• 22. Dans le désert de Gobi : multiples aventures

     

    21. Dans le désert de Gobi

     

    Mendelssohn - String Quartet no.2 op.13 in A minor

     

    7. Les fluides vitaux et la décrépitude

     


    Le lendemain matin, Chander Sen reprit l’entretien. Il dit : On m’a montré que l’intelligence humaine peut se transmuer en intelligence divine. Le doute ne m’est plus permis. Tandis que ces choses m’étaient expliquées, jdécouvrais que je pouvais entrer dans le royaume de Dieu, et que ce royaume était intérieur. Je sais maintenant que Dieu est l’unique puissance omniprésente et omnisciente. Péchés, discordes, maladies, vieillesse, mort appartiennent aux expériences du passé. Je perçois maintenant la réalité et je
    sais que j’étais perdu dans le brouillard de l’illusion. Le temps et l’espace ont complètement disparu. Je sais que je vis dans le monde subjectif, et que celui-ci appartient au monde objectif. Si j’avais pu m’accrocher aux suggestions et aux éclairs que j’ai perçus de temps à autre grâce à mes sens subtils, que d’heures d’anxiété et de fatigue ne me serais-je pas épargnées.

     


    Pendant ma jeunesse, j’ai imité la majeure partie de l’humanité. Je n’ai cru qu’à une seule vie, celle de la jouissance personnelle dans tous les domaines. Je décidai donc d’en tirer le meilleur parti. Je fis de l’égoïsme le but principal de ma vie. Je déchaînai toutes les passions animales, dissipant ainsi tous les fluides vitaux jusqu’à faire de mon corps la coquille vide que vous avez d’abord connue. Permettez-moi de former une image illustrant ma pensée.

     Chander Sen resta silencieux un moment. Bientôt apparut sur un des murs de la pièce une image semblable à celles déjà décrites. C’était son propre portrait à l’époque où nous fîmes sa connaissance, l’image d’un vieil homme trottinant, appuyé sur son bâton. Suivit une autre image à la ressemblance de l’homme de ce matin.

    Chander Sen continua : La première image représente l’homme qui a dissipé les énergies et les fluides vitaux de son corps jusqu’à ne laisser subsister que la coquille vide.
    L’autre représente celui qui a conservé ses énergies et ses fluides vitaux à l’intérieur de son corps. Dans mon cas, vous estimez qu’il y a eu, un rajeunissement complet et presque
    instantané, ce qui est vrai. Mais je vois la chose sous un autre angle. Combien de gens pourraient avoir la même chance que moi et recevoir l’aide, la sympathie, et l’assistance ces chères grandes âmes ?
     

     

    Pour plus de clarté, considérons la durée d’une vie humaine depuis la naissance jusqu’à la fin que tant de gens appellent la mort. L’enfant naît. Il n’a pas conscience des fluides qui apportent la vie et circulent à travers son corps.Les organes qui engendreront plus tard les fluides vitaux soumis au contrôle de la volonté ne sont pas encore développés. À ce stade, si l’enfant est normal, il est superbe et bouillonnant de vie. Les fluides vitaux se renforcent de plus en plus jusqu’au stade de développement où l’enfant en
    devient conscient et peut les dissiper. Si cette dissipation a lieu, l’enfant montre des signes de vieillissement. Au bout de quelques années, le cerveau de l’adulte perd le pouvoir de coordonner les mouvements, et le corps pareil à celui d’un vieillard décrépit. Seule subsiste la coquille vide de la personnalité primitive.


    Comparez avec l’homme qui a conservé ses fluides vitaux en les faisant circuler normalement à travers son corps. Voyez comme il est fort et vigoureux. Peut-être n’entrevoit-il pas un idéal plus élevé que celui de naître, vivre un court espace de temps sur cette terre, et ensuite trépasser. Mais alors, et pourvu qu’il conserve ses fluides vitaux, sa vie sera trois ou quatre fois plus longue que celle du dissipateur. Mais peut-être aussi perçoit-il que le plan de Dieu le destine à une plus haute mission. Alors dès qu’il aura découvert que ses fluides vitaux sont un élément nécessaire de son développement parfait, il les conservera constamment dans son corps.

