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PRELUDE
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ET
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FUGUE
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BWV 554
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PRELUDE
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ET
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FUGUE
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BWV 553
PRELUDE
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ET
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FUGUE
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BWV 555
PRELUDE
...
ET
...
FUGUE
BWV 556
PRELUDE
...
ET
...
FUGUE
BWV 558
...
PRELUDE N° 6
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J. S. Bach
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...
....
FUGUE EN G
....
mineur
II
...
J.S. B A C H
P
R
E
L
U
D
E
II
Jean Sébastien BACH
....
Aujourd'hui, j'ai vu le film "Il était une fois Jean Sébastien Bach" avec Christian Vadim et Elena Lenina et je fus très émue. Un grand film ! Et tout au long de la musique de Bach : un pur délice ! Dans la rubrique J.S. BACH, vous trouverez un extrait de ce film : à voir et à revoir : je suis contente d'avoir le DVD et de voir au travers de ce musicien géantissime, un homme simple, sensible et généreux.
AIR
J
e
a
n
S é b a s t i e n
B A C H
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SONATE POUR FLUTE
Jean Sébastien Bach
Interprété par Dafna Peled à la flûte
et
Guy Meir à la guitare
BACH et VANESSA MAE
PARTITA IN E
TOCCATA ET FUGUE
FUGUE BWV 543
J e an S é b a s t i e n B A C H
Un des joyaux de l'oeuvre de Jean Sébastien BACH : une pure merveille !
Merveilleusement bien chanté,
"Jésus en toi ma joie demeure"
de Jean Sébastien BACH.
Une mélodie magnifique !
Ouverture dite à la française, avec un rythme pointé, saccadé, très solennel, inventé par Lully, apprécié par Louis XIV et en usage dans toute l'Europe. Elle correspond à l'allemande.
L'ouverture est très développée chez Bach à ce point qu'il appelle ses suitesOuvertures.
Orchestration : les cordes, deux hautbois et un basson.
Bach ajoute des mouvements et ne suit pas le plan type.
Plan : 7 mouvements
- Ouverture Forme tripartite : lent – vif – lent.
- Courante
- Gavotte I et II
- Forlane : ternaire
- Menuet I et II : rare danse qui perdure longtemps, traverse deux siècles. Il donnera plus tard le Ländler, danse paysanne autrichienne et ensuite la valse.
- Bourrée
- Passepied I et II : rythme ternaire.
Plus solennel : appel à des trompettes.
Plan : 5 mouvements
- Ouverture
- Bourrée I et II
- Gavotte
- Menuet I et II
- Réjouissance
Quatre suites dans un esprit festif.
Jean Sébastien Bach y utilise toutes les possibilités de l'orgue, les sonorités, le pédalier, les registres.. C'est l'oeuvre la plus connue dans le monde entier. Elle a été composée entre 1703 et 1707. En pleine période baroque, Jean Sébastien Bach est le compositeur par excellence de la période baroque allemande
Cette fugue en ré mineur BWV 565 dont voici les premières mesures va vous être racontée dans les articles suivants où vous pourrez l'entendre, magistralement interterprétée.
LA TOCCATA ET FUGUE
en ré mineur de
JEAN SEBASTIEN BACH
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TOCCATA ET FUGUE en ré mineur J.S. BACH
Karl Von Strugger
L'inspiration d'une telle œuvre n'est pas si difficile à trouver. A ses débuts, Bach fut un très grand admirateur de Dietrich Buxtehude , au point de s'absenter plusieurs mois, alors qu'il travaillait pour la ville d'Arnstadt, afin d'aller l'écouter à Lübeck. Les œuvres pour orgue d'Allemagne du Nord de cette époque sont caractérisées par la présence du Stylus phantasticus, dérivé de l'improvisation.
Ce dernier comprend des passages héroïques, aux harmonies recherchées et aux changements soudain de rythme. Ces pièces débutent généralement par une partie où le compositeur fait preuve de beaucoup de liberté. Dans sa composition, la toccata de Bach utilise énormément le stylus Fantasticus.
