Ses amis tremblaient pour elle, ils l'avaient vues si fragiles, et moi je tremblais aussi dans ses pâleurs diaphanes et ses yeux si fatigués, c'est toujours quelques heures par jours, deux ou trois, qu'elle pouvait un peu s'activer, peu, certes. Jamais d'agacement de sa part à ce sujet : elle trouvait à pallier au fait mais les amis n'osaient plus la contacter c'est eux qui "mourraient de peur" tandis que nous luttions. Si bien que parfois, elle se disait "me voici bien isolée" mais je savais qu'ils pensaient à elle mais n'osait plus... craignant le pire comme beaucoup. La vie est un combat et la santé un trésor. Profitons bien de chaque jour qui passe en y mettant du Bonheur. Elle a parfois pour masquer sa pâleur ajouter quelques fards. Le sens de l'humour, la joie de vivre, les rire n'ont pas manqué un seul jour de tous ces jours de chacun de ces mois longs. Nous attendons maintenant le temps de la vraie convalescence.

Il y a deux choses qu'il faut encore préciser. C'est que durant cette hospitalisation : la neurologue conseille la visite chez un psychiâtre en tant que soutien psychologique. La jeune fille accepta et la maman fut invité à participer à l'entretien. C'est qu'en réalité la consultation fut une véritable mise à l'épreuve pour la jeune fille ; il lui a dit "j'ai peur pour toi dans cinq ans etc." on ne sait pourquoi, l'ambigüité à nouveau, la pression... pourquoi ? ...

Le dernier jour l'équipe avec le grand bonze arriva et expliqua qu'elle ne souffrait pas de neuropathie ce à quoi la maman répondit :"fort heureusement". Ils dirent qu'en fait ils n'avaient objectivé aucune maladie grave mais qu'elle continue son traitement si celui-ci lui faisait du bien qu'ils en avaient fini avec leur travail et donc qu'elles pouvaient rentrer à la maison. Les bagages furent vite faits car il y avait des risques d'intempérie pour le voyage. Les ostéocondensations sur les os furent paraît-t'il bien analysé et vu et semblait d'être rien du tout... Or, les maux de ma fille se situent à ces endroits et tout est parti de là. Ma fille me fit savoir qu'elle avait l'impression qu'ils mentaient ce qui fut confirmés par leurs écrits et leur rapport et la suite de notre histoire. Car il faut vous dire qu'entretemps nous avions consulté un orthopédiste qui nous a dit que pour lui, le problème était neurologue principalement et que donc, "le grand chef" de l'autre clinique, pourtant très compétent nous a t'il dit, s'est trompé !

Le rapport de l'hospitalisation arriva ô surprise ! De touts petits paragraphes pour les choses très sérieuses et puis...

Un scanner du dos montrait une dizaine d'ostéocondensations sur sept vertèbres conclut aussi à des séquelles des traitements du passé. Il fut réalisé suite au fait qu'il fallait réellement savoir ce qu'il en était de ces vertèbres douloureuses ce qui avait été demandé avant l'hospitalisation.

Le rapport donc réduisait les choses médicales les plus importantes à de petits paragraphes. Mais de grands paragraphes décrivaient que mère et fille avaient quitté l'hôpital de leur propre gré, que la consultation chez le psychiâtre avaient été écourtée par elles ce qui était faux, que la jeune fille excédait ses doses de patch (elle n'en n'avait pas à l'hôpital), qu'elle était associable, une page de mensonges et une page complète expliquant en somme ce qu'eux voulaient "la psychiâtrisation du "cas"" !!!  Le psychiâtre estimait qu'il fallait un suivi psychiâtrique sérieux !!!  ... Pas d'antidépresseur, mais un suivi refusé par la jeune fille et sa maman !.

