• 16. Dans les Himalayas rassemblement des Maîtres

     

     

     

     

    15. Dans les Himalayas rassemblement des Maîtres

    Femmes du Cachemire en 1870

    15. Dans les Himalayas rassemblement des Maîtres

    Golden Temple, Cachemire

    Chers lecteurs,

                            Si je m'attarde sur ce livre "La vie des maîtres" et prend le temps de poser les textes écrits par Baird Spalding, au travers d'une histoire qui semble totalement surréaliste, c'est qu'il est pourtant une source de bienfaits et d'éveil intérieur dans les sphères profondes de notre être et les idéaux qui l'habite dans le sens de la Providence. A l'écoute de Dieu respirant dans la Nature et cette petite flamme en nous qui a tant besoin d'être animée, un souffle de vie, un rafraîchissement. Aussi je conseille de vous procurer ce livre à votre chevet. Je m'attarde car j'aimerai notamment retrouver les lieux décrits par Baird Thomas Spalding. Ces recherches semblent déjà avoir été faites mais sans succès semble t'il. Néanmoins je ne perds pas l'espoir pourvu que j'en ai le temps au travers des multiples tâches du quotidien. Votre avis me semble indispensable. Aimez vous la forme utilisée pour la lecture ? Les pages ne sont t'elles pas trop longues ? Dites-moi ce que vous en pensez et je vous répondrai, afin de vous satisfaire vous aussi. Passez un excellent dimanche.

    Coline.

     

    1.23.Quartiers d’hiver dans les Himalayas


    Le lendemain matin, nous quittâmes le village et suivîmes pendant trois jours un sentier qui traversait une âpre région montagneuse dont la population était si clairsemée qu’il nous fallut coucher toutes les nuits sous la tente. Nous n’avions pas emporté de provisions, mais dès que nous avions besoin de nourriture, il y en avait là à portée de la main. À peine avions-nous pris des dispositions pour un repas que des mets abondants apparaissaient pour notre consommation. Jamais nous n’en vîmes la fin, il y en avait toujours un peu de reste.


    Au soir du troisième jour, nous arrivâmes en haut d’une large vallée que nous devions descendre pour arriver au village de notre destination. À partir de ce moment notre route traversa une contrée fertile et peuplée. Nous avions choisi ce village pour y prendre nos quartiers d’hiver parce qu’il était situé au coeur du pays que nous visitions. Nous espérions que cela nous fournirait l’occasion souhaitée de garder plus longtemps un contact quotidien avec les Maîtres. Un grand nombre de personnages que nous avions rencontrés en divers lieux vivaient dans ce village et nous avaient tous cordialement invités à leur rendre visite. Nous avions le sentiment qu’en y passant l’hiver nous aurions de bonnes chances d’observer de plus près leur vie quotidienne.


    Nous y arrivâmes le 20 novembre et fîmes, à partir de ce village, une série d’excursions jusqu’à ce que les chutes de neige eussent rendu les déplacements difficiles. Nous étions très confortablement logés, les gens étaient charmants, et nous nous préparâmes à faire partie de la vie du village. Toutes les maisons nous furent ouvertes, et l’on nous informa que les loquets n’étaient jamais verrouillés, car les habitants considéraient tous les hommes comme des frères.


    Nous fûmes alors invités à partager la demeure de l’une des femmes remarquables du village, que nous avions déjà rencontrée à la frontière.

     

    Comme nous étions bien installés, nous n’éprouvions pas la nécessité de la déranger, mais elle insista en assurant que nous ne la dérangerions pas. Nous emménageâmes donc chez elle avec armes et bagages, et son foyer devint le nôtre pour le reste de notre séjour.
    Je n’oublierai jamais notre première rencontre avec elle dans une petite ville de la frontière. Quand on nous la présenta, nous jugeâmes tous qu’elle n’avait pas plus de dix-huit ans et qu’elle était ravissante. Le lecteur jugera de notre surprise quand nous apprîmes qu’elle avait plus de quatre cents ans et qu’elle était l’une des éducatrices les plus aimées du pays. Toute sa vie était consacrée au service d’autrui. Quand nous eûmes habité chez elle et vécu quotidiennement avec elle, il nous fut aisé de comprendre pourquoi elle était pareillement aimée. Lors de notre première rencontre, nous l’avions vue pendant une quinzaine de jours, mais sa personnalité ne ressortit vraiment que quand nous eûmes vécu chez elle. Il était impossible à quiconque de faire autrement que de l’aimer et de la respecter.


