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    Résultat de recherche d'images pour "Alcazar en 1886"

     

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    Affiche pour l'Alcazar dans les années 1920

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    Affiche de l'Alcazar datant de 1912

    Paroles de Lucien Delormel et Léon Garnier, musique de Louis-César Désormes
    Une chanson qui fait penser immanquablement au Général Boulanger, bien qu'à l'origine elle n'aie rien eu de politique. C'est Paulus qui sous le coup d'une étrange inspiration patriotique, en modifia un vers en la chantant le soir du 14 juillet 1886 à l'Alcazar. "Moi, j'faisais qu'admirer, la fière allure de nos troupiers" devint "Moi, j'faisais qu'admirer, Not'brave général Boulanger". Dans la salle, c'est du délire. Boulanger symbolisait alors le renouveau de l'armée et la revanche que tout le monde souhaitait. On le surnommait d'ailleurs "Le général La Revanche". La chanson survivra au suicide de de son héros de circonstance et restera une des plus polulaires rengaines à la gloire de l'armée jusqu'en 1914.
    voir aussi : http://www.chanson.udenap.org/50_chan...

    interprétation : Georgius (1950) http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgius

    Je suis l'chef d'une joyeuse famille
    D'puis longtemps j'avais l'projet
    D'emmener ma femme, ma sœur, ma fille
    Voir la revue du quatorze juillet
    Après avoir cassé la croûte
    En chœur nous nous sommes mis en route
    Les femmes avait pris l'devant,
    Mois, j'donnais l'bras à belle-maman
    Chacun d'vait emporter
    D'quoi pouvoir boulotter,
    D'abord moi, j'portais les pruneaux
    Ma femme portait deux jambonneaux
    Ma belle-mère comme fricot
    Avait une tête de veau
    Ma fille son chocolat
    Et ma sœur deux œufs au plat.
    Refrain:
    Gais et contents
    Nous marchions triomphants
    En allant à Longchamp
    Le cœur à l'aise
    Sans hésiter
    Car nous allions fêter
    Voir et complimenter
    L'armée française !

    Bientôt d'Longchamp on foule la p'louse
    Nous commençons à nous installer
    Puis j'débouche les douze litres à douze
    Et l'on s'met à saucissonner
    Tout à coup, on crie "Vive la France"
    Crédié ! C'est la r'vue qui commence !
    J'grimpe sur un marronnier en fleurs
    Et ma femme sur l'dos du facteur
    Ma sœur qui aime les pompiers
    Acclame ces fiers troupiers
    Ma tendre épouse bat les mains
    Quand défilent les Saint-Cyriens
    Ma bell'-mère pousse des cris
    En r'luquant les spahis
    Moi j'faisais qu'admirer
    Not' brave général Boulanger !

    Refrain

    En route j'invite quèqu's militaires
    A v'nir se rafraîchir un brin
    Mais à force de licher des verres
    Ma famille avait son p'tit grain
    Je quitte le bras de ma belle-mère
    Je prends celui d'une cantinière
    Et le soir, lorsque nous rentrons,
    Nous sommes tous complètement ronds
    Ma sœur qui était en train
    Ramenait un fantassin
    Ma fille qui avait son plumet
    Sur un cuirassier s'appuyait
    Ma femme sans façon
    Embrassait un dragon
    Ma bell'mère au petit trop
    Galopait au bras d'un turco !


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