• ANTONIO VIVALDI, RV 714 La fida ninfa

    Blog de colinearcenciel :BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, UN MERVEILLEUX COMPOSITEUR : ANTONIO VIVALDI XXV

    Charles VI, empereur Autriche,

    Tableau de Martin van Mytens le jeune

    L’empereur avait en vue de faire du port franc de Trieste, possession autrichienne au fond de l’Adriatique, la porte des territoires autrichiens et de l’Europe centrale vers la Méditerranée, et donc de concurrencer directement Venise qui jouait ce rôle depuis des siècles.

    Il était venu sur place pour établir les bases de ce projet, et rencontra le compositeur à cette occasion — on ne sait où exactement. Le séjour de Vivaldi auprès du souverain aurait pu durer deux semaines, selon une lettre de l’abbé Conti à Madame de Caylus, qui rapporte : « l’empereur a entretenu longtemps Vivaldi sur la musique ; on dit qu’il lui a plus parlé à lui seul en quinze jours qu’il ne parle à ses ministres en deux ans ». L’empereur fut certainement enchanté de cette rencontre : il donna à Vivaldi « beaucoup d’argent », ainsi qu’une chaîne et une médaille d’or, et il le fit chevalier.

     On ne sait pas, toutefois, si cette rencontre fut suivie d’un possible séjour à Vienne voire à Prague, d’un engagement officiel ou d’une promesse de poste dans la capitale impériale.

    Ces années d’intense activité furent suivies d’une nouvelle période où les faits et gestes de Vivaldi sont pratiquement inconnus, à part son déménagement en mai 1730 dans une maison près du Palazzo Bembo, dont les fenêtres donnaient sur le Grand Canal ; période pendant laquelle le compositeur voyagea probablement à travers l’Europe, ne reparaissant à Venise qu’à partir de 1733.

    Peu d’œuvres sont datables de manière sûre des années 1729 et 1730. Les quelques opéras composés jusqu’en 1732 furent montés hors de Venise (Alvilda, Regine dei Goti à Prague et Semiramide à Mantoue en 1731, La Fida Ninfa à Vérone et Doriclea à Prague en 1732).

     

     

    Par cette oeuvre La Fida Ninfa RV, nous reconnaissons les accents typique à l'oeuvre merveilleuse

    d'Antonio Vivaldi

     

    La fida ninfa est un opéra d'Antonio Vivaldi dont vous entendez un extrait ci dessus. Après un long chantier d'une douzaine d'années, le nouveau Theatro Filarmonico fut prêt pour l'inauguration en 1730  avec la représentation de La fida ninfa dans une version mise en musique par Orlandini. L'inauguration fut repoussée de deux années et donc la cérémonie fut interdite par le pouvoir vénitien. La Philharmonique de Vérone passèrent commande d'une nouvelle version de La fida ninfa à Vivaldi qui travailla sur ce texte écrit trente ans auparavant par le marquis Maffei.  Ce dernier dépensa lui-même des sommes importantes pour monter l'opéra et organiser les festivités de l'inauguration.

     

    Résultat de recherche d'images pour "le marquis Maffei"

     

     

    Le Marquis Scipione Maffei (1675 à 1755), italien  écrivain et critique d'art italien, auteur de nombreux articles et pièces de théâtre

    L'œuvre de Vivaldi rencontra le succès et grâce aux liens tissés à cette occasion, l'Académie de Vérone confia au compositeur la fonction d'impresario du théâtre en 1735. 

     

     

    « 29. Le parfait Bonheur30. Dès que l'être réalise »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :