• 68. La nuit des jours

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    La nuit des jours aux fenêtres fermées de rideaux colorés de poupées, bijoux et contes de fées soulagent ses paupières de son regard blessé.

    Et le soir, sans lampes allumées, il lui faut le silence pour encore se reposer. Le large abîme éclairé d'étoiles avec au fond du coeur un mot qui résonne sans cesse "Amour". 

    Et même au travers des larmes que la douleur provoque, la tendresse reste vive ainsi que la douceur.

    Les rêves s'allongent ainsi que les pensées ; ils traversent le temps des longs jours où le temps n'existe plus confondu aux nuits et tout est inversé et mélangé : le temps précieux échappe à l'emprisonnement des heures et des secondes.

    Et c'est une vie lente où le moindre mouvement prend toute son importance.

    ©Colinearcenciel

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