     


    Il n’y a pas bien longtemps que nos savants connaissent le réseau délicat d’artères et de veines composant le système circulatoire. Il leur reste à démontrer qu’il existe un système circulatoire infiniment plus délicat et plus subtil apportant la force vitale à chaque atome du corps. À travers le système nerveux, la force vitale est dirigée sur un groupe de cellules cérébrales qui agissent à leur tour comme distributrices et la renvoient vers tous les atomes du corps pour lesquels elle a de l’affinité. Cette force vitale se transmet le long des nerfs et agit comme protectrice des nerfs. Si on la dissipe, les cellules se stabilisent et ne peuvent plus être remplacées par les nouvelles cellules de substitution qui se forment continuellement.

     


    Les jeunes cellules sont refoulées cependant que les vieilles se décomposent progressivement et meurent.
    Au contraire, quand toute la force vitale est conservée, les cellules se renouvellent aussi facilement à cinq cents ans qu’à dix. Alors le corps peut se charger de vie au point de pouvoir insuffler la parole de vie à toutes les formes. On peut peindre une image, modeler une statue, ou entreprendre un travail manuel quelconque exprimant un idéal, puis insuffler à l’objet le souffle de vie et le rendre vivant. L’objet vous parlera et parlera à tous ceux qui peuvent voir l’inspiration vitale que vous lui avez insufflée.Il sera actif parce que le Seigneur Dieu en vous a parlé, et qu’il est fait selon sa volonté.

     


    Mais ces formes ne prendront pas l’aspect humain, à moins qu’on ne les élève jusqu’à la vie divine. Si on leur donne la vie, il faut les soutenir jusqu’au bout et les amener à la pure vie divine. Alors ce sont des formes parfaites comme vous-mêmes. Votre responsabilité tombe, et vous découvrez que ceci constitue le vrai génie. Je voudrais cependant vous signaler une erreur fondamentale. Quand une personnalité de génie a commencé à se développer, elle possède consciemment ou non la faculté
    de conserver les courants vitaux à l’état de pureté et de les faire circuler par leurs chenaux naturels. Son corps et ses facultés créatrices sont animés en conséquence. L’homme de génie sait qu’il a pour mission d’exprimer quelque chose qui dépasse l’ordinaire. Tant qu’il conserve ses forces vitales en leur laissant la bride sur le cou, il vogue de réussite en
    réussite.


    Mais s’il laisse des idées de luxure s’insinuer en lui, il perd rapidement son pouvoir créateur. Sous l’influence des forces vitales initiales, les cellules constitutives de son corps ont acquis une texture plus fine que les cellules ordinaires.
    À ce moment, l’homme de génie a atteint la renommée. N’ayant pas développé sa perception plus profonde du pouvoir de Dieu, il se laisse emporter par l’orgueil de sa
    gloire. Il abandonne sa lumière directrice faute d’avoir été entièrement éclairé. Son besoin d’une excitation plus grande l’incite à dissiper ses forces vitales, et il perd bientôt tout pouvoir. En effet, si l’homme a d’abord dominé ses passions animales au point de conférer à son corps une texture plus fine, son recul dans la chute est bien plus rapide que s’il
    n’avait pas été éveillé du tout.


    Si au contraire on est éveillé au point de conserver toutes les forces vitales et de les distribuer normalement par les nerfs sans les déformer par des pensées de luxure ou de passion, l’illumination sera permanente. Les sensations qui en découlent surpassent de loin tous les plaisirs sexuels. Le serpent est élevé. Il n’a plus besoin de ramper sur le ventre à
    travers la fange de la concupiscence et de la passion.


    Si les hommes pouvaient comprendre que ce fluide contient une énergie infiniment supérieure à celle du sang pur, ils le conserveraient au lieu de le dissiper. Mais ils ferment les yeux à ce fait. Ils continuent à vivre soit dans l’aveuglement, soit dans l’ignorance, jusqu’au moment où le Moissonneur arrive. Alors éclatent les lamentations, car le Moissonneur n’est pas satisfait de la récolte. Vous vénérez la vieillesse et vous considérez les cheveux blancs comme une couronne d’honneur, ce dont je ne voudrais pas vous dissuader. Mais veuillez bien approfondir. Je vous laisse le soin de décider lequel est plus digne d’honneur : l’homme aux boucles blanches comme neige qui a provoqué sa propre décrépitude par ignorance sinon par véritable perversité, ou celui dont la vitalité s’accuse avec la maturité, qui devient plus fort et mieux équipé pour faire face au grand âge, et
    fait croître en conséquence sa bonté et sa générosité. Je confesse qu’il faut avoir pitié de l’homme qui arrive à la mort par ignorance. Mais que dire de celui qui aboutit au même résultat en connaissant la vérité ?