LES REGISTRES UTILISES POUR CETTE OEUVRE
Registration utilisée pour la toccata :
Grand Orgue : Plenum de 8, anches 8 et 4
Positif : Plenum de 8
Pédale : Bombarde, Soubasse
Accouplements et tirasses.
Registration utilisée pour la fugue :
Grand Orgue : Plenum de 8 (plus anches à la fin)
Positif : Montre, Prestant, Doublette (plus mixtures et anches à la fin)
Pédale : Fonds de 16 et tirasses (plus anches à la fin)
INTERPRETEE ICI PAR KARL RICHTER
La toccata (de l'italien toccare toucher), est une pièce musicale pour instruments à clavier de style improvisé et virtuose — arpèges, traits, pédale, etc. Originellement destinée à permettre à un instrumentiste de prendre contact avec un instrument, cette forme dérive ensuite pour devenir une démonstration du talent de l'interprète et permettre de faire apprécier les qualités de l'instrument.
On dit que cette œuvre, en particulier, pour grandes orgues, de Bach a été écrite afin de mettre à rude épreuve la mécanique des orgues ainsi que le son et la jouabilité de l'instrument.
En effet, on a souvent affirmé qu'avant de jouer sur un instrument, Jean Sébastien Bach tirait tous les jeux de l'orgue afin d'en évaluer la puissance et la suffisance de vent produite par les soufflets. La toccata et fugue BWV 565 de Bach aurait été une œuvre créée à l'origine pour le clavecin puis transposée à l'orgue pour augmenter l'effet spectaculaire.
VANESSA MAE
interprète au violon cette oeuvre grandiose
Du fait de l'ancienneté de l'œuvre, il subsiste de nombreuses inconnues sur les conditions de sa composition. En particulier, la source la plus ancienne conservée est une copie par Johannes Ringck à qui on attribue une réputation sulfureuse. L'idée que BWV 565 puisse être une transcription d'une œuvre pour violon seul a également été émise.
De récents travaux musicologiques attribuent aussi l'œuvre à Johann Peter Kellner.
Cependant, il n'en demeure pas moins qu'un très large consensus ne s'est jamais départi de l'idée que le BWV 565 est bien une œuvre originale de Jean-Sébastien Bach. Certes, œuvre de jeunesse, elle est particulièrement empreinte des influences dont Bach aimait à s'imprégner. Cependant, les indices de la paternité de Bach abondent, la ressemblance avec d'autres œuvres de Bach sont nettes (toccata en mi majeur BWV 566, toccata en do majeur BWV 564, et la formule initiale de trois notes (aller-retour descendant sur deux notes voisines (plus généralement appelé un pincé) est retrouvée dans BWV 538 et BWV 540. De manière générale, la solidité et la longueur de la fugue (notamment le petit labyrinthe contrapuntique allant des mesures 97 à 109) étaient probablement inimitables à l'époque, et ne peuvent que témoigner du génie du compositeur.
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On chantait le Magnificat dans la version en allemand, à Leipzig. Ce Magnificat fut traduit par Martin Luther « Meine Seele erhebt den Herrn », aux vêpres du samedi et du dimanche. Ce choral à quatre voix et même cinq voix issue dans sa voix principale de la psalmodie grégorienne.
Le Magnificat en ré majeur est la réécriture d'un premier, écrit enmi bémol majeur et composé vraisemblablement le 25 décembre 1723.
Sur la première image, il s'agit de Leipzig, ville où Jean Sébastien BACH fut cantor de 1723 à 1750 date de sa mort. Il y a l'église de Leipzig et l'école Saint Thomas.
Je remercie Marie-Marthe pour m'avoir permis d'utiliser son album de voyage vers les lieux où Jean-Sébastien BACH ont vécu et exercer leur art, et pour d'autres musiciens comme Schumann et Mendelssohn et de me permettre de vous les partager.