    D’ailleurs, plus nous connaissions les Maîtres ; plus nous les aimions, et les respections. Nous eûmes la possibilité de recouper leurs affirmations au sujet de leurs âges respectifs grâce à des documents tout aussi irréfutables que les présentes notes de voyage. Nous habitâmes chez cette dame et prîmes nos repas à sa table depuis le début de décembre 1895 jusqu’au mois d’avril 1896. Nous pûmes longuement observer sa vie au foyer, et celle de beaucoup d’autres Maîtres habitant le village : Nous les trouvâmes toutes idéales.



    1.24.Fête du réveillon. - Réaction de nos actes sur
    nous-mêmes. - Simplicité de la vie parfaite


    Le temps passa rapidement jusqu’à la fin de décembre. L’année allait se terminer. Nous avions remarqué qu’un grand nombre de personnes affluaient au village en vue d’une cérémonie à laquelle les Maîtres sont pratiquement seuls à assister. Tous les jours on nous présentait des inconnus. Ils parlaient tous anglais, et nous eûmes le sentiment d’être incorporés à la vie du village. 

     

    Un jour, on nous informa que l’événement aurait lieu le soir du réveillon et que nous étions invités. On ajouta que la cérémonie n’était pas destinée aux étrangers. Malgré cela, la réunion n’était pas privée. D’ailleurs, aucune réunion des Maîtres ne l’était. L’assemblée était destinée à réunir ceux qui avaient entrepris le travail spirituel, l’avaient pris au sérieux, et se trouvaient assez avancés pour confirmer leur désir de vivre la vie sainte. Ils étaient venus à l’endroit où ils avaient accepté une conscience plus haute et compris la place qu’elle devait occuper dans leur vie. Certains appelaient cette réunion la Fête du Passage ou Festin de la Pâque. Un rassemblement de ce genre s’effectuait habituellement à cette époque de l’année dans un endroit déterminé à l’avance, en vue d’y fêter l’événement. Cette année, le choix était tombé sur notre village.


    Au matin du jour prévu pour la réunion, l’aurore était brillante et claire, et le thermomètre marquait plus de vingt degrés au-dessous de zéro. Nous étions tous impatients, avec le sentiment que cette soirée apporterait un nouvel appoint aux nombreux événements intéressants de notre voyage.


    Nous arrivâmes au lieu de réunion vers huit heures du soir et trouvâmes environ deux cents personnes assemblées. La salle était superbe et illuminée de la manière décrite précédemment. Nous apprîmes que notre hôtesse serait la maîtresse de maison. Elle arriva peu de temps après nous, et à son entrée
    nous admirâmes tous sa jeunesse et sa beauté. Elle portait une magnifique robe blanche, mais ne cherchait nullement à se faire remarquer. Elle monta tranquillement sur une petite estrade et commença son allocution.

     


    Elle dit : Nous sommes réunis ce soir avec le désir de mieux comprendre la signification du Passage d’un état de conscience inférieur à un supérieur. Nous souhaitons la bienvenue à ceux d’entre vous qui y sont préparés. Au début, vous nous avez suivis par intérêt pour nos oeuvres. Vous les avez d’abord considérées avec étonnement et crainte en les tenant pour miraculeuses. Maintenant vous les regardez
    comme faisant partie intégrante naturelle d’une vie vécue comme elle doit l’être, comme Dieu souhaite que nous la vivions toujours. À l’heure actuelle, vous êtes convaincus que nous n’avons accompli aucun prodige. Vous avez compris le véritable sens spirituel de ce que vous faites.