    2.8. Une civilisation datant de deux cent mille ans. - Départ
    pour le désert de Gobi. - Tempête de neige et attaque
    par les bandits de la montagne. - Le Lion et l’Agneau. -
    Origine des bandits. - Leur hospitalité

    Remarquons combien le Désert de Gobi est immense : le plus grand désert du monde.

    Le bassin désertique est délimité par les montagnes de l'Altaï, la steppe de Mongolie, le plateau tibétain et la plaine du Nord de la Chine. Au sens propre, le mot « gobi » (prononcé gov) désigne en mongol un territoire semi-aride (le désert est appelé tsöl) en forme de grande cuvette. 

    Des légendes – mais sont-ce bien des légendes ? – prêtent à l’énigmatique grand chef religieux qui gouverne le peuple du désert, le titre de Maitre du Monde.

    Le fait est qu’un mystère émane de cette contrée dont la réputation en magie surpasse celle du Tibet.

    Pèlerinage à Ourga de M. Molotov

    En 1962, le Pr W.S. Lewis, ethnologue américain, de retour d’un voyage en Mongolie, déclarait que, selon toute vraisemblance, M. Molotov, ex-lieutenant de Staline et adversaire n° 1 de M. Khrouchtchev, devait les faveurs particulières dont il jouissait à l’aide magique que lui avait donnée le Bogdo Geghen ou Houtouktou, dernier pontife des lamas de l’Asie centrale, et Bouddha vivant au même titre que le Dalai Lama du Tibet.

    Il est impossible de contrôler le bien-fondé de cette révélation mais il est certain que M. Molotov bénéficia d’une immunité qui intrigua les milieux politiques; tout se passait comme si une force inconnue avait le pouvoir d’infléchir la volonté et le comportement à son égard de son puissant ennemi, M. K.

    Déjà au siècle dernier, l’empereur Alexandre Ier avait obtenu une aide semblable de l’Houtouktou d’Ourga, d’où avait découlé en partie la chute de Napoléon.

    La fin d’Alexandre Ier avait été très mystérieuse, certaines rumeurs ayant persuadé le peuple russe que, longtemps après sa mort, officiellement datée de 1825, l’étrange monarque parcourait encore son empire sous le nom de Feodor Kusmitch.

                                            Alexandre Ier (1777-1825)
     

     

    Des dossiers secrets provenant des Romanov existaient dans les archives du Kremlin sur cette étrange affaire et il n’est pas téméraire d’imaginer que M. Molotov les avaient consultés… et utilisés a son avantage!

    Une bague magique et des livres sacrés

    Le « Maître du Monde » de la Mongolie influence-t-il le destin politique du monde ?

    On serait tente de le croire et, en tout cas, les faits historiques donnent un certain crédit a cette hypothèse, du moins dans l’esprit des empiriques.

    Mais qui est donc ce Maître du Monde ? Son nom est Djebtsung, il est habité par l’âme de Amitabha, dieu de l’Ouest et esprit miséricordieux des quatre montagnes qui cernent la ville sainte d’Oulan-Bator (jadis Ourga).

    Djebtsung n’est pas officiellement reconnu par les dirigeants de la République populaire mongole, qui politiquement sont hostiles à la « superstition », mais spirituellement, il règne en tant que « Houtouktou » sur 100 000 lamas et 1 million de sujets.

    II ne réside plus dans le Bogdo Ol sacre, Vatican de ses huit prédécesseurs, que le Comité des sciences des communistes a « nationalisé »; il erre dans la steppe, suivi d’une cour imposante de lamas et de shamans.

    Cette situation de maître du monde itinérant n’incite guerre à croire dans les pouvoirs supranormaux du Houtouktou et de ses shamans, pouvoirs pourtant difficiles à réfuter.

    Ferdinand Ossendowski, éminent savant polonais, échappa a de graves périls grâce a la bague magique que lui avait donnée Houtouktou de Nabaranchi.

    Des lamas prédirent a une heure près la mort du général baron Ungern von Sterberg, adversaire des bolchevistes; en 1933, le Dr Maurice Percheron, savant français, eut la preuve indiscutable d’un pouvoir mystérieux qui semble bien avoir profite a de puissants personnages mongols.

