sous la conduite des trente six personnages apparus.

     

    La musique une fois terminée, l'hôtesse d'honneur se leva, étendit les mains, et voici qu'il y apparut un petit pain d’environ cinq centimètres de diamètre et trente-cinq de long. Chacun des trente-six personnages apparus précédemment se leva, s’approcha d’elle, et reçut un pain semblable. Ils firent ensuite le tour de toutes les tables pour donner un morceau de pain à chaque convive. La dame magnifique en fit autant à notre table.

    En donnant à chacun de nous sa portion, elle dit : Ne savez-vous pas que Christ demeure en vous comme en chacun ? Ne savez-vous pas que votre corps est pur ; parfait, jeune, toujours beau et divin ? Ne savez-vous pas que Dieu vous a créés exactement à son image et à sa ressemblance, et vous a donné autorité sur toutes choses ? Par vous-mêmes, vous êtes toujours Christ, le parfait Fils de Dieu, le fils unique en qui le Père et la Mère prennent plaisir. Vous êtes purs, parfaits, saints, divins, unis à Dieu qui est la totalité du Bien. Et tout enfant a le droit de proclamer cette filiation, cette divinité.


    Après nous avoir donné à chacun un morceau de pain, elle reprit sa place. Sa petite miche avait encore la même taille qu’avant la distribution. Une fois cette cérémonie terminée, la nourriture commença d’arriver. Elle vint dans de grandes soupières munies d’un couvercle, et celles-ci apparurent devant les dames comme posées par des mains invisibles. La dame magnifique ôta les couvercles, les mit de côté, et commença à servir. Chaque fois qu’une assiette était remplie, elle la passait alternativement à sa voisine de droite et à sa voisine de gauche. Celles-ci les faisaient suivre, et tous les convives furent largement servis. Alors ils se mirent à manger et parurent apprécier vivement les mets.

     


    Dès le début du repas, Thomas demanda à la dame quel attribut de Dieu elle considérait comme majeur. Sans hésiter un instant, elle répondit : L’Amour. Puis elle continua en ces termes : L’Arbre de Vie est situé au milieu du paradis de Dieu, au plus profond de notre âme. Le fruit abondant et riche qui pousse et mûrit avec le plus de perfection, le fruit le plus accompli, le plus vivifiant, c’est l’Amour.

    Ceux qui perçoivent son véritable caractère l’ont défini comme étant la plus grande chose du monde. J’ajouterai que c’est la plus grande force de guérison du monde. L’Amour ne manque jamais de répondre à une demande du coeur humain. On peut se servir du principe divin de l’Amour pour faire face à tous les besoins de l’humanité et dissiper toutes les tristesses, infirmités, ou situations misérables qui la harcèlent.


    Grâce à la compréhension et au bon usage de l’Amour, grâce à son influence subtile et illimitée, toutes les blessures du monde pourraient être guéries Le doux manteau de la compassion céleste pourrai recouvrir toutes les inharmonies, l’ignorance et les fautes de l’humanité. Quand l’Amour déploie ses ailles il recherche les lieux arides du coeur humain, l’endroits de la vie qui sont gâchés. Son contact rachète l’humanité et transforme le monde comme par magie.

    L’Amour est Dieu, éternel, illimité, immuable, s’étendant à l’infini au-delà de toute imagination. Quant à son aboutissement, nous ne pouvons le connaître que par des visions.


    L’Amour accomplit la loi de son propre esprit, achève son travail dans la perfection, et révèle le Christ dans l’âme humaine. L’Amour cherche continuellement une issue pour affluer dans le coeur humain et se répandre en bienfaits. Si la perversité et les pensé discordantes de l’homme ne le détournent pas, le fleuve éternel et immuable de l’Amour de Dieu s’écoule continuellement, entraînant dans le grand
    océan universel de l’oubli toute apparence d’inharmonie ou de laideur susceptible de troubler la paix des hommes.


    L’Amour est le fruit parfait de L’esprit : s’avance pour panser les plaies de l’humanité, rapprocher les nations dans l’harmonie, et apporter au monde la paix et la prospérité. Il est la pulsation même du monde, le battement de coeur de l’univers. Il faut que ce courant d’amour de la grande vie omniprésent remplisse l’humanité, si elle veut accomplir les oeuvres de Jésus.
    La pression de la vie s’exerce-t-elle fortement sur vous ? Avez-vous besoin de force et de courage pour faire face à vos problèmes ? Êtes-vous malade, avez-vous peur ? Si oui, élevez votre coeur et priez Celui qui montre le chemin.
    L’amour impérissable de Dieu vous entoure, il n’est plus besoin de craindre. Le Maître n’a-t-il pas dit : « Avant que vous appeliez je répondrai, avant que vous ayez fini deparler j’aurai entendu » ?