    Quand la conscience fonctionne sur le vrai plan spirituel, elle interprète toutes les manifestations en les rapportant à l’idéal sous-jacent. Alors la grande signification intérieure en est révélée, et il n’y a plus de mystère, donc pas de prodige ni de miracle. Passer d’un état de conscience inférieur à un supérieur signifie écarter le monde matériel où tout est discorde et inharmonie pour accepter la Conscience de Christ et s’y attacher. Alors tout est beauté, harmonie, et perfection. Telle, est la manière naturelle de vivre, celle qui a été choisie par Dieu pour nous, celle dont Jésus a fourni sur terre un si magnifique exemple. La manière de vivre égoïste est contre nature. C’est le chemin raboteux. Que le chemin de Christ est facile et naturel quand nous l’avons compris ! Quiconque le suit vit dans la Conscience du Christ.


    Nous sommes devant des tables servies. C’est l’unique occasion où nous nous réunissons pour un festin. Ce n’est pas là un festin conforme à l’idée que s’en font les mortels. Il est d’intelligence et d’accomplissement, symbole de la Fête du Passage du temps de Jésus, du Festin de la Pâque, du passage si mal compris de nos jours de la conscience mortelle à celle de Christ. Nous croyons qu’un jour tous les enfants de Dieu s’assoiront pour un festin semblable en comprenant sa signification véritable.


     Nous avons ce soir pour convives quelques êtres qui ont perfectionné, leurs corps au point de pouvoir les emmener dans les royaumes sur célestes et y recevoir les plus hauts enseignements. Ils ont tous vécu quelque temps sur terre sous forme visible, puis ont passé, emportant leurs corps avec eux dans un endroit de la conscience où ils sont invisibles aux mortels, Il faut élever notre conscience à la Conscience du Christ pour pouvoir nous entretenir avec eux.
    Mais ces êtres peuvent revenir vers nous et s’en aller à volonté. Ils peuvent venir instruire tous ceux qui sont réceptifs à leur doctrine, et apparaître ou disparaître à volonté.

    Ce sont eux qui viennent nous instruire quand nous sommes prêts à recevoir leurs leçons, tantôt par intuition, tantôt par contact personnel. Cinq d’entre eux vont venir rompre le pain avec nous ce soir. Parmi eux est une femme que nous aimons tout spécialement, car elle est la mère de l’un de nous et a vécu jadis nous. (Il s’agissait de la mère d’Émile.)

    Rassemblons-nous maintenant autour des tables. Les lumières baissèrent pendant un instant, et tous les convives assis restèrent parfaitement silencieux, la tête inclinée. Puis la lumière se raviva. Les cinq étaient là dans la salle, trois hommes et deux femmes, tous habillés de blanc, tous d’une beauté resplendissante et entourés d’un doux halo de lumière. Ils s’avancèrent tranquillement, et chacun s’assit à la place laissée vide pour lui à l’extrémité d'une des cinq tables. Marie, mère d Émile, prit la place d’honneur à notre table avec notre chef à sa droite et Émile à sa gauche. Quand ils furent assis, les mets commencèrent à arriver. Le repas était très simple, mais excellent, composé de pain, de légumes, de fruits et de noix.


    Les entretiens qui suivirent comportaient surtout des instructions destinées à ceux qui s’étaient réunis en vue de cet événement. Elles furent données en langue indigène, et Jast nous les traduisit. Je ne les reproduirai pas ici car la majeure partie en a déjà été exposée.


    Marie fut la dernière à parler. Elle le fit en un anglais parfait, d’une voix claire et nette. Voici quelles furent ses paroles : Nous employons quotidiennement des forces que les mortels tournent en dérision. Ayant le privilège de les percevoir et de nous en servir, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour les montrer aux hommes. Ceux-ci écartent de leur vie, par leurs pensées, les choses parfaites qui sont à portée de leur main et n’attendent que d’être saisies.

     

    Dès que les hommes se seront approprié ces forces, elles deviendront infiniment plus réelles et vivantes pour eux que les choses matérielles auxquelles ils s’attachent si désespérément parce qu’ils peuvent les voir, les sentir, et entrer en contact avec elles par leurs sens matériels limités. Vous remarquerez que toutes les commodités de cette salle et des chambres que vous occupez, telles que lumière, chaleur, et même les aliments dont vous vous êtes nourris, ont été mises en oeuvre par cette force. Appelez-la rayon de lumière ou autrement. Nous la percevons comme un grand pouvoir universel. Quand l’homme entrera en contact avec cette force, elle travaillera pour lui bien plus efficacement que la vapeur, l’électricité, le pétrole, ou le charbon.