Johann Sebastian Bach (1685 - 1750)
DER GEIST HILFT UNSRER SCHWACHHEIT AUF
BWV 226
Ces orgues où ont travaillé le grand maître à Leipzig dans cette grand époque baroque et aujourd'hui, nous avons le bonheur d'encore jouir de son oeuvre monumentale.
Ci-dessus, son oeuvre probablement la plus connue, la toccata et fugue en ré mineur interprété sur l'orgue sur lequel il a tant composé !
Dédié à Antilope qui aime les chorales.
Dès cet âge et même avant Jean-Sébastien possédait une solide maturité musicale et en parcourant ses années de travail, la cohérence de ses oeuvres du début jusqu'à la fin de sa vie démontre une recherche profonde qui constitue une encyclopédie harmonique. Il s'est consacré dès son plus jeune âge à la mémoire de l'art musical. On ne sait pas grand chose de lui lorsqu'il avait 20 ans outre son écriture musicale. Il explorera tout ce qu'il est possible d'explorer sans limite ce qui lui donne un éclectisme gigantesque.
Athanasius Kircher est né en mai 1601, en Thuringe, près de Fulda, Allemagne, et vécut jusque novembre 1680 à Rome. Il était jésuite allemand, graphologue, orientaliste, avec un esprit encyclopédique, il est un des scientifiques les plus importants de l'époque baroque. Jean Sébastien Bach s'inspira fort de cet homme qui fit aussi des recherches au point de vue musical.
Kircher nous a laissé un mégaphone de son invention. Il a aussi proposé un système destiné à engendrer des partitions musicales, ce qui fait de lui le père de la musique algorithmique générative. Toujours dans le registre musical, il est l'auteur de propositions d'instruments de musique automatisés (notamment des orgues actionnées hydrauliquement).
Kircher aurait également mis au point un orgue à chats. On rangeait côte à côte, dans des boîtes, des chats dont les miaulements naturels variaient en hauteur. Lorsqu'une touche de l'orgue était pressée, une aiguille s'abattait sur la queue du chat adéquat c'est cruel certes mais il utilisa des chats pour ses expériences.
Jean Sébastien s'inspira du système de figurae et de topoi que le savant Kircher avait codifié dans son "Musurgia Universalis sive Ars Magna consoni et dissoni" (1650). Car Kircher s'intéressa tout particulièrement au style musical et il en répertoria beaucoup et en fit une liste.
Musurgia (v. 2), planche entre les pages 366-367 (exemplaire coloré de l'université de Glasgow). L'harmonie selon Kircher ( à comparer avec les dessins de Robert Fludd)
Musurgia, planche entre les pages 30-31 (exemplaire coloré de l'université de Glasgow). Les oiseaux chantants.
La machine à composer de Kircher
(exemplaire coloré de l'université de Glasgow).
Musurgia (II), p. 343) . Système hydraulique faisant jouer
des automates. Il semble que le système hydraulique produit de l'air qui
est souflé dans les tuyaus des instruments
Tiré du très beau site :
http://www.musicologie.org/Biographies/k/kircher.html
Jean Sébastien était conscient de ce qu'il devait à l'héritage familial et il dresse une généalogie en 1735 (Ursprung der musikaliscBachischen Familie. Et l'on y voit des notes sur 53 membres de sa famille et il y marque aussi les prédispositions musicales de chacun de ses enfants. Ce, pour dire qu'il avait un sens marqué des valeurs et de la famille. Il gardait semble t'il beaucoup de documents pour pouvoir réalisé ce qu'il a fait de ce point de vue.
Outre les documents biographiques que Jean Sébastien possédait et ce qu'il en fit, il possédait aussi toutes les oeuvres musicales des BACH ! Son père lui ayant transmis ses documents en les ayant déjà triés et notamment pour s'en servir pour l'étude de la composition ! Ces documents devinrent un reccueil appellé par son père "Alt-Bachisches Archiv". Jean Sébastien les remit à son fils Carl Emanuel. Malheureusement, cette anthologie fut dispersée mais fort heureusement récupérée au début du XXème siècle !. Cette anthologie comprenait 20 compositions vocales, 9 motets, 6 cantates, 4 arias et 1 lamento que vous pouvez entendre ici et écrit par Johann Christoph Bach (1642-1697).