Donc, le rapport concluait à une "psychiâtrisation" de la jeune fille niant tout le reste. C'est-à-dire les séquelles des chimiothérapies du passé notamment (sauf dans un petit paragraphe) . Ce rapport tout rempli d'ambiguïtés, atteignait à la dignité de ces deux personnes et terminait en disant que vu le manque de collaboration de ces personnes il était inutile de poursuivre .... Il disait également que la médecine de la douleur avait été refusée !!! Or, qu'en réalité, l'autre "boss" de la médecine de la douleur n'avait pas respecté sa parole ni donné suite et avait mis en attente tout le monde...

Un médecin téléphona à la maman il y a quelques jours lui disant que sa fille était atteinte d'une polynévrite. Un autre médecin affima que sa fille avait une atteinte au niveau du système nerveux périphérique.

Les trois "boss" dont il est parlé ici dans les cinq articles se connaissent très bien et travaillent activement au Téléthon.

Vous en tirerez vos conclusions de cette histoire. C'est que les menteries sont cette fois prouvées et la maman  qui avait signalé des dysfonctionnements avait donc bien raison. Une consultation chez un autre spécialiste qui prit bien le temps et visionna le scanner demanda :"que fait-t'on pour les ostéocondensations et il cita celle qui était la plus préoccupante sans savoir que c'est par celle-là que les maux avaient commencés"... La maman répondit :"rien !". Il fut extrêmement surpris et ne trouva pas cela normal. Il constata aussi que le rapport spécifiait que ma fille devait aller en revalidation et ce à quoi il fit remarquer que ma fille n'était pas en état d'aller en revalidation... qu'elle avait besoin de soin.

J'ai téléphoné à l'oncologue pour lui poser la question des séquelles notées sur les os des chimiothérapies et traitements du passé : elle me répondit :"mais il y n'y a pas de séquelle" ce à quoi je lui répondis :"mais c'est écrit dans plusieurs rapports.." Mais non, il n'y en n'a pas" Je lui rétorque gentiment mais pourquoi lui donne t'on tel traitement ? Elle me répond "pour un effet placebo"... Je sursaute car le médicament en question n'est pas du tout en effet placebo, mais bien un médicamement pour un problème neurologique qui a donné d'ailleurs une amélioration chez ma fille mais qu'elle a dû arrêter à cause de violents maux de tête ! La pharmacienne m'a confirmé que beaucoup arrêtait à cause des maux de tête. Ce médicament, de plus, a fait réagir deux pays et le producteur de ce médicament a été condamné car ce médicament a provoqué de nombreux suicides... !!! Ma fille en a pris durant un mois, elle remarche, sait remonter et descendre les escaliers pour le moment mais est très vite et trop vite fatiguée ! Tous les examens demandés par mon médecin traitant n'ont pas été réalisés.

Le rapport en question pousse les hauts cris disant que ma fille n'est plus scolarisée depuis près d'un an ! Mais qu'ont t'ils fait pour l'aider ? Sinon nous déstabiliser plusieurs fois ? Et bien mes amis,  une personne voyant tous les dossiers et pas n'importe qui m'a rétorqué "médecin hypocrate hypocrite" !

Les hôpitaux aident à guérir au plus tôt ? Est ce plus intéressant de garder des patients le plus longtemps possible ou bien de les guérir au plus tôt afin que la maladie ne soit pas irréversible. On soigne de reflux d'acidité à la place d'une thiroïde  ou autre diagnostic avec des traitements importants qui ne fonctionnent pas durant trois ans. Qui a fauté ?

Quant on psychiâtrise de cette façon cela fait penser aux méthodes utilisées pour noyer le poisson ou vous savez dans certains cas d'héritage... Les moyens de déstabilisation ne sont jamais des moyens utilisés par des gens honnêtes.

