• 26. Les Vedas : les varnas, karma et lila

    Dans les Vedas et particulièrement ce qui en constitue "la crème", la réalisation ultime s'obtient en cultivant la Vérité Absolue par tous les moyens.

    Dans le verset XIV quatre activités à chacun des varnas (les division de la société selon les fonctions naturelles qu'y remplissent ses membres)et asramas (les 4 étapes de la vie spirituelles) :

    1. Ecouter ce qui a trait à un autre, glorifier, se rappeller  et vénérer quelqu'un (d'édifiant). Ecoute et Louange. Mais pas en ce qui concerne la propagande dans les journaux de personnages divers dont la glorification est fallacieuse et qui sont en réalité des personnages médiocres qui n'apportent rien de bon à la société, ni pour lui : ce serait donc pure perte de temps. L'unique objet de glorification, le seul réel est Dieu, la Personne Suprême.

    2. La tendance naturelle qu'ont les êtres à glorifier ou écouter autrui doit être reportée sur l'unique objet de glorification réelle pouvant apporter le bonheur et les fruits savoureux : l'Etre Suprême c'est ce qu'exprime le verset XIV

     

     

     

    VERSET XIV

    Ainsi doit on constamment fixer son attention sur le Seigneur Suprême (Bhagavän), qui protège Ses dévôts, constamment écouter ce qui Lui a trait, Le glorifier, s'absorber dans Son souvenir et L'adorer.

     

    VISHNOU est bien KRISHNA revenu sous les différents noms cités de Dieu

     

    VERSET XV

    Armé du souvenir du Seigneur, l'homme d'intelligence peut trancher l'entrelac de noeuds créés par les actions matérielles et leurs suites. Qui donc ne tendra pas l'oreille à Son message ?

     SRIMAD BHAGAVATAM issu de la langue SANSKRITSRIMAD BHAGAVATAM issu de la langue SANSKRITSRIMAD BHAGAVATAM issu de la langue SANSKRIT

     

    La teneur et portée de ce verset est des plus importantes. En effet, sans plagier l'oeuvre de l'écrivain qui explicite ce verset : je vais me permettre d'utiliser d'autres termes pour ces explications : les siennes sont de sources sûres puisqu'il est le seul à avoir écrit cette oeuvre.

    Le matérialisme et la matérialité du corps a tendance à disperser ses énergies et à les canaliser sur tous les sujets matériels actuels qui tendent à développer l'avidité, à y participer(ceci est un exemple) dont nous pouvons nous affranchir, ce que l'on nomme la libération en participant de diverses manières à cette possibilité : c'est garder l'esprit ouvert et non embué de concepts matérialistes ou encombré de noeuds des diverses occupations matérielles ce qui paraît parfois impossible à certains dans ce que nous vivons en ce monde compact.

    Faire le vide des pensées pour participer à la Nature, aux Oeuvres de Dieu, "aux divertissements Sublimes du Seigneur Suprême". Nous défaisons les noeuds de l'esprit permettant ainsi un Etat de l'Esprit désembués de tout autre concept : ce qui permet d'en retirer des inspirations positives et créatives ; ce qui permet de se "dégager" des ombres et des illusions de cette vie limitée dans le concept matériel et de le dépasser, d'ouvrir son coeur à des concepts vivifiants. Cet exercice est indispensable au méditant et d'y trouver même sa posture ou les gestes qui aident à cette pratique.

     

    "Les Activités du Seigneur appellées Ses liläs लीला, se situent sans exception au delà de toute activité matérielle".

     

      SRIMAD BHAGAVATAM issu de la langue SANSKRITSRIMAD BHAGAVATAM issu de la langue SANSKRITSRIMAD BHAGAVATAM issu de la langue SANSKRIT

    Le thème récurrent de base dans la mythologie hindoue est la création du monde par l'auto-sacrifice de Dieu- «sacrifice» dans le sens originel de «rendre sacré» : Dieu devient le monde qui, à la fin, devient à nouveau Dieu. Cette activité créatrice du Divin est appelé lila, le jeu de Dieu, et le monde est considéré comme l'étape du jeu divin.

    Comme la plupart de la mythologie hindoue, le mythe de lila a une saveur magique forte. Brahman est le grand magicien qui se transforme dans le monde et réalise cet exploit avec sa «puissance créatrice magique", qui est le sens originel de MAYA dans le Rig Veda. Le mot maya-un des termes les plus importants à la philosophie hindoue a changé de sens au fil des siècles. De la puissance, ou de la puissance, de l'acteur divin et magicien, il est venu pour signifier l'état psychologique de quelqu'un sous le charme de la pièce magique.

    Tant que nous confondons les multiples formes de la lila divine avec la réalité, sans percevoir l'unité de Brahman qui sous-tend toutes ces formes, nous sommes sous le charme de MAYA. (...) Dans la vue hindoue de la nature, puis, toutes les formes sont relatives, fluide et en constante évolution maya, évoquées par le grand magicien du jeu divin. Le monde de maya change continuellement, parce que la lila divine est un jeu dynamique rythmique. La force dynamique du jeu est karma, un concept important de la pensée indienne.

    Karma signifie "action" et non toutes autres interprétation liée au bien et au mal et leurs conséquences (interprétation européenne globale ne connaissant pas la subtilité des Vegas et autres enseignements bouddhiste (tibétain en particulier).

    Il est le principe actif de la pièce, l'univers global en action, où tout est connecté dynamiquement avec tout le reste. Dans les mots de la Gita Karma est la force de la création, d'où toutes choses ont leur vie.

     

    Le concept de Lila signifie la liberté par opposition à la nécessité.

    ©Colinearcenciel

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