    Et comment expliquer, sans magie, écrit Charles Carrega (1) que Gengis Khan, cet inculte gardien de troupeaux, aidé d’une poignée de nomades, ait pu successivement asservir des empires et des peuples mille fois plus évolués que lui ?

    (1) Charles Carréga, Cahiers intimes.

    Gengis Khan est le fondateur de l’Empire mongol, le plus vaste empire contigu de tous les temps. Après sa mort en 1227, l’empire est considérablement agrandi par ses successeurs , qui le dirigent encore pendant plus de 150 ans. Son petit-fils, Kubilaï Khan, est le premier empereur de la dynastie Yuan en Chine.

    Kublai, le Khan qui réunissait sous son sceptre la Mongolie, la Chine, l’Inde, l’Afghanistan, la Perse et la moitie de l’Europe, adopta la religion bouddhiste, a la vue des prodiges réalisés devant les représentants de tous les cultes par le pandit Turjo Ghamba.

    Hitler voulut utiliser la magie des Mongols pour conquérir le monde, mais il fut trahi

    par les shamans qui ne lui livrèrent jamais les secrets de la domination.

    Ces secrets, enfermes dans d’énormes coffres veilles par les moines Shabinari de la suite de l’actuel Houtouktou, sont écrits dans des livres sacres : les 226 volumes du Panjour et les 108 volumes du Ganjour.

    Voir article : Le Soleil noir : Ahnenerbe, expéditions et technologies secrètes SS

    Leur puissance magique est matérialisée dans des objets du culte et principalement dans le prodigieux rubis grave d’une croix gammée, monte sur une bague, que Gengis Khan et son successeur Kublai portaient constamment a l’index droit (1).

    (1) Le Maha Chohan, faux Maître du Monde et authentique aventurier, qui vint en France en 1947 et fut le maître, l’ami, puis l’ennemi de Michael Ivanoff, le « mage » de Sèvres (voir Point de Vue, n° 140 du 20 novembre 1947 et les journaux d’époque) portait à l’index droit une bague à émeraude qu’il prétendait être celle de Gengis Khan !

    Elle contenait, disait le charlatan, « un atome d’hydrogène capable de faire sauter le monde ! ».

    Tel est l’étrange pays, l’épouvantable désert – le pire de tous – dont 1 histoire ancienne est a peu près inconnue, malgré son importance dans le destin de la planète. 

     
     

    La primhistoire de Gobi peut être esquissée, conjecturée, en utilisant une clef que nous devons a l’obligeance de l’historien traditionaliste Jean Roy :

    Dans la vallée de l’Indus, il y a 3 500 ans, la haute civilisation du peuple archaïque des Dravidiens s’épanouissait, puis absorbait quelques siècles plus tard les Veddi-des à peau claire et les Mélanides à peau foncée:

    Les Mélanides étaient originaires du bassin du Tarim vers le Lob-Nor (actuel Sinkiang (2).

    Poursuivons notre lecture : nous reviendrons aux indices géographiques.

     

    Venons à une autre civilisation : 

    Cette vaste région de Chine  est connue sous divers noms :

    • Son nom officiel actuel : Région autonome ouïghour du Xinjiang. Il est dérivé du terme utilisé par les mandchous de Xinjiang.
    • Dans l'antiquité, lors de son contrôle par les Kouchans, indo-européens : Empire Kouchan 
    • Sous la dynastie Han,  notamment lors du protectorat des Régions de l'Ouest : territoires de l'ouest  (西域)
    • Au xviie siècle et xviiie siècle le :Khanat dzoungar,  ou, en occident, Tartarie chinoise 
    • Pendant les conquêtes des empires européens : Turkestan oriental ou encore République islamique du Turkestan oriental.

    Après la défaite de l’armée de l’Empire Tang  face aux armées musulmanes, composées d’Arabes, de Tibétains et d’Ouïghours près de la rivière Talas au Kazakhstan (en 751 après Jésus-Christ). Les territoires sont tour à tour contrôlés par l'Empire tibétain ' puis les ouïghours. (Voir rubrique Les civilisations anciennes et le Tibet qui serons complétées de ces civilisations mal connues).

