• LA VIE ET LE CINEMA DANS LES ANNEES FOLLES

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, CHANTS ET DIVERTISSEMENTS ANNEE 1920

     Ma grand mère riait lorsqu'elle me raconta qu'un jour, qu'elle avait étant jeune des cheveux jusqu'au raz des fesses et que, à l'insu de son mari, elle se les fit couper au carré et lorsqu'elle rentra son mari fut pris d'une grande colère.

    Elle portait bien un prénom d'époque Valentine. 

    C'était une femme déjà assez âgée lorsque j'étais gamine : elle était énorme mais elle savait s'habiller d'une façon toujours particulière et, ses cheveux étaient argentés avec des reflets roses !  Elle se poudrait le  visage de la poudre de riz qui sentait si bon et elle arrivait encore à tracer autour de ses yeux des lignes gris foncés qui lui faisait un regard encore très charmeur : elle se mettait du rouge à lèvre rouge argenté  et ses robes reflétaient encore les fameuses années 1920 ainsi que ses chaussures.  Son mari ne lui fut pas très fidèle et elle ne fut pas heureuse avec lui.  Elle fut veuve et rencontra le grand amour à l'âge de septante trois ans et elle se remaria à l'âge de 74 ans. Elle vécut encore des années très heureuses !

     

    Je garde le souvenir d'une femme épanouie, souriante : elle portait aussi des chapeaux de toutes sortes avec parfois un voile transparent qui lui tombait sur un oeil.

    Elle m'emmenait manger toutes les semaines des gâteaux au tea-room où elle rejoignait ses amies. Elle m'a fait découvrir sa pâtisserie préférée : le cygne : ce cygne en pâte feuilletée enrichi de crème pâtissière et garni de crème fraîche sous les ailes du cygne et sous son long coup : cette pâtisserie existe toujours et fait partie des traditions.

    ©ColinearCenCiel

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, LES ANNEES FOLLES - ELLE S ETAIT FAIT COUPE LES CHEVEUX

     

     

    ELLE S'ETAIT

    FAIT COUPER

     LES CHEVEUX

    .("Elle s'était fait couper les ch'veux" (Paroles : Vincent TELLY. Musique : René MERCIER)  

    par le Cabaret Aristide Bruant

    en 2009 au Palais Mascotte de Genève ( cette vidéo a été supprimée mais en voici une autre qui n'est pas d'époque mais amusante))

    CINEMA

     DES ANNEES FOLLES

    LOUISE BROOKS 

    Louise Brooke eut un destin particulier : elle fut une grande actrice dans le cinéma muet. Elle eut une mère pianiste qui lui interprétait Satie et Debussy mais ses parents étaient souvent absent et elle subit de la part d'un voisin de nombreux abus sexuel qui marquèrent toute sa vie car elle affirma "ne pas savoir aimer". Elle marqua l'histoire du cinéma. Néanmoins, malgré l'absentéisme de ses parents, elle se lance dans la danse et une carrière d'artiste en tant que danseuse dans une troupe assez connue à l'époque et ce, après avoir pris des cours de danse. Elle sait ce qu'elle veut et est ambitieuse et se tourne vers des personnalités connues et influente et de ce fait obtient son premierôle en tant qu'actrice et danseuse par le lieu où elle travaillait déjà au Ziegfels Follie à Broadway et c'est là qu'elle se fait remarqué pour les studios de tournage de film basé à New York. Elle était encore très jeune, adolescente lorsqu'elle signe chez Paramount Picture où elle passera pratiquement toute sa carrière. Elle jouera principalement et souvent le rôle de vamp et se fait remarquer également dans le film "Une fille à chaque port" sorti en 1928. Ce film la fait connaître en Europe. Elle jouera aussi beaucoup de comédies légères.

    Elle aura un grand rôle dans un des derniers films muets "Les mendiants de la vie". Elle est au firmament de sa vie et régulièrement invitée par le milliardaire William ramdolph Hearts. Elle fut à la base du mouvement des femmes flappers qui se coupèrent les cheveux à la garçonne, la simple coupe au carré et ce, dans le monde entier. Mais elle va tout faire pour se tenir à l'écart du milieu Hollywoodien et partira rapidement en Europe pour poursuivre sa carrière quittant définitivement Hollywood ! Elle tournera sous la direction d'un réalisateur expressionniste G.W. Pabst dans les films notamment "Jack l'éventreur" et "Loulou". Beaucoup de film furent censurés car très sexualisé et pour un publique adulte. Elle jouera notamment le rôle d'une lesbienne et ces films étaient scandaleux à l'époque "Journal d'une fille perdue" ou encore Prix de beauté", films tournés en France et plus tard furent considérés comme étant des Oeuvres importantes du cinéma muet. "Loulou" devient un oeuvre mythique. Louise fut la première actrice "naturelle" : elle avait un très beau visage qui se prêtait fort bien à l'époque aux expressions car les cadrages des visages étaient importants.

    Elle fut ensuite humiliée car se retrouvant dans des rôles de second plan, elle retourna dans le village de son enfance à Wichitta au Kansas : mais là, elle considéra qu'il y avait une malédiction sur sa vie : les gens étaient méchants et jaloux de son parcours et la considérait comme étant déchéante... Elle est pourtant gentille et généreuse avec ses amis mais, ne put retourner à Hollywood. Elle part travailler à New York comme vendeuse et puis au crochet d'hommes fortunés et elle sombre dans l'alcool d'où elle arrivera à sortir et à se guérir. Mais en France on ne l'avait pas oubliée et on la compara à Greta Carbo : une nouvelle vie s'offrait à elle. Et, sur les encouragements de ses anciens amis, elle devint une scénariste reconnue. Elle a écrit son autobiographie appellée "Lulu à Hollywood". Elle mourut d'une crise cardiaque en 1985 ; elle se maria deux fois mais n'eut jamais d'enfant : elle se désignait comme un ruisseau aride. Une biographie troublante fut également écrit à son sujet "Le portrait d'une flapper" par l'écrivain roland Jaccard qui  l'a très bien connue.

    Voici l'intégrale de LOULOU 

    Voici une belle photo de Louise où elle sourie et apparaît heureuse. Elle ne voulait jamais sourire sauf si c'était obligé dans certains films : le sourire ne l'enchantait pas mais ici cette photo est donc rare : elle y apparaît détendue et libre de son personnage d'actrice.

    La voici dans les années 1970 avec son chat et toujours la même expression mystérieuse de son regard qui en sait tant sur le parcours d'une femme et toute jeune femme dont le destin fut marquant et si peu banal mais rejoind l'universelle souffrance de la femme dans la société d'où le fait comme elle le dit "qu'elle ne sut jamais aimé" ce qui ne fut pas complètement juste à son égard, sévère, car elle aimait ses amis et se montrait généreuse mais parfois assez sèche et cynique ce qui lui valu parfois des revers assez méchants.

    HOMMAGE A LOUISE Brooke qui vécut ensuite dans la discrétion la plus totale.

     

     

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