• 52. LA NUIT ETOILEE

     

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    LA NUIT ETOILEE

    Au seuil de l'aurore ô belle nuit suprême

    Tu offres tes lueurs dociles étoilées,

    Aux âmes qui se sentent abandonnées

    Et portent en elles de lourdes peines,

    Une consolation !

    .

    Mais qui d'entre nous

    En telles occasions pourraient  remplacer

    De si grandes merveilles et de si douces beautés

    Discrètes dans l'infinitude de l'infini des mondes

    .

    Il est de si lourds fardeaux aux inconsolables...

    Que sommes-nous  face à cette coupole mystique ?

    .

    Il est de si grandes misères et des larmes océaniques

    Des sécheresses au fond des puits...

    Les saisons nous les connaissons aussi

    .

    Au fond de notre cœur pour ceux qui ont la chance

    Des visitations, le cloître est un délice

    La nature recèle encore tant de secrets...

    Des baumes, des élixirs de suavité

    Des activités profondes de la terre sous les âpres hivers

    Tout semble immobile et pourtant...

    L'automne recèle notre dépouillement...

    Cette humilité qui nous met à nu face au monde entier

    O Bénédiction que cette  haute vertu !

    Et cet hiver qui nous oblige à nous couvrir bien chaudement

    A vivre plus longtemps à l'intérieur, entre les murs de nos temples

    Auprès de la chaleur que nous avons construite pour nous protéger de ses rigueurs,

    Ses froidures, aux gerçures des âmes blessées, gémissantes des douleurs

    Qui semblent immortelles ...

    .

    Et le temps s'allonge, l'esprit semble se rétrécir

    Faut il crier : »Où es tu toi qui a promis cette terre promise ! »

    Le silence de la bise répond mais au plus profond de la pieuse coupe

    Faut il braver la mort avec supplication ?

    Ou fermer son œil mortel pour écouter dans le silence ...

    La grâce de la Délivrance ?

    .

    Le printemps phénoménal offre ses éclosions de fleurs

    Préparant ses fruits gracieux et les jardins des grâces

    Et c'est en plein été que les étoiles semblent briller plus fort

    Qu'elles se font filantes aux vœux que l'on prononce

    Harmonie, les saisons ne nous éloignent point de vos sonorités

    La nature sait toujours nous chanter ses secrets chuchotements

    L'illumination ouvre les oreilles, plus sensible deviennent t'elles

    Aux traversées infernales des enfers belliqueux

    Harmonie, tu te déplaces en silence : les étoiles se taisent

    Et ont tant à nous dire sous les voies lactées

    .

    Au sein de notre terre il est un feu gigantesque !

    Au sein de notre cœur il est une immortelle flamme

    Que rien ne peut éteindre !

    .

    Les mondes infernaux ont tenté d'y jeter le boisseau

    Et d'y jeter des flèches et des couteaux

    .

    Elle est ravie la ravissante au feu de son âtre

    Elle y danse avec jubilation

    Aux crépitements des étoiles furtives de ce bois sans excuses

    Qui semble gémir et cracher, toussoter ridiculement 

    Là juste à côté, de l'autre côté parallèlement perpendiculaire

    A la perplexité foudroyante des hébétés endormis

    Après leur cent dix mille sottises et sortilèges !

    Les étoiles n'en rient pas et ne s'en fendent jamais !

    Elles n'ont aucune admiration pour ces lamentables spectacles

    Elles demeurent Trésor du Pauvre

    Et s'allument à Sa flamme.

    .

    ©ColinearCenCiel,  février 2007

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