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    À partir de ce moment, nous nous appliquâmes avec diligence à apprendre notre alphabet, sous les directives de Chander Sen. Les jours passaient avec une rapidité
    vertigineuse. Quand arriva la fin d’avril, et que la date de notre départ pour le désert de Gobi approcha, la majeure partie des archives restait encore à traduire. Nous nous en
    consolions à l’idée que nous pourrions revenir achever le travail. Nos amis avaient traduit pour nous une grande partie des documents, mais avaient insisté pour que nous
    étudiions les caractères scripturaux et devenions capables de traduire nous-mêmes.


    Au cours du mois de septembre précédent, nous étions convenus d’une rencontre dans le désert de Gobi avec les autres membres de notre expédition. Ils devaient ensuite
    nous accompagner jusqu’à l’emplacement présumé de trois cités antiques dont le site exact était donné par certaines archives que nous n’avions pas encore vues, mais dont on nous avait parlé. Nous n’avions eu entre les mains que des copies qui avaient allumé notre curiosité. Les deux séries de documents font remonter la date d’épanouissement de ces cités à plus de deux cent mille ans. Leurs habitants auraient joui d’une civilisation très avancée, connu les arts et métiers, et travaillé le fer et l’or. Ce dernier métal était alors si commun qu’on l’employait pour fabriquer la vaisselle et ferrer les chevaux. Il est dit que ces gens avaient, autorité complète sur les forces naturelles aussi bien que sur leur propre pouvoir émanant de Dieu. En fait, ces légendes (si légende il y a) ressemblent étrangement à celles de la mythologie grecque.

     


    Si les cartes correspondantes sont exactes, le grand empire Uigour couvrait jadis la majeure partie de l’Asie et s’étendait en Europe jusqu’aux rives actuellement françaises
    de la Méditerranée. Sa plus grande altitude était de deux cents mètres au-dessus du niveau de la mer. C’était une immense plaine très fertile et peuplée, une colonie de la
    Terre Maternelle. La découverte des ruines de ses cités apporterait sans nul doute une très importante contribution à l’histoire. Les descriptions de ce pays sous la dynastie de
    ses sept rois dépassent de loin celles de la pompe et de la
    splendeur de l’Égypte ancienne.

     

    Remarque :

     

    La Terre de Mu, selon les traditions, était un immense continent qui s'étendait avant le déluge, dans l'océan Pacifique, depuis la Polynésie jusqu'à l'Océan Indien, englobant le désert de Gobi, la Malaisie, une partie de l'Inde et de la Chine" selon Livre du mystérieux inconnu (Le), Robert Charroux, Ed. J'Ai Lu.

    La Lémurie ou Terre de Mu était située dans l'océan indien. Elle s'étendait sur la presque totalité de l'océan Pacifique, du détroit de Béring à l'Australie, de l'Inde à la Californie. La Tradition situe la Lémurie de l'Himalaya à l'Australie.

    Des tablettes rédigées par les Naacals (Frères Saints) ont été retrouvées par l'explorateur "colonel" anglais James Churchward qui devint l'assistant du Grand Prêtre d'un temple collège. Elles contenaient la genèse du monde et l'histoire de l'engloutissement de Mu, 12 000 ans avant notre ère.

    Nous reviendrons sur ces sujets plus tard : poursuivons notre lecture.

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    Même avant l’époque des sept rois, les tablettes décrivent la contrée comme bien plus prospère que l’Égypte. Les gens s’y gouvernaient eux-mêmes. Il n’y avait donc ni guerres, ni vassaux, ni esclaves. Le chef suprême était appelé Principe Directeur. Cela est indubitable. Les tablettes précisent que son domicile était parmi le peuple, et que le peuple l’aimait et lui obéissait. Elles rapportent aussi que le premier roi de la première dynastie usurpa le gouvernement du Principe Directeur pour s’installer lui-même sur un trône et commander.

     


    Le temps continuait de passer rapidement et nous étions fort occupés à préparer le départ de l’expédition. Nous devions nous trouver au mois de mai à un rendez-vous où nous comptions compléter nos vivres et notre équipement pour le trajet final.
    Quand j’essaye de décrire mes pensées et mes sensations à l’approche du temps fixé pour notre départ, les mots me manquent absolument. Chacune des heures de notre séjour
    avait été un enchantement. Bien que nous fussions restés plus de cinq mois avec ces gens et eussions partagé leurs demeures pendant toute cette période, le temps avait passé
    avec une rapidité inouïe et les mois nous avaient semblé des jours. Un monde de possibilités s’était ouvert à nous. C’était comme une porte grande ouverte sur des éventualités sans limites. Chacun de nous avait le sentiment de n’avoir qu’à franchir cette porte, et cependant nous hésitions, de même que nous hésitions à quitter ces magnifiques personnalités que nous considérions comme des frères.