    Cependant, nous la considérons comme l’une des moindres parmi les sources de puissance.
    Elle ne se bornera pas à fournir toute la force motrice utile aux hommes. Elle leur procurera aussi la chaleur nécessaire à tous leurs besoins, en tout lieu et à tout moment, et ce, sans consommer un gramme de combustible. Elle est parfaitement silencieuse, et quand les hommes s’en serviront, elle supprimera une grande partie du bruit et du désordre qui paraissent actuellement inévitables. Elle est à portée de votre main, tout autour de vous, attendant que vous vous en serviez. Quand vous l’emploierez, elle vous paraîtra infiniment plus simple que la vapeur ou l’électricité.


    Quand les hommes seront arrivés à ce point, ils verront que tous les moteurs et modes de locomotion qu’ils ont inventés ne sont que des expédients issus de leurs conceptions matérielles. Ils croient les avoir produits
    eux-mêmes et n’ont donc pu construire que des objets tangibles et imparfaits. S’ils avaient compris que tout vient de Dieu qui s’exprime à travers les hommes, ils ne produiraient que des choses parfaites.
    Cependant, dans leur libre arbitre, ils ont choisi le chemin rocailleux au lieu de comprendre leur filiation avec Dieu et de se servir de tous les dons de Dieu. Ils continueront dans ce chemin jusqu’à ce qu’ils soient, amenés à percevoir qu’il devrait y en avoir un meilleur et que celui-ci existe en effet. À la fin, ils sauront que le chemin de Dieu est le seul bon. L’homme exprimera alors la perfection que Dieu voudrait lui voir exprimer, dès maintenant.


    Ne voyez-vous pas qu’il faut vous concentrer dans le Père qui est en vous, tirer de lui tout ce qui est bon, et faire agir à partir de votre moi divin toutes les forces de votre nature ? Au commencement de toute expression, il y a Dieu le Père, au-dedans de vous. Autrement, vous ne sauriez l’exprimer,
    l’extérioriser. Ici l’un de nous demanda quelle influence nos pensées et nos paroles avaient sur notre vie.

     

    Marie étendit la main, et un petit objet y apparut au bout d’un instant. Elle dit : Je fais tomber ce caillou dans ce bol d’eau. Le point de chute sur l’eau forme un centre d’où partent des cercles concentriques. Ces ondulations s’agrandissent jusqu’à ce qu’elles atteignent la paroi du bol qui forme la limite extérieure de l’eau. À l'oeil, elles paraissent alors perdre leur
     force et s’arrêter. En réalité, dès qu’elles ont atteint les limites de l’eau elles repartent pour l’endroit où le caillou a touché l’eau, et ne se reposent pas avant d’avoir atteint ce centre. C’est la représentation exacte de toutes nos pensées et de toute parole que nous prononçons. La pensée et la parole mettent en mouvement certaines vibrations qui se propagent au loin en cercles toujours distants jusqu’a ce qu’ils embrassent l’univers, elles retournent à celui qui les a émises. Toutes nos pensées et nos paroles, bonnes ou mauvaises, reviennent à nous aussi sûrement que nous les avons émises. Ce retour est le Jour du Jugement dont parle votre Bible. « Chaque jour leur sera un jour de jugement. »


    Le jugement sera bon ou mauvais selon que la pensée ou la parole émise aura été bonne ou mauvaise. Toute idée (pensée ou exprimée) devient une graine. Cette graine d’idée est émise, plantée dans l’âme (maintenue dans la pensée) et devient une conception qui se manifestera ultérieurement sous forme physique. Les idées de perfection produisent la perfection. Les idées d’imperfection produisent l’imperfection.