     


    Approchez audacieusement de son trône de grâce, renoncez à vos attitudes rampantes et suppliantes, priez avec une foi intelligente, sachez que l’aide dont vous avez besoin est déjà accordée. Ne doutez jamais. Faites plus, demandez.

     

    Proclamez comme Jésus votre droit de naissance de Fils du Dieu vivant. Sachez qu’il existe une Substance invisible et universelle, au milieu de laquelle nous vivons et évoluons. En elle se trouvent toutes les choses bonnes et parfaites que l’homme peut désirer. Elles n’attendent que l’expression de sa foi pour en être dégagées sous forme visible et manifeste. Lisez dans votre Bible ce que Paul dit de l’Amour dans I, Corinthiens 13, en employant le mot Amour et non celui de charité.


    Considérez Salomon pendant la nuit de son expérience, quand il permit à sa radieuse nature de s’étendre jusqu’au plan de conscience universel où il demanda que sa vie fût exempte d’égoïsme et consacrée au service de tous. Cela lui rapporta d’immenses trésors, sans compter les honneurs
    qu’il n’était même pas en son pouvoir de réclamer. Il avait reconnu la sagesse de l’Amour, et l’Amour le combla de ses richesses illimitées. « L’argent n’était compté pour rien aux jours de Salomon. » La vaisselle même de ce puissant roi d’amour était d’or pur.


    Aimer, c’est ouvrir le réservoir illimité des trésors d’or de Dieu. Quiconque aime ne peut s’empêcher de donner. Or, donner c’est gagner. Ainsi le veut l’accomplissement de la loi d’amour. En donnant, nous mettons en mouvement la loi infaillible « mesure pour mesure ». En donnant sans arrière-pensée de recevoir, on ne peut éviter de recevoir, car l’abondance dont on a donné vous est retournée en accomplissement de la loi. « Donnez et l’on vous donnera, une pleine mesure secouée, tassée, et débordante. C’est ainsi que les hommes rempliront votre sein. Car on vous mesurera avec la mesure même dont vous vous êtes servis pour mesurer. »

     

    13. Le Banquet des Maîtres page 100 à 110


     

     

    Si nous agissons dans l’esprit d’amour, il faut que Dieu soit présent dans notre conscience. S’identifier avec la Vie, l’Amour, et la Sagesse, c’est prendre consciemment contact avec Dieu, c’est recevoir un afflux d’abondance semblable à l’afflux de vivres qui nous fut envoyé ce soir. Vous voyez que l’abondance règne pour tous, et qu’en sa présence nul n’est dans le besoin. Il faut que cette idée d’abondance élève l’esprit bien au-delà des frontières des limitations. Pour recevoir l’abondance, il faut abandonner toute idée d’objet particulier. Elle est si vaste qu’elle ne laisse pas place aux idées de détail.

     

    Pour la maintenir dans la pensée, il faut que la conscience s’élance au loin dans l’Universel et s’ébatte dans la joie d’une liberté parfaite. Toutefois, il ne faut pas prendre cette liberté pour une licence, car nous sommes tenus pour responsables de toutes nos pensées et de tous nos actes. Notre conscience ne saurait atteindre en un instant ce degré de liberté. La rupture des derniers vestiges de limitation peut avoir lieu instantanément, mais il faut que ce glorieux événement soit préparé. La préparation s’accomplit de l’intérieur dans les moindres détails, de même que chaque pétale d’une fleur est parfait dans ses moindres détails à l’intérieur du bourgeon.


    Quand la perfection est achevée, le bourgeon fait éclater sa coquille de sépales, et la fleur s’épanouit dans sa beauté. De même l’homme doit briser sa coquille d’égoïsme avant de s’épanouir.


    Les lois de Dieu sont éternellement les mêmes, maintenant comme toujours. Tout en étant immuables, elles sont bienfaisantes, car elles sont bonnes. Si nous vivons en nous y conformant, elles deviennent les pierres fondamentales sur lesquelles nous bâtissons santé, bonheur, paix, équilibre, succès, et aboutissement. Si nous demeurons entièrement dans la loi de Dieu, aucun mal ne peut nous advenir. Nous n’avons pas besoin d’être guéris, nous sommes sains jusqu’au bout des ongles.


    Comme nous comprenons bien le profond « mal du pays » que l’humanité ressent dans son grand coeur !