    Je crois qu’il est dans la vie de tout mortel un temps où il peut voir la porte grande ouverte tout comme nous vîmes en cette superbe matinée d’avril les possibilités infinies que l’on
    peut atteindre. Je demande au lecteur de faire abstraction pour l’instant de tous ses préjugés, et de regarder si possible par nos yeux. Je ne lui demande pas de croire. Je lui demande de comprendre la différence entre la description de la vie des Maîtres et le fait d’être assis à leurs pieds pour les écouter. Il semblait que si nous voulions aller
    audacieusement de l’avant et franchir la porte, nous deviendrions maîtres de toutes les réalisations. Et cependant nous hésitions. Pourquoi donc ? Parce que notre foi n’était pas totale. Nous permettions aux idées traditionnelles de nous tirer en arrière et de fermer la porte. Nous disions ensuite que la porte avait été fermée par le destin tout en sachant pertinemment que notre destin dépendait de nous.

     


    Voici des gens bienveillants, simples, et cependant merveilleux, dont plusieurs ont franchi cette porte depuis maintes générations et peut-être depuis toujours. Ils pratiquent la vie spirituelle. Ils n’observent ni précédents ni traditions, mais simplement une vie pure et honnête, bien vécue, avec les deux pieds sur terre. Je laisse au lecteur le soin de comparer. Nous hésitions à quitter ces chères âmes auxquelles nous nous étions tant attachés pendant les derniers mois, et cependant nous regardions avidement vers l’avenir, sachant que d’autres expériences nous attendaient.

     


    Nous prîmes donc congé de nos amis par cette splendide matinée d’avril. Ils nous serrèrent cordialement la main et nous invitèrent de tout coeur à revenir. Nous leur dîmes un dernier adieu et nous tournâmes vers le nord pour franchir le grand désert de Gobi. Des histoires d’aventures terribles survenues dans cette contrée hantaient nos imaginations comme des visions obscures : Mais nous n’avions pas peur, car Émile et Jast nous accompagnaient à nouveau, et Chander Sen avait pris la place de Neprow.

     

    Pour nous autres grands voyageurs, la marche sur le dur sentier de la caravane faisait partie du labeur quotidien. Je suis sûr que tous les membres de notre petit groupe étaient heureux d’être là. Tous reconnaissaient qu’un monde nouveau avait commencé à s’ouvrir devant nous. Chacun se rendait compte de l’isolement du pays et connaissait les hasards des voyages ordinaires de cette nature. Cependant, une force irrésistible nous poussait en avant. Notre confiance absolue en nos grands amis nous permit de jeter aux vents toute pensée de crainte ou de difficulté pour nous-mêmes, et nous entrâmes dans l’aventure avec un enthousiasme d’écoliers. Nous avions l’habitude des endroits les plus reculés de la terre, mais jamais nous n’avions eu l’expérience d’une contrée aussi, lointaine et isolée.

     

    Cependant, nous pouvions y voyager avec une liberté et une facilité sans pareilles. Le lecteur ne s’étonnera pas de notre engouement pour le pays et nos bienfaiteurs. Nous avions le sentiment de pouvoir aller vers le nord jusqu’à dépasser les régions polaires et les conquérir. Nous n’avions pas fait beaucoup de chemin quand l’un de nous dit : Oh ! que ne pouvons-nous voyager comme nos amis. Combien le trajet serait facile ! Dire que nous les
    forçons à marcher pesamment avec nous faute de pouvoir les imiter.

     


    Tout se passa bien jusqu’à la fin du septième jour.

     

    Cette après-midi-là, vers cinq heures, nous sortions juste d’un profond ravin que nous avions suivi pour accéder à une zone plus dégagée en aval. Un membre de l’expédition signala des cavaliers dans le lointain. Nous les examinâmes à la jumelle et comptâmes vingt-sept cavaliers paraissant armés jusqu’aux dents. Nous en rendîmes compte à Jast. Il répondit qu’il s’agissait probablement de ces bandes errantes qui infestaient le pays. Nous demandâmes si c’était un groupe de bandits. Il répondit que c’en était probablement un, car aucun troupeau ne les accompagnait.