    Le soleil et la terre combinés produisent avec la même bonne volonté le puissant banian ou la plus petite fleurette, pourvu que la graine de leur espèce soit plantée. C’est ainsi que l’âme et l’esprit répondent à l’appel de l’homme. Celui-ci a reçu ce qu’il a demandé en parole ou en pensée, cela lui a été retourné.

    Le brouillard des pensées matérielles dont l’homme a entouré le ciel est la seule chose qui le sépare du ciel. C’est ce qui a donné naissance au mysticisme entourant toutes les choses divines. Mais le voile du mystère est
    graduellement retiré, et l’on s’aperçoit qu’il n’y a pas de mystère.


    Les fondateurs des diverses organisations cléricales ont trouvé commode d’entourer de mystère les choses de Dieu, espérant ainsi mieux asseoir leur autorité sur le peuple. Mais chacun découvre maintenant que les choses profondes de Dieu sont simplement les objets réels de la vie courante. Sinon à quoi serviraient-ils ? Tout le monde perçoit que l’Église ne fait que représenter la Conscience de Christ dans l’homme, Dieu centre de l’humanité. On aperçoit l’idéal au lieu d’adorer l’idole bâtie par la pensée mortelle.


    Considérez le grand nombre d’organisations hétérodoxes qui surgissent de tous côtés. Elles sont largement diversifiées aujourd’hui, mais conduiront forcément à l’unité. Cette diversité n’est-elle pas justement produite pour amener les Églises à la véritable réalisation de l’unité ? Nous autres, qui avons perfectionné nos corps au point de pouvoir les emmener où nous voulons, avons le privilège de voir le Royaume des Cieux et d’y demeurer. Beaucoup de gens connaissent ce royaume sous le nom de septième ciel et le considèrent comme le mystère des mystères. Là encore, les mortels se trompent. Il n’y a aucun mystère. Nous avons simplement atteint un lieu de conscience où nous sommes réceptifs aux plus hauts enseignements. C’est là que Jésus réside aujourd’hui.


    C’est un lieu de conscience où nous savons qu’en écartant la mort, nous pouvons revêtir l’immortalité. L’homme y est immortel, sans péché, immuable, éternel, semblable à Dieu, tel que Dieu le voit. C’est un lieu où nous connaissons le sens réel de la Transfiguration, où nous pouvons communier avec Dieu et le voir face à face. Chacun peut y venir, recevoir son héritage et être comme nous. Avant longtemps, la conscience générale s’élèvera au plan où nous pourrons parler à l’humanité face à face et la regarder dans les yeux.


    Notre invisibilité n’est que l’élévation de notre conscience au-dessus du plan mortel. Nous ne sommes invisibles qu’aux mortels.


    Nous aimons spécialement à considérer trois événements. Le premier s’est produit depuis longtemps et représente pour vous la naissance de la Conscience de Christ dans l’homme. C’est la naissance de l’enfant Jésus. Nous voyons poindre le second. C’est l’intelligence et l’acceptation par votre grande nation de la Conscience de Christ. Enfin nous aimons à contempler le troisième et dernier, la plus grande des splendeurs, la seconde et dernière venue du Christ, le jour où chacun connaîtra et acceptera le Christ intérieur, vivra et se développera dans cette conscience, et croîtra comme le lis des champs. C’est la Communion finale.
    Tandis que Marie finissait de parler, le choeur invisible recommença à chanter. La salle fut d’abord remplie d’une musique qui se termina par un solennel hymne funèbre.

     

    Puis il y eut un moment de silence, et le choeur reprit avec un joyeux éclat de musique ou chaque mesure se terminait par un boum semblable aux coups d’une grosse cloche. Au bout de douze mesures, nous comprîmes soudain qu’il était minuit et que la nouvelle année avait commencé.


    C’est ainsi que se termina notre première année de séjour avec ces gens merveilleux.

    Page 122 à 129 Extrait de La vie des maîtres de T. B. Spalding

    Note :

    Les anges sont pour certains musiciens et sur cette terre, il nous est difficile de réaliser de telles musiques et pourtant que de chefs d'oeuvre d'inspiration divine. Bien avant l'existence des hommes sur la terre, existait la musique. Nous n'avons rien inventé. L'humain capte des éléments par son ouverture à la beauté et son écoute par des oreilles qui entendent. Cette musique a été évoquée dans différents récits et dans des oeuvres picturales, les anges utilisent différents instruments y compris leur voix. Le choeur des anges est donc une réalité.