     

    Rien ne saurait le guérir sinon une claire compréhension, une claire conscience de Dieu notre Père. Aucun désir n’est plus vivace dans l’âme humaine que celui de connaître Dieu. « Et sa
    connaissance véritable, c’est la vie éternelle. »


    Nous voyons des gens papillonner continuellement dans l’espoir de trouver la tranquillité dans l’accomplissement de quelque oeuvre, ou le repos dans la session d’un objet matériel forcément limité. Nous les voyons poursuivre ces buts et les atteindre, et cependant se trouver insatisfaits.
    Les uns s’imaginent avoir besoin de terres et de maisons, d’autres d’une grande fortune, d’autres d’une grande conscience. Nous, avons le privilège de savoir que l’homme possède toutes ces choses en lui-même.
    Jésus, le grand Maître, essaya de faire voir cela à tous.


    Comme nous l’aimons ! Il resplendit magnifique et triomphant à cause de ses oeuvres, et nous aimons tous ceux qui ont atteint les mêmes hauteurs de conscience que lui. Nous ne les aimons pas seulement pour leurs oeuvres, mais à cause de ce qu’ils sont. Après sa transfiguration, Jésus ne se permit jamais de demeurer à l’extérieur. Il maintint toutes ses pensées au centre de son être, qui est le Christ, l’étincelle centrale, Dieu en nous tous, vivant aujourd’hui en nous.

     

     

    Jésus fit briller le Christ pour le montrer dans sa perfection, qui déborde l’homme de chair, dépasse le corps physique. C’est ainsi qu’il accomplit toutes ses oeuvres puissantes, et non parce qu’il différait de vous en quelque point. Ses pouvoirs n’étaient pas plus grands que les vôtres aujourd’hui. Il ne faut pas le considérer comme fils d’un Dieu dont nous serions seulement les serviteurs.

    Le Père a implanté dans chaque enfant la même étincelle divine.

    Mais Jésus l’aviva en une flamme plus brillante par ses efforts pour se maintenir en communion consciente avec Dieu en lui, source de toute Vie, de tout Amour, de toute Puissance.


    Jésus était un homme semblable à tous nos contemporains. Il a souffert, il a été tenté et éprouvé, tout comme vous souffrez de vos tentations et de vos épreuves. 

    Pendant son séjour sur terre, dans son corps physique, il passait quotidiennement plusieurs heures seul à seul avec Dieu. Il eut à franchir son adolescence comme nous la nôtre, et vous la vôtre aujourd’hui.

     

    Chacun doit triompher de la matière, des désirs charnels, des doutes et des craintes pour arriver à la conscience parfaite de la présence intérieure, à la reconnaissance du Père en nous, du Père à qui Jésus attribuait le mérite de toutes ses oeuvres.


    Il lui fallut apprendre comme nous, comme vous apprenez vous-mêmes aujourd’hui. Il lui fallut faire des essais et les recommencer comme vous et nous, tenir bon, serrer les poings et les dents en disant : « Je réussirai, car je sais que le Christ vit en moi. » Nous reconnaissons que c’est le Christ intérieur qui fit de Jésus ce qu’il fut autrefois et ce qu’il est aujourd’hui. Mais chacun peut aboutir au même résultat. Nous ne disons pas cela pour le diminuer, car nous l’aimons d’un amour indicible. Il a subi la parfaite crucifixion de son moi pour amener son peuple à Dieu, pour lui montrer le chemin conduisant hors du péché, de la maladie et des malheurs, pour permettre à ses disciples de manifester le Père en eux, pour enseigner à tous que le Père vit en tous et aime chacun. Nul ne peut serrer de près la vie et la doctrine de Jésus sans l’aimer. Il est notre parfait frère
    aîné.

     


    Mais si nous vendons notre droit d’aînesse, si nous négligeons ou traitons avec mépris les lois bienfaisantes de Dieu, nous tournons le dos à la demeure du Père et nous nous égarons en pays lointain. À quoi nous servent alors la chaleur et la gaieté qui abondent dans la maison natale.  Quand on est excédé des ennuis de la vie, quand on est lassé, quand on ressent le mal du pays, on peut revenir à pas chancelants à la maison du Père. Mais on peut effectuer ce retour soit par le chemin des expériences amères, soit par
    l’abandon joyeux des biens matériels. Peu importe la manière dont on acquiert l’intelligence et le savoir, on finit toujours par tendre vers le but où l’on est appelé d’en haut.

     


    À chaque pas on devient plus fort et plus audacieux. Finalement, on cesse de chanceler et d’hésiter. On recherche en soi-même son illumination et l’on comprend que l’on est chez soi dans la conscience ainsi éveillée.

     

    Telle est la divine omniprésence dans laquelle nous vivons et évoluons. Nous la respirons à chaque souffle, nous la vivons à chaque battement de coeur.


    Ne croyez pas qu’il vous faille venir à nous. Allez chez vous, dans votre église, dans votre maison de prière, seuls à l’endroit que vous voudrez. Vous pouvez y recevoir l’aide de Jésus, le grand Maître de l’amour, et celle de tous les trépassés qui reçoivent le plus haut enseignement. Tous essayent de vous aider là où vous vous trouvez à chaque instant. Comme nous voyons clairement Jésus et les autres toujours prêts à aider ceux qui les appellent !

     

    Il vous suffit d’appeler, ils répondent avant la fin de votre appel. Ils se tiennent et marchent à vos côtés à chaque instant du jour. Élevez seulement votre conscience pour voir et savoir que vous marchez à leurs côtés, et alors vous ne broncherez pas. Ils tendent la main en disant : « Venez vers moi et je vous donnerai le repos. » Cela ne signifie pas : Venez après la mort, mais bien :

    Venez maintenant, tels que vous êtes, élevez votre conscience à la hauteur de la nôtre, et voici, vous vous trouvez là où nous sommes ce soir, au-dessus de toute limitation matérielle, abondamment libres.


    Paix, santé, amour, joie, et prospérité sont là.

    Ce sont les fruits de l’Esprit, les dons de Dieu.

    Aucune blessure ne peut frapper celui qui regarde Dieu, aucun mal ne peut lui advenir. Si nous ne regardons que Dieu, nous sommes guéris de nos infirmités au nom transcendant de la Loi, c’est-à-dire de Jésus-Christ. 

     

    Dieu est au milieu de vous, enfant de l’infini, esprit immortel. Rien ne saurait vous faire trembler, désespérer, ou craindre. Vous êtes issus du sein du Père. C’est le souffle du Tout-Puissant qui a fait de vous une âme vivante.

     

    « Avant qu’Abraham fût, vous étiez. Bien-Aimés, nous sommes maintenant Fils de Dieu, cohéritiers avec Christ. » Le pouvoir de Jésus existe aussi en vous. Ayez-en une conception juste, et vous découvrirez que rien ne saurait vous enlever la vie d’aucune manière, pas plus la vieillesse que la mort ou les accidents.

     


    On peut s’envelopper de manière si serrée dans ce manteau que rien ne peut plus le transpercer ni vous toucher. Tous les moyens de destruction, toutes les forces déchaînées par les hommes peuvent être dirigés contre vous. Néanmoins, vous sortirez indemnes de l’épreuve. Même si par hasard votre corps venait à être détruit, il se rebâtirait par l’esprit en conservant son ancien aspect extérieur. Nous disposons donc d’une armure bien plus efficace que les plus savantes plaques de blindage, d’invention humaine, et nous pouvons nous en servir gratuitement à tout moment sans avoir eu à la payer. Présentez-vous donc tels que vous êtes, fils du Dieu vivant.


    Jésus avait reconnu ce fait et aurait pu éviter son Calvaire. S’il avait voulu se servir de son pouvoir, personne n’aurait réussi à l’atteindre. Il s’était rendu compte du grand changement spirituel effectué dans son corps, et ne voulait pas voir ce changement se manifester sans transition au milieu des êtres qu’il chérissait. Il fallait le grand changement extérieur de la mort pour que la foule reconnût l’importance spirituelle de la transformation et n’idolâtrât pas la personne.

     

    Connaissant son pouvoir de triompher de la mort, Jésus voulut montrer à ses disciples bien-aimés que chacun dispose du même pouvoir. C’est pourquoi il choisit le chemin du Calvaire afin qu’ils puissent voir, et qu’en voyant ils croient.


    Il voulut aussi leur montrer qu’il avait perfectionné son corps au point de pouvoir permettre à ses ennemis de lui ôter ce qu’ils croyaient être la vie.

    Ceux-ci placèrent son corps dans une tombe et roulèrent une grosse pierre pour la fermer, poussant ainsi la violence humaine jusqu’à la dernière extrémité. Cependant, le véritable moi de Jésus put écarter la pierre et élever son corps spirituel réel au-dessus de toute limitation matérielle. Jésus aurait pu disparaître en emmenant son corps, mais il voulut montrer que sous sa forme incorruptible rien ne pouvait le détruire, pas plus un accident matériel que des circonstances fortuites, ni même la perte de la vie physique par les violences d’autrui.
    Après sa Crucifixion et son Ascension, son corps spirituel se développa au point que Jésus fut obligé d’élever la conscience de ceux qui l’entouraient à un niveau leur permettant de le voir. C’est ainsi que nous sommes également obligés d’élever le niveau de conscience de presque tous nos convives d’aujourd’hui. 