La famille laissa a Jean Sébastien un beau patrimoine musical qui put lui servir de base, mais malheureusement son père mourut trop vite et Jean Sébastien fut confié à son oncle, le plus connu des Bach à l'époque, puis, son frère qui portait les mêmes prénoms.
Johann Christoph Bach (* Arnstadt, le 6 décembre 1642 - † Eisenach, le 31 mars1703) est un compositeur allemand de la période baroque. Fils de Heinrich Bach, le grand-oncle de Johann Sebastian Bach, il était donc l'oncle de Johann Sebastian. Il était également l'oncle de Maria Barbara Bach, la première épouse de Johann Sebastian Bach.
Organiste à Eisenach, il fut, au cours de sa vie, un compositeur très estimé et, dans la famille Bach, seul Jean-Sébastien parvint à égaler sa réputation. Son frère, Johann Michael Bach (le beau-père de Jean-Sébastien Bach et le père de Maria Barbara) et son premier fils, Johann Nicolaus Bach, étaient également compositeur.
Jusqu'à récemment, quelques unes de ses œuvres furent incorrectement attribuées à Johann Sebastian Bach, notamment la cantate Meine Freundin, du bist schön, inspirée du Chant de Salomon (vous pouvez écouter cette oeuvre splendide dans l'article précédent).
Malgré une carrière brillante, il fut, jusqu'à la fin de sa vie, en proie à de sérieuses difficultés financières, ce qui expliquerait qu'il ne fut pas désigné comme tuteur du jeune Johann Sebastian lorsque celui-ci se retrouva orphelin à la mort de ses parents.
Quant on aime quelqu'un, on veut tout savoir de lui, c'est pourquoi, je me documente de tous ces musiciens que je vous présente et, je vous en partage de que j'en apprends chaque jour.
Si notre Maestro Ludwig van Beethoven fut affligé de surdité et cela de manière tout de même assez précoce, le grand maître Jean Sébastien BACH connu des dommages irréparables au niveau de la vue du fait de l'intensité de ses études musicales durant sa jeunesse (il lisait des partitions la nuit à la clarté de la lune), et, plus tard notre merveilleux maître souffrit durant les dernières années de sa vie d'une grave maladie des yeux qui le rendit complètement aveugle hélàs.
Outre le grand Buxtehude, que Jean Sébastien visita car son oeuvre le fascinait pas le peu de moyen utilisé et les résultats obtenus et qui reste à vrai dire un musicien de choix pour les organistes d'aujourd'hui, Jean Sébastien explora méthodiquement les répertoires d'orgue et de clavecin. Il étudia particulièrement Johann Jakob Froberger, Johann Kaspar Kerll et Johann Pachelbel auquel nous nous sommes déjà vivement intéressé. Et c'est à celui-ci que Johann prêta le plus d'attention. Nous allons nous y attarder un peu en laissant ces articles dans la rubrique de BACH car PACHELBEL dû l'influencer également dans son extraordinaire parcours de Génie musical.
EXACHORDUM APPOLLINIS
Johann Pachelbel
Oeuvre pour clavecin ou orgue
C'est à Eisenach que Johann Pachelbel travailla entre 1677 et 1678 puis il s'en alla à Erfurt jusqu'en 1692 pour s'installer ensuite à Nuremberg là où il était né d'après ce que l'on en voit dans le film "Il était une fois Jean Sébastien Bach".
Jean Sébastien commença d'abord à étudier les Musicalische Sterbensgedancken (Méditations musicales sur la mort (1687)), et il étudia aussi un recueil de quatre partitas de choral composé pour la mort de sa femme et de son fils aîné emporté par la peste de cette année-là, puis il entama l'étude des 10 Hexachordum Apollinis datant de 1699, des arias avec variations.