     

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  • Commentaires

    6
    Vendredi 10 Novembre 2017 à 00:58

    Bonsoir Seth, Baird Thomas Spalding écrit en 1921 : son livre a tellement de succès qu'il est obligé de le rééiditer plusieurs fois. J'ai traduit les 4 ouvrages présentés. Car il y a plusieurs volumes semblent ils dans ce cas ci. Voilà la traduction pour les livres présentés :

    "Bon état des livres brochés ont des dommages aux épines, coloration mineure, nom écrit sur la première page de tous les livres - s'il vous plaît voir les photosLes 3 premiers livres sont la Vie et l'Enseignement des Maîtres d'Extrême-Orient - Série Sun - 1937 impression du volume 1, 1944 impression du volume 2, 1935 impression du volume 3 - livres très rares!

    Le dernier livre est India Lesson sur la vie et l'enseignement des maîtres de l'Extrême-Orient - 1948 copyright - ce livre a quelques bosses sur les 6 premières pages d'une petite bosse sur la couverture qui a traversé. Il y a aussi une décoloration à la limite de ces premières pages.

    Les 4 livres sont de Baird T Spalding et ont été imprimés chez DeVorss & Co Publishers à Los Angeles en Californie

    C'est un ensemble de livres difficile à trouver. Bien que les dates de copyright soient différentes, les couvertures se ressemblent et la reliure est identique sur chacune d'entre elles.Il y a un autocollant à l'arrière du livre du Tour de l'Inde qui dit "Vendu par Metaphysical Library Chicago Il"

    Les ouvrages sont sans doute rares mais il existe une version en français très ancienne aussi avec des photographies en un seul volume La vie des Maîtres. Il y a eut d'autres écrits ensuite sur l'enseignement de la vie des maîtres. Ces ouvrages ci ne m'intéressent pas car le livre principal relatant les faits et traduits dans la première édition en français il y a quelques dizaines d'années fournissaient également les photographies dont celle de Jast. Comme tu l'as vu le prix est assez élevé de ces quatre volumes d'une part, d'autre part, on n'a pas beaucoup de précision sur Baird Thomas Spalding sur wikipédia par exemple.... Donc, on a tendance à le discréditer ; de ce fait, il est sans doute possible d'avoir d'autres renseignements mais j'ai eu certains ouvrages que je n'ai plus mais je laisse faire les choses si je dois l'avoir en main, celui que j'ai lu il y a un bout de temps. Je te remercie pour ce renseignement.