     

    Quand les femmes attachées à Jésus approchèrent de sa tombe au matin, elles virent la pierre roulée de côté et les vêtements funéraires gisant à terre. Mais elles ne reconnurent pas le Maître avant qu’il eût élevé leur conscience au niveau d’où elles pouvaient le voir. Plus tard, quand Jésus vint s’entretenir avec les deux pèlerins sur la route d’Emmaüs, ils ne le reconnurent pas jusqu’à ce qu’il eût rompu le pain avec eux. C’est alors que leur conscience fut élevée au niveau d’où ils pouvaient le voir. Il en fut de même lors de ses autres apparitions. Il parlait et marchait avec ses amis sans qu’ils le reconnussent, parce que leur conscience ne fonctionnait pas sur le plan où il était visible. Mais aussitôt qu’elle y atteignait, ils l’apercevaient.


     

    Alors quelques-uns commencèrent à entrevoir l’importance spirituelle de la réalité. Ils en perçurent le sens profond et caché. Ils eurent la connaissance. Malgré cela, la majorité ne crut pas en Jésus, faute d’avoir atteint un niveau de conscience suffisant pour percevoir la vérité spirituelle sous-jacente.


    Mais le voile du mystère, tendu par les sens matériels de l’homme, était désormais écarté. « Et le voile du temple se déchira en deux depuis le haut jusqu’en bas. » Les hommes prirent conscience du triomphe sur la mort. Mieux encore, ils comprirent que l’on pouvait surmonter toutes les limitations humaines en s’élevant au-dessus d’elles jusqu’au niveau de conscience d’où l’on voit qu’elles n existent pas. Il suffit d’aimer et de chérir une telle conscience pour qu’elle se manifeste.


    Telle fut la révélation de Jacob gisant sur le sol rocailleux du matérialisme. Les états de conscience sur lesquels l’homme centre son attention deviennent manifestes en lui. Cela incita Jacob à disposer des baguettes tachetées dans l’abreuvoir des vaches, et celles-ci mirent bas une progéniture tachetée qui délivra Jacob de son esclavage matériel.


    Nous pouvons projeter notre idéal avec tant de précision dans la Substance Universelle informe, invisible à la conscience mortelle, que cet idéal prend forme directement à partir de l’informe. L’eau de l’abreuvoir symbolise le miroir grâce auquel l’image maintenue dans la pensée est réfléchie
    vers l’âme, au plus profond de l’homme, puis conçue et manifestée.

    Extrait du livre des Maitres de Baird Spalding

    ************************************

    Remarque :

    Le Ki ou Shi ou Qi est la parcelle divine reliée à Dieu Père, Créateur de tout l'univers se trouvant en nous tout comme une petite flamme de bougie reliée au Soleil et qui peut grandir au contact direct, dans l'Union avec le Père divin ; ce qui est enseigné dans des disciplines tels que le yoga et certains arts martiaux et peut être insuffisamment développé dans le sens profond et primordial permettant le développement spirituel direct vers ces connaissances ressurgissant du fond de l'abîme Amour dans son infinitude éternellement vivante et agissante.

    La vie des maîtres en certains passages peut susciter un développement intérieur mais le travail est toujours de la responsabilité de chacun et, demande une rigueur et discipline intense et des conditions de "travail", car il s'agit de surmonter la pesanteur de la compactivité de la matérialité physique, le matérialisme pour élever l'âme, (tout ce qui distrait de l'essentiel par des pensées disparates et autres distraction) l'esprit et le corps et l'insérer dans le monde subtil multidimentionnel de ce que l'on nomme les mystères de Dieu, du Père. Vitement en ayant acquis une pratique sûre, les êtres auront goûté au bonheur nul pareil et poursuivrons leur pratique. L'action divine permet d'agir si l'on ouvre la porte et parfois, c'est le Seigneur qui l'a franchi par surprise.

    Vous comprenez que cette "remarque" est incomplète et que nul autre que la personne et son désir de plénitude et d'Amour intense de Dieu chemine personnellement, intimement avec Lui. Chaque être étant différent, Dieu personnalise son oeuvre. 

    Coline.

     

     

     

    « 13. Paresse spirituelle d'un aubergiste Cantata «Donna, che in ciel» HWV 233 by Georg Friedrich Haendel »

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