Ouvrir la porte de notre coeur
Là où la vie coule éternellement
Il faut arriver à prendre la clenche
Entrer dans cet espace inconnu
Chercher cette porte existante
En bannissant tout raisonnement
Autre que l'inssassiable Amour
Que tu déployes sur les horizons de l'aube
Sur les étendues crépusculaires
Etre vivant en sachant que l'on est mort
Et que l'on vit d'une autre vie déjà
Non pas dans les tourbillons étourdissants
Mais dans la densité de chaque instant
Ne confondant point cette âme et ce corps unifiés
En une seule et unique entité.
Passagère ou passager j'ai des ailes
Là tout à l'intérieur dans le temple de mon château
Et toutes fenêtres ouvertes au gré de mon bon gré
O que bien sûr je puis m'envoler !
Ainsi nous semble t'il être prisonnier
Lorsque l'on se compactise dans la confusion
L'obscurité des angoisses et des lourdeurs
Les gourmandises, les errements, les insassiables désirs
Transformés en voracité tenace, le regard fixé sur
Des choses sans objet
Fugaces et passe le temps d'une horloge simplement terrestre
Où l'on se rallie aux sens physiques et sans espace
Sans rafraîchissement de l'aération
Aération pleine, souveraine, les ailes...
L'âme subtile, se rappelle à notre intellect
Et l'intellect transmet à la conscience
La conscience transmet à l'intelligence
L'intelligence se rallie à la conscience
La conscience omniprésente du regard intérieur
Sur tout cet extérieur, reflet, reflet, simple reflet
Flou, confus comme une ombre peut l'être
Et, en un gymnastique gymnopédique
Les éléments se transmettent les uns autres autres
Un vase contenant un diamant inaltérable
Puis le vase se brise, le diamant est un feu dévorant
Qui jamais ne dévore : non jamais !
Il enlumine, il rayonne, il éclaire les jours et les nuits
Il ne s'éteind jamais et jamais ne se meurt
Il suit sa trajectoire au quatre saisons inaltérablement
Autour de lui s'accrochent des amas de matières
Qui fondent et se refondent
S'agglutinent parfois ou semble s'agglutiner
Puisqu'il semble disparaître mais ne disparaît pas
Il n'a qu'une loi pour lui : celle de l'Amour
La loi du coeur, la loi du Choeur
Absolue, ultime bonheur,
Il est le fil conducteur
© Colinearcenciel