J'ai appris depuis qu'il existe des méthodes autres pour soigner, mais, il y a des investigations à faire ou bien, vu les mensonges, je peux même imaginer que des rapports ont été faussés, je peux tout imaginer. Mais, nous allons aller de l'avant encore, ma fille souffre tous les jours. Le dernier spécialiste a trouvé un antidouleur qui aide un peu et un médicament qui lui permet de souffler un petit peu, mais ses nuits sont dures et les miennes de ce fait aussi. Que deviennent nos grands hôpitaux ? Car deux rapports très importants d'un de ces très grands hôpitaux laisse une phrase dans le vide ... le médecin traitant s'en inquiète et téléphone et constate que cette phrase dit quelque chose de très important tandis qu'un autre rapport met que dans ses antécédents ma fille aurait souffert d'un cancer cérébral !!! Ma fille n'a jamais souffert d'un cancer cérébral !... Bref, vous avez compris que tout cela est un cauchemar qui j'espère s'arrêtera bientôt ! J'avais besoin de le raconter car je trouve tout cela pas normal du tout, y compris dans les comportements et rapports !. Même assez douteux tout cela... et très dysfonctionnant. La nuit passée ma fille a pleuré de découragement, elle qui a si bon moral et est si courageuse : je ne peux souhaiter à tous ces praticiens une bonne et heureuse année pour tous les manques de cohérence et l'inhumanité dont ils ont fait preuve. Je ne les remercie pas pour tout le temps perdu à cause d'eux, oui, elle est actuellement complètement déscolarisée mais, nous n'allons pas nous laisser abattre. Voilà, je vous ai conté la partie la plus douloureuse de notre année 2010.

Coline 2 janvier 2011

Joli montage de fleurs sur un visage, divers textures dont le tissus argenté, un regard particulier dans un décor en noir et blanc. Photo réalisée par ma fille cadette.

"Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome". Voilà ce qu'affirmait Albert Einstein. Un homme de science et de recherche et ses réflexions étaient profondes et logiques.

J'ai confié il y a quelques pages cinq articles expliquant un cheminement : à quoi bon se voiler la face lorsque l'on vit une année difficile ? Faut-t'il cacher les peines pour plaire au monde ? La vie est faite de toutes sortes d'évènements. Notre souhait pour cette année, c'est bien sûr une évolution favorable à tous les points de vue. Nous avons été malmenée et elle le fut.

Derrière sa beauté qui semble délicate se cache un caractère trempé. Lorsque l'on se confie à des personnes ayant une autorité médicale, le rôle est de rassurer et non de déstabiliser. Nous avons connu tant de contradictions mais nous continuons à aller de l'avant. Les préjugés... Les bruits de couloir ou encore les influences ou la pression. Si vous avez lu ces articles, il est sûr que tout n'a pas tourné rond et qu'il y a eut une volonté délibérée de faire le mal sur la souffrance et non réellement un bon vouloir et une promptitude à tenter d'aider selon le serment d'Hypocrate.

Les humiliations c'est la force des lâches face à une personne jeune et affaiblie. Les leçons de la vie sont données dans le sens où l'on constate, une fois de plus, la malveillance gratuite dont peuvent user nos semblables. Elle a cette force d'aller de l'avant. La force intérieure, celle qui est la plus puissante. Tout cela porte à "penser" et "méditer" le monde tel qu'il est. Et voici qu'elle se lance dans les gifs et donc, je vous en partagerai car elle est bien partie dans ce sens.

C'est que souvent dans ces professions-là, on n'avoue pas se tromper. Il y a des meneurs qui ont autorité et, la pression étant, toute personne voulant faire son devoir à fond, ne le fera pas pour une question de "politique intérieure". Ainsi l'on quitte un monde pour aller vers un autre monde plus sain et plus clair : ainsi va la vie, il est parfois si important de changer de direction lorsque les routes deviennent trop difficiles, qu'il y a des ronces ou des fossés où fragilisés, il n'est pas question de s'embourber mais d'aller vers l'avant sur un chemin clair pour y rencontrer des personnes claires qui auront gardé leur idéal et accompliront leur fonction dans la sérénité et la conscience nette d'avoir bien accompli leur travail pour aider un patient à retrouver des forces et toutes ses aptitudes, oui cela est encore possible, bien sûr. Bonne nuit à vous et plus de nouvelles bientôt.

Coline