L'ULTIME EXTREMITE
Tes cheveux d'or mon ange
Me souviennent de ces moments
Tellement charmants
De mes amoureux enchantements
L'or des heures heureuses passées
Et si lointaines
Ton regard clair et si bleu des cieux
Et la forme de tes yeux
Bridés, orientaux
Comme scellant des cristaux précieux
Le souvenir d'un temps heureux
Le sourire de tes lèvres délicates s'ouvrant sur ces perles ivoires claires jusqu'au frémissement de tes narines toute en sensibilité.
Je me souviens de l'être tant aimé
Celui qui t'engendra en me comblant tous ces jours-là si courts et si dense dans l'amour.
Si tendre aux flammes des bougies
Sur la table que nous dressions
Une fleur toujours flottante au milieu de notre table.
En toi je revois le paradis de ces jours
En toi renaît un présent de son meilleurs à lui.
Et toutes ces délicatesses qui furent et restent dans mon coeur inaltérablement
Toi tu es là mon ange
Reflétant son meilleurs
Et toi mon autre, présente,
Aux longs cheveux certis de reflets clairs
Tes yeux couleurs pers si vert en hiver
Si bleus en été
Me font me souvenir
De la bouddhéité qui t'habitait déjà
Connaissante de la connaissance innée Subjugante, éblouissante, lumineuse et discrète
Le hochet, entre tes petites mains dont tu te souviens dans les moindres détails.
L'ultime secret de sa disparition se murent sur nos lèvres comme une délivrance C'est au printemps qu'il était apparu
Assidû d'une brillante intelligence
Menant bien sa cour
D'aujourd'hui, il me souvient de tant de jours misérables
D'innénarables menées , de fuite en Egypte
Au pays d'un pharaon qui nous abrita
Les cieux nous reccueillirent pour un nouveau ciel
Après les bourrasques et les éclairs comme des épées
Qui nous ont transpercées.
L'ombre planant se chasse par la lumière firmamente
Au pieds de l'arbre planté et vu grandir
Une destinée nous fut si particulière de ces enfers.
Où l'étranger nous y plongea mortellement.
Il ne reste qu'une empreinte fine
Qui s'efface dans le vent
Et jamais la divine miséricorde ne l'absoudra
Sa disparition fut notre délivrance.
Et ses cendres dispersées torturera son âme
Toutes ses néfastes imaginations ne le nourrirons plus
Mais avait il une âme propre à lui...
Tant il fut habité par deux êtres...
C'est un pur démon ô chère Compassion ....
Il ne savait supporter ni l'amour ni la douceur bien longtemps
Car il lui fallait séduire avant de frapper impitoyablement Avec la jouissance de ceux dont la nourriture substantielle est la souffrance infligée
Telle une nourriture délectable ...
Une fois la progéniture engendrée
L'ultime extrémité
Si bien abritée dans un tombeau de sable
Où il gît à présent, effacé, gommé
Une pacotille
Un néant aspiré par un trou noir
une autre galaxie invisitable dans l'infiniment grand.
Assoupi dans l'espace à tout jamais
©Colinearcenciel, novembre 2009
Photo de ©Colinearcenciel