    Je relis tes mots déposés : il faut essayer de trouver la traduction la plus ancienne de ce Livre avec les photos incluses car, il est des mystères maintenant cachés  je donne un exemple  à la f..c on vend le bardö Thödol où il manque des pages !! Je connais très bien le bardo Thodol : les pages manquantes sont les plus importantes ! Pourquoi fait on cela de nos jours ? Par contre, à la f..c aussi on vend le Bardö Thödol très bien traduit et complet. Je ferai un article là dessus prochainement afin que, lors d'un achat de ce livre précieux, les pages soient incluses et je les montrerai ici. Les techniques de méditations permettent réellement d'expérimenter des forces remarquables. Tu évoques la Conscience et état de Conscience : il s'agit bien de cela ! En réalité, on trouve des fragments de vérité divine dans divers enseignements. Dans les Védas il est écrit que Dieu descend sur terre plusieurs fois en diverses incarnations pour aider cette planète ci surtout lorsqu'elle est en grande difficulté. Krishna et tous les autres. Cependant, le Christ Jésus laisse aussi des traces anciennes et récentes (apparition) partout dans le monde et se manifeste encore aujourd'hui. La main de l'homme sur la religion a fait en sorte, par le pouvoir dominateur des êtres avides de pouvoir, de déformer certains données. Mais, celui qui cherche avec son âme , avec son coeur, trouve des réponses à ses questions. La pratique de méditation et de prières est tellement importante qu'ils ont un impact profond sur l'ouverture de notre conscience et vers l'union avec Dieu ce qui est appellé dans la religion catholique : l'oraison (de Sainte Thérèse d'Avila) mais cette pratique était bien connue longtemps avant en Indes !! Dans le livre le Château intérieur de Thérèse d'Avila, je ferai un article bientôt, Thérèse fut corrigée dans ses écrits par l'église mais je donnerai mon avis sur ses écrits en sachant qu'elle est sainte (rishi en sanskrit) , elle savait elle sa sincérité et ses obligations de voeux puisqu'elle avait souscrit un contrat avec l'église catholique et soumis à leurs façons de procéder : elle ne prend aucun raccourci pour permettre une oraison directe, ce que ne fait pas le Saint Paramahamsa Yogananda.. mais non plus d'autres ayant écrit bien avant lui. L'Himalaya recèle de grandes choses et de grands évènements. La suite des articles démontrera des mystères dont on révèle de plus en plus (puisque nous vivons au temps des révélations : apocalypse signifie bien "révélations" (dans divers domaines)). C'est un domaine tellement vaste qu'il est même des choses si on les connaît il vaut mieux les taire car Jésus Christ disait :"Ne donnez pas de perles aux pourceaux". De nos jours Seth tout est bon à marchander ou utiliser à des fins qui peuvent aussi être négatives ou à des fins de lucre excessif ou de lavage de cerveau. Ici nous sommes libres dans notre tête, notre esprit, de ressentir indépendamment de tout mouvement, de ressentir la bonté divine et ses fruits, les fruits de nos actions et de notre liberté a travers du divin de nous abandonner à la Providence à ce qui régit la Vie elle même. J'essaye de globaliser au travers de divers articles un ensemble qui s'avèrera c'est pour cela qu'un site est en construction : non pas que j'innove, mais restons libre car aux yeux du Créateur et c'est mon humble avis, chacun nous sommes précieux et comme le disait le Christ Jésus :"je connais chaque étoile par leur nom". Les étoiles sont innombrables et les êtres vivants aussi. A bientôt @plusss Amitiés.

    5
    Dimanche 5 Novembre 2017 à 21:56

    Bonsoir Seth, Jusqu'à présent dans ma relecture du Livre des maîtres, je n'ai aucune piste pour le trajet qu'aurait fait cette équipe de chercheurs donc, c'était à ce sujet que j'aurai aimé que tu puisses peut être recherché avec moi. Il faudrait, si tu veux l'acquérir ce livre, essayer d'avoir la première édition de la traduction, donc l'édition la plus ancienne en français afin que tu ais des images : moi je ne l'ai plus hélàs, la vie a fait que j'ai dû laissé des livres précieux lors d'un voyage. Mais, là justement je vais poster des articles sur les traces de Jésus en Asie car j'ai retrouvé des éléments qui me paraissent réellement intéressantes. D'autres part, je suis sûre que les maîtres tels que ceux décrits dans ce livre, existent encore de nos jours. Je ne peux pas sur internet étayé ce que j'affirme et donner des détails. Juste peut être celui-ci, que l'on retrouve aussi dans le Sri Bhagavatam : il existe d'autres mondes, des planètes spirituelles et d'autres formes de vie. Le temps me manquent pour faire tout ce que je voudrai et aller plus vite ici. Reçois toute mon amitié fraternelle ! A tout bientôt. Coline

    4
    Lundi 30 Octobre 2017 à 14:12

    Bonjour Seth, Il se fait que le Christ a séjourné en Asie et se retrouve dans la majorité des temples bouddhistes et hindouistes comme étant reconnu comme le plus grand des boddhisattvas ! De ce fait, il demeure bien Vivant au-delà de la "chrétienté" comme étant bien Vivant et honoré ! J'ai découvert cela il y a au moins trente années au Shri Lanka où dans les villages les plus reculés se trouvaient des lieux de Méditation aménagés avec le Christ et Marie, les bouddhas... Donc, le Christ est universel. Lorsque Thérèse d'Avila écrit le "Château intérieur" expliquant l'Oraison, bien longtemps avant l'hindouisme exprimait la méditation et l'état d'Union : le Samadhi. Donc en réalité, rien n'appartient aux religions et aucun monopole en ce qui concerne la Mère universelle, elle apparaît partout sous différentes formes et, d'ailleurs se maniifeste encore dans le monde entier. Nous sommes donc tous unis vers ces possibilités. Quant à la Vie des Maîtres, il fut écrit dans une période où la Théosophie était l'apanage de l'Europe, très en vogue en France. BaIRD t; Spalding avait t'il gardé ses notes ? Nous retrouvons que très peu de photos d'époque. Ses souvenirs sont ils complètement fidèles aux dires des Maîtres ? A lire et à relire, le livre reste édifiant et nous revient à la mémoire dans l'essence même de la pensée divine. Là je le relis en profondeur pour tenter d'avoir le plus de renseignements possibles quant aux lieux et je me permets d'ajouter des notes car des indices matériels peuvent aussi nous mettre des pistes exprimant la véracité de ce récit mis de nombreuses fois en doute et, je ne compte pas en rester là : la vallée de l'Indus est encore remplie de temples et de palais par exemple. Outre le contenu extrêmement édifiant, si les aspects matériels du voyage t'intéresse dans les détails, si ru veux collaborer, je ne demande pas mieux. Amitié Philippe A bientôt *****Coline

      • Seth
        Lundi 30 Octobre 2017 à 20:36

        Bonsoir Coline,

        Je ne sais plus de quelle manière j’ai entendu parler que le Christ avait séjourné en Asie..... une période inconnue de la vie du Christ jusqu’à ses 30 ans..... ?, 

        Les lignes en caractères gras sont d’une importance où l’on a le sentiment d’une vérité à découvrir ...... intuitivement .... un sentiment d’être en concordance intérieure..... sans preuves... étrange sentiment !! 

        Je comprends mieux tes explications avec tant d’aisances et dont tu m’avais parlé , il y a un certain temps... depuis qu’on se connait.... le fait que tu as été au Shri Lanka... et la profondeur de ta croyance....

        Je te remercie pour une réponse aussi détaillée et pleine de je veux en savoir plus.... 

        Collaborer ...oui mais de quelle manière ? comment peut on avancer ensemble sur un sujet aussi .... pationnant ..... Padre Pio m’a beaucoup impressionné .... il y a bien un lien profond avec ce livre....

        le Christ en lui....

        Je vais acheter ce livre .... mais l’édition d’aujourd’hui est t’elle proche de l’original ??   ...  mais je continue de lire tes pages.... tes écrits ajoutés sont trés intéressants.....

        A+++++++ Philippe/Seth  Amiitié

        NB: j’espére que tout va pour le mieux toi et tes enfants.... la santé avant tout.... avec l’ancien blog j’avais bien de vos nouvelles...

         

    3
    Seth
    Dimanche 29 Octobre 2017 à 16:50

    Bonjour Coline

    je lis avec beaucoup d’attention ces pages de ce livre.......il me vient une question du fait qu’on parle du Christ , de la conscience du Christ..... et tout se passe dans l’hymalaya ? .... où le christianisme est si peu vivant ......

    mais je me dis toutes les croyances si différentes dans leur expressions explications.... finalement, hors la prise « en main » par l’homme , se tourne toujours vers cet état de conscience , ce même sentiment intérieur inexplicable concrètement à cause du matérialisme..... qui nous limiterait en le prenant pour l’idéall

    on parle tous de la spiritualité, la même,  avec des mots si différents .... pourquoi ne pas parler du christianisme en voyageant dans l’Hymalaya , par leurs vies.... leur conscience en fait identique à la notre"

    ......

    il n’est pas  nécessaire de s’approprier pour telle ou telle sensibilité un tel livre..... on peut tous garder notre liberté d’approche... qui appartient à chacun de nous... Et   « notre science d’aujourd’hui » ne cherche t’ elle pas leur part spirituelle dans le quantique..... moyen matériel ?,,,?? 

    On a un sacré/Sacré chemin à faire!!!!

    bonne fin de journée A++++ amitiés 

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