LE TEMPS, LES SEMAINES
Si court le temps qui coure
Si dense le temps de l'amour
Cet amour au pluriel
Et lorsqu'il s'agit d'elles
Mes pensées sont accrochées à leurs âmes
Plus encore je sens comme une maman
Et une maman à cette flamme
Une flamme dont elle ne sait la force
Mais c'est une force surhumaine
Lorsqu'au bout de cent vingt semaines
A veiller et ne point dormir
Il fallait tant réfléchir à veiller
Aux dangers et les éviter
Comme une vierge et sa lampe, ses huiles bien rangées
Il fallait bien qu'un Dieu descendent sur terre
Pour continuer à vivre
Avoir cette allure parfois déchaînée
Malgré vous, le regard des gens
Parfois bien méchant
Qui vous assassine
Et bien plus et l'on n'oublie jamais les lâchetés
O le temps n'efface rien
Lorsque tout s'est bousculé violemment
On dit qu'il arrange les choses
Mais cela est bien autre chose
Il y a de ceux qui demanderont pardon
Lorsqu'ils seront ouverts par la lumière
Celle du Ciel bien sûr
Celle à qui l'on doit tout
Sauf la misère.
©ColinearCenCiel, 7 mai 2010