Il était très lié à la famille BACH et il forma d'ailleurs le frère aîné de Bach Johann Christoph. Jean Sébastien, lui, étudia avec certitude toute la production de partitions pour clavier de cet organiste de Saint-Séverin de Nuremberg. Il le fit même en cachette de son frère et de son oncle.
Si nous venons d'entendre l'Hexachordum Apollinis II, voici le troisième sur les dix réalisés et composés par Johann Pachelbel dont Jean Sébastien fut touché et dont il retira le maximum en étude de ses partitions. Par exemple, la technique de variation applique dans ses arias et dans ses oeuvres liturgiques intéresse au plus haut point le jeune Jean Sébastien et d'ailleurs, il utilisera ces techniques pour ses propres partitas de choral dans dans d'autres pages pour clavier et notamment dans le BWV 989 l'Aria variata en la mineur. On se rend compte, en effet que la matière musicale de cette oeuvre est la même et que les style utilisé provienne de la même matrice.
Le lamento que nous venons d'entendre s'intitule "Ach dab ich Wassens genug hatte" et, dans ces fameuses archives Jean Sébastien retrouva aussi le CANTATE NUPTIAL appellé " Meine Freudin du bist schön".
La famille laissa a Jean Sébastien un beau patrimoine musical qui put lui servir de base, mais malheureusement son père mourut trop vite et Jean Sébastien fut confié à son oncle, le plus connu des Bach à l'époque, puis, son frère qui portait les mêmes prénoms.
Johann Christoph Bach (* Arnstadt, le 6 décembre 1642 - † Eisenach, le 31 mars1703) est un compositeur allemand de la période baroque. Fils de Heinrich Bach, le grand-oncle de Johann Sebastian Bach, il était donc l'oncle de Johann Sebastian. Il était également l'oncle de Maria Barbara Bach, la première épouse de Johann Sebastian Bach.
Organiste à Eisenach, il fut, au cours de sa vie, un compositeur très estimé et, dans la famille Bach, seul Jean-Sébastien parvint à égaler sa réputation. Son frère, Johann Michael Bach (le beau-père de Jean-Sébastien Bach et le père de Maria Barbara) et son premier fils, Johann Nicolaus Bach, étaient également compositeur.
Jusqu'à récemment, quelques unes de ses œuvres furent incorrectement attribuées à Johann Sebastian Bach, notamment la cantate Meine Freundin, du bist schön, inspirée du Chant de Salomon (vous pouvez écouter cette oeuvre splendide dans l'article précédent).
Malgré une carrière brillante, il fut, jusqu'à la fin de sa vie, en proie à de sérieuses difficultés financières, ce qui expliquerait qu'il ne fut pas désigné comme tuteur du jeune Johann Sebastian lorsque celui-ci se retrouva orphelin à la mort de ses parents.
Quant on aime quelqu'un, on veut tout savoir de lui, c'est pourquoi, je me documente de tous ces musiciens que je vous présente et, je vous en partage de que j'en apprends chaque jour.
Si notre Maestro Ludwig van Beethoven fut affligé de surdité et cela de manière tout de même assez précoce, le grand maître Jean Sébastien BACH connu des dommages irréparables au niveau de la vue du fait de l'intensité de ses études musicales durant sa jeunesse (il lisait des partitions la nuit à la clarté de la lune), et, plus tard notre merveilleux maître souffrit durant les dernières années de sa vie d'une grave maladie des yeux qui le rendit complètement aveugle hélàs.
Outre le grand Buxtehude, que Jean Sébastien visita car son oeuvre le fascinait pas le peu de moyen utilisé et les résultats obtenus et qui reste à vrai dire un musicien de choix pour les organistes d'aujourd'hui, Jean Sébastien explora méthodiquement les répertoires d'orgue et de clavecin. Il étudia particulièrement Johann Jakob Froberger, Johann Kaspar Kerll et Johann Pachelbel auquel nous nous sommes déjà vivement intéressé. Et c'est à celui-ci que Johann prêta le plus d'attention. Nous allons nous y attarder un peu en laissant ces articles dans la rubrique de BACH car PACHELBEL dû l'influencer également dans son extraordinaire parcours de Génie musical.
EXACHORDUM APPOLLINIS
Johann Pachelbel
Oeuvre pour clavecin ou orgue
C'est à Eisenach que Johann Pachelbel travailla entre 1677 et 1678 puis il s'en alla à Erfurt jusqu'en 1692 pour s'installer ensuite à Nuremberg là où il était né d'après ce que l'on en voit dans le film "Il était une fois Jean Sébastien Bach".
Jean Sébastien commença d'abord à étudier les Musicalische Sterbensgedancken (Méditations musicales sur la mort (1687)), et il étudia aussi un recueil de quatre partitas de choral composé pour la mort de sa femme et de son fils aîné emporté par la peste de cette année-là, puis il entama l'étude des 10 Hexachordum Apollinis datant de 1699, des arias avec variations.
Il était très lié à la famille BACH et il forma d'ailleurs le frère aîné de Bach Johann Christoph. Jean Sébastien, lui, étudia avec certitude toute la production de partitions pour clavier de cet organiste de Saint-Séverin de Nuremberg. Il le fit même en cachette de son frère et de son oncle.
Si nous venons d'entendre l'Hexachordum Apollinis II, voici le troisième sur les dix réalisés et composés par Johann Pachelbel dont Jean Sébastien fut touché et dont il retira le maximum en étude de ses partitions. Par exemple, la technique de variation applique dans ses arias et dans ses oeuvres liturgiques intéresse au plus haut point le jeune Jean Sébastien et d'ailleurs, il utilisera ces techniques pour ses propres partitas de choral dans dans d'autres pages pour clavier et notamment dans le BWV 989 l'Aria variata en la mineur. On se rend compte, en effet que la matière musicale de cette oeuvre est la même et que les style utilisé provienne de la même matrice.
Pachelbel tant étudié par Jean Sébastien dans son jeune âge, présente la musique comme le "Premier des Arts", un art qui fait écho aux chants des anges et de la course des astres et qui contient aussi toutes les émotions humaines.
Il ne faut pas oublier que Pachelbel vivait encore à une époque où la musique était considérée comme une vérité mathématique. L'école de Leipzig affirmait quant à elle qui tous les plus petits des éléments "exprime" toute la création. Par exemple, "la variation méthodique d'un simple air ou d'une ligne de basse révèle paradoxalement l'unité de l'idée initiale..."
Nous n'allons pas nous priver d'écouter les dix arias de Pachelbel et nous continuerons la route avec le grand Maître BACH dont nous avons tant encore à apprendre.
C'est pour moi un excellent souvenir, puisque j'en ai joué quatre en récital de ces arias de Pachelbel dont celui-ci, j'ai eu un énorme plaisir à les interpréter, je pense que je vous avais d'ailleurs mis un un extrait joué aux grandes orgues.
Quel bonheur d'écouter un oeuvre en lecture directe c'est pourquoi l'ayant trouvé j'y reviens et je sais que cela plaira à plus d'entre un sur musicblog qui rassemble tant de talents musicaux que je salue en passant ainsi que tous les mélomanes et artistes qui partagent leurs oeuvres également : peintres, poètes et vous tous mes amis.
Coline
Les dix Hexachordum Apollinis se termine à six pour l'instant sur la toile mais c'est déjà pas mal pour nous et, nous continuons donc avec le grand maître et cette oeuvre dont nous allons parler. C'est entre 1704 et 1709 que furent composés quatre séries de Partitas sur lequel Jean Sébastien travailla durant longtemps en tant que compositeur et organiste professionnel. C'est donc par l'école de Pachelbel et par l'intermédiaire de son frère aînée que Jean-Sébastien trouva son inspiration, à Lünebourg auprès de son frère en l'an 1700 jusque 1702.