     


    Nous quittâmes la piste et nous avançâmes vers un massif d’arbres où nous établîmes notre camp pour la nuit. Pendant ce temps, deux d’entre nous traversèrent le torrent
    près du campement et montèrent sur une crête d’où ils pouvaient apercevoir le terrain sur lequel nous avions découvert le groupe de cavaliers. En arrivant au sommet, les
    deux firent halte et regardèrent à la jumelle, puis se hâtèrent de revenir au camp. Dès qu’ils furent à portée de voix, ils annoncèrent que le groupe de cavaliers n’était pas à
    plus de cinq kilomètres et se dirigeait vers nous.

     


    Juste à ce moment quelqu’un remarqua qu’une tempête se préparait. Nous examinâmes le ciel, et y vîmes en effet de lourds bancs de nuages qui se rassemblaient au nord-ouest
    et du brouillard qui se rapprochait de tous côtés. Nous nous sentîmes très mal à l’aise, car nous pouvions maintenant voir la bande de cavaliers descendre droit sur notre camp.
    Bien que nous fussions trente-deux, nous ne possédions pas une seule arme à feu, et cela nous troublait fort. Bientôt la tempête nous atteignit avec la violence d’un ouragan. Nos appréhensions ne firent que grandir, car nous avions déjà eu l’expérience de la fureur d’un ouragan dans ces solitudes montagneuses. Pendant un moment, un vent de
    cent vingt kilomètres à l’heure chargé de fines particules de glace nous fouetta et rugit autour de nous. Nous craignîmes d’être forcés de déplacer le camp pour éviter la chute des
    branches brisées. Puis l’atmosphère se calma à l’endroit où nous étions. Nous pensâmes un moment que la tempête se limiterait à un grain passager comme il en survient souvent
    dans ce pays.


    Le clair-obscur laissant une certaine visibilité, nous nous préoccupâmes de mettre de l’ordre. dans les tentes, ce qui nous occupa pendant environ une demi-heure. Le souvenir
    de la tempête et des bandits, qui nous avait tant troublés, était complètement sorti de nos têtes. Nous interrompîmes un instant notre labeur, et notre chef se dirigea vers la
    sortie de la tente. Après avoir regardé au-dehors, il se retourna et dit : La tempête paraît faire rage à proximité. Mais là où nous sommes, il n’y a guère qu’une brise légère.
    Regardez : la tente et les arbres autour de nous remuent à peine. L’air est chaud et embaumé.

     


    Plusieurs d’entre nous le suivirent au-dehors et restèrent un moment plongés dans l’étonnement. Pendant que nous avions arrangé l’intérieur de la tente, nous n’avions eu qu’à
    demi conscience de la tempête. Nous supposions qu’elle avait passé et remontait le ravin. En effet, certaines perturbations atmosphériques traversent ce pays comme un cyclone. Elles font rage pendant des kilomètres avant de s’apaiser et sont souvent suivies d’un calme plat. Ce n’était pas le cas en l’espèce. L’ouragan soufflait à trente mètres de nous, mais
    l’air était calme et chaud dans notre rayon immédiat. Or, nous avions pu constater, dans des tempêtes semblables, qu’un froid intense vous transperçait de part en part. On manquait d’être suffoqué par le vent, qui, dans sa fureur aveugle, vous soufflait au visage des particules de glace piquantes comme des aiguilles.

     


    Soudain notre zone de calme s’éclaira comme par magieDans notre stupéfaction, nous crûmes entendre des cris humains dominant le fracas de l’ouragan. On annonça le
    dîner. Nous entrâmes sous la tente et nous assîmes. Pendant le repas, l’un de nous s’inquiéta de ce qui avait pu arriver aux cavaliers qui descendaient la pente tout à l’heure. Un
    autre dit : Nous avons cru entendre des cris quand nous étions dehors. Ne pourrions-nous porter secours aux cavaliers au cas où ils seraient perdus dans la tempête ?
    Jast prit la parole et dit que ces hommes faisaient partie d’une des bandes de brigands les plus notoires du pays environnant. Ces rôdeurs passaient tout leur temps à voler
    et à piller les villages, et à enlever les troupeaux de chèvres et de moutons.

     


    Après le dîner, pendant une accalmie, nous entendîmes des cris et des bruits de chevaux hennissant et s’ébrouant comme si leurs cavaliers en avaient perdu le contrôle. Cela
    paraissait venir de tout près, mais nous ne pouvions rien voir tellement les tourbillons de neige étaient denses. Nous n’apercevions plus aucune lueur des feux de camp.

