• BWV 565 Sublime TOCCATA ET FUGUE EN ré mineur de Jean Sébastien BACH

    BWV 565 Sublime TOCCATA ET FUGUE EN ré mineur

     

     

     

    TOCCATA ET FUGUE en ré mineur J.S. BACH

    Karl Von Strugger, la meilleure interprétation actuelle de l'oeuvre

     

           

     

    A ses débuts, Bach fut un très grand admirateur de Dietrich Buxtehude, au point de s'absenter plusieurs mois, pour le rencontrer en s'y rendant à pieds sur des dizaines de kilomètres alors qu'il travaillait pour la ville d'Arnstadt, afin d'aller l'écouter à Lübeck. Les œuvres pour orgue d'Allemagne du Nord de cette époque sont caractérisées par la présence du Stylus phantasticus, dérivé de l'improvisation. Ce dernier comprend des passages héroïques, aux harmonies recherchées et aux changements soudain de rythme. Ces pièces débutent généralement par une partie où le compositeur fait preuve de beaucoup de liberté. Dans sa composition, la toccata de Bach utilise énormément le stylus phantasticus.

    La toccata  (de l'italien toccare toucher), est une pièce musicale pour instruments à clavier de style improvisé et virtuose — arpèges, traits, pédale, etc. Originellement destinée à permettre à un instrumentiste de prendre contact avec un instrument, cette forme dérive ensuite pour devenir une démonstration du talent de l'interprète et permettre de faire apprécier les qualités de l'instrument.

    Klaus Eidam avance l'hypothèse que l'œuvre de Bach a été écrite afin de mettre à rude épreuve la mécanique des orgues ainsi que le son et la jouabilité de l'instrument. En effet, on a souvent affirmé qu'avant de jouer sur un instrument, Jean-Sébastien Bach tirait tous les jeux de l'orgue afin d'en évaluer la puissance et la suffisance de vent produite par les soufflets. 

    La toccata et fugue BWV 565 de Bach aurait été une œuvre créée à l'origine pour le clavecin puis transposée à l'orgue pour augmenter l'effet spectaculaire. La Toccata et fugue en ré mineur BWV 565, est fut écrite entre 1703 et 1707. 

    Des recherches ont tenté d'approfondir la réelle paternité de l'oeuvre mais il est certain qu'un très large consensus ne s'est jamais départi de l'idée que le BWV 565 est bien une œuvre originale de Jean-Sébastien Bach. 

    Cette œuvre de jeunesse est particulièrement empreinte des influences dont Bach aimait à s'imprégner. Cependant, les indices de la paternité de Bach abondent, la ressemblance avec d'autres œuvres de Bach sont nettes (toccata en mi majeur BWV 566, toccata en do majeur BWV 564), et la formule initiale de trois notes (aller-retour descendant sur deux notes voisines (plus généralement appelé un pincé ) est retrouvée dans BWV 538 et BWV 540. De manière générale, la solidité et la longueur de la fugue  (notamment le petit labyrinthe contrapuntique allant des mesures 97 à 109) étaient probablement inimitables à l'époque. 

    Cette oeuvre est articulée en trois parties :

    1. Un épisode de 29 mesures, constitué de gammes, arpèges du style du récitatif avec des accords dissonants sur une toccata en prestissimo.

    2. La fugue contient 97 mesures en forme de toccata dans les mesures 59 à 85.

    3. La conclusion avec les mesures 127 à 143 retournant au style récitatif avec l'indication "expressis verbis" avec presto, vivace, molto adagio.

    L'inspiration d'une telle œuvre n'est pas si difficile à trouver car, à ses débuts, Bach fut un très grand admirateur de Dietrich Buxtehude,  au point de s'absenter plusieurs mois, alors qu'il travaillait pour la ville d'Arnstadt, afin d'aller l'écouter à Lübeck. Les œuvres pour orgue d'Allemagne du Nord de cette époque sont caractérisées par la présence du "Stylus phantasticus", dérivé de l'improvisation. Ce dernier comprend des passages héroïques, aux harmonies recherchées et aux changements soudain de rythme. Ces pièces débutent généralement par une partie où le compositeur fait preuve de beaucoup de liberté. Dans sa composition, la toccata de Bach

    La toccata (de l'italien toccare toucher), est une pièce musicale pour instruments à clavier de style improvisé et virtuose — arpèges, traits, pédale, etc. Originellement destinée à permettre à un instrumentiste de prendre contact avec un instrument, cette forme dérive ensuite pour devenir une démonstration du talent de l'interprète et permettre de faire apprécier les qualités de l'instrument.

    Klaus Eidam avance l'hypothèse que l'œuvre de Bach a été écrite afin de mettre à rude épreuve la mécanique des orgues ainsi que le son et la jouabilité de l'instrument : en fait cette oeuvre lui servit d'exercice afin d'utiliser le maximum d'effets sonores et de technique liée à l'orgue pour laquelle elle fut créée bien sûr . En effet, on a souvent affirmé qu'avant de jouer sur un instrument, Jean-Sébastien Bach tirait tous les jeux de l'orgue afin d'en évaluer la puissance et la suffisance de vent produite par les soufflets pourtant, paraît-il que cette  toccata et fugue BWV 565 de Bach fut une œuvre créée à l'origine pour le clavecin puis transposée à l'orgue pour augmenter l'effet spectaculaire. Est ce réel ? Deux interprétations à ce niveau. J.S. Bach savait il qu'il utilisait le "stylus phantasticus" ? Il n'est pas dit.

    "« Le stylus phantasticus, propre aux instruments, est la plus libre, et la moins contrainte des méthodes de composition. Il n'est soumis à rien, ni aux mots, ni aux sujets harmoniques ; elle a été créée pour montrer son habileté, et pour révéler les règles secrètes de l'harmonie, l'ingéniosité des conclusions harmoniques, et l'assemblage fugué. Il est divisé en ces formes qu'on appelle fantaisie, ricercar, toccata, sonate" exprime le créateur de cet expression Athanasius Kircher, jésuite.

    Johann Matterson écrit à ce sujet :

    "Dans ce style, la manière de composer, de chanter et d'exécuter est la plus libre, la moins contrainte qui se puisse imaginer, pour qui y découvre d'abord telle idée et ensuite telle autre, du fait qu'on n'y est lié ni par les mots, ni par la mélodie, seulement par l'harmonie, de sorte que le chanteur ou l'exécutant peut en jouer avec habileté. Toutes sortes de progressions par ailleurs inaccoutumées, d'ornements cachés, de tours et de colorations ingénieux sont amenés sans souci d'observer la mesure ou la tonalité, sans considération pour ce qui est placé sur la page, sans thème ni ostinato formel, sans thème ou sujet à mener à bien ; ici rapide et là hésitant, tantôt à une voix, tantôt à plusieurs et de temps à autre en retard sur la battue, sans mesure du son, mais non sans se montrer tout entier résolu à plaire, à surprendre et à étonner."

    Vous trouverez la partition complète en PDF ici  Il est possible que par la suite, je puisse vous mettre des liens PDF autres, mais il n'est pas sûr que ce soit ici la partition réellement complète mais une partie seulement car à l'écoute : il y a une répétition de la toccata à la trompette et je puis vous assurer qu'il n'y a rien en ce sens qui constitue l'idée du maître Johann Sebastian Bach.

    BWV 565 Sublime TOCCATA ET FUGUE EN ré mineur de Jean Sébastien BACH

     

     

     

     

     

     

     

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