     


    Peu après Émile se leva, disant qu’il allait inviter les bandits à notre camp, car, sauf extraordinaire, il allait devenir impossible à un homme ou à un animal de survivre
    jusqu’au matin dans la tourmente.

     


    En effet, le froid devenait intense au-dehors. Deux d’entre nous demandèrent à accompagner Émile. Cela parut lui faire plaisir. Il accepta, et tous trois disparurent dans la
    tempête. Au bout d’une vingtaine de minutes, ils réapparurent suivis de vingt brigands conduisant leurs chevaux par la bride. Ceux-ci nous informèrent que sept
    d’entre eux avaient perdu contact avec leur groupe et s’étaient probablement égarés dans la tempête. Les brigands formaient un mélange bigarré de créatures à moitié sauvages. En entrant dans le cercle de lumière, ils parurent soupçonner de notre part une embuscade pour les capturer. Leur alarme était visible, mais Émile leur assura qu’ils étaient libres de partir à tout moment. Il leur montra que, s’ils voulaient nous attaquer, nous n’avions aucun
    moyen de défense. Leur chef avoua, que c’était bien là leur intention quand ils nous avaient vus émerger du ravin avant la tempête. Ensuite ils étaient devenus perplexes et s’étaient
    si bien égarés qu’ils avaient perdu la direction de leur camp. Quand Émile et nos deux compagnons les avaient trouvés, ils étaient plaqués contre une falaise à une centaine de mètres en aval de notre camp.

     


    Leur chef dit que si nous les repoussions ils étaient voués à une mort certaine. Émile leur assura que cela n’arriverait pas. Ils attachèrent, pour la nuit, leurs chevaux aux arbres, puis se réunirent en aparté. Ils s’assirent et commencèrent à manger de la viande de chèvre séchée et du beurre de yak tiré des fontes de leurs selles. Tout en mangeant, ils gardaient leurs armes à portée de la main et s’arrêtaient pour écouter le moindre bruit. Ils parlaient et gesticulaient librement. Jast nous dit qu’ils s’étonnaient de notre équipement et de la lumière. Ils se demandaient pourquoi le vent ne soufflait pas, pourquoi il faisait chaud à l’intérieur du cercle, et pourquoi les chevaux étaient si heureux.

     


    Celui d’entre eux qui parlait presque tout le temps avait déjà entendu parler de nos amis. Il disait à ses compagnons que ces gens étaient comme des dieux et pouvaient les
    détruire, eux, les brigands, à volonté et instantanément. Plusieurs bandits, croyant que nous complotions de les capturer, essayaient de circonvenir les autres pour nous dépouiller de tout et s’enfuir. Mais leur chef insista pour ne pas nous molester, disant que s’ils nous faisaient du mal ils seraient tous anéantis. Après une interminable palabre, huit brigands se
    levèrent, s’approchèrent de nous, et dirent à Jast qu’ils ne voulaient plus rester. Ils avaient très peur et allaient essayer de rejoindre leur camp situé à quelques kilomètres en aval
    sur la rivière. Ils avaient fini par se repérer à l’aide du bouquet d’arbres où nous campions. Ils enfourchèrent leurs chevaux et commencèrent à descendre la vallée. Au bout d’une vingtaine de minutes ils étaient tous de retour, disant que la neige était si épaisse que leurs chevaux ne pouvaient plus avancer. Eux-mêmes ne pouvaient faire face à cette
    tempête, la plus violente depuis plusieurs années. Puis ils s’installèrent pour la nuit.

     


    L’un de nous dit : Eh bien, malgré ma peur, je me trouve plus confortable ici qu’au-dehors dans la tourmente. Jast se tourna vers nous et dit : La maison du Père se trouve là où vous demeurez. Si vous êtes dans cette maison et si vous y habitez, vous vous trouvez dans la joie de l’esprit du Père. À quoi servent la chaleur et le confort qui y règnent si vous n’êtes pas dans cette maison, ou si vous n’en connaissez pas la chaleur et le confort ? Vous êtes libres d’inviter ceux du dehors. Cependant, ils n’entreront pas, car ils ignorent votre demeure. Tout en ressentant la chaleur, ces êtres chers ne veulent pas s’approcher parce qu’ils ont toujours vécu de pillage. Ils ne peuvent comprendre que les hommes mêmes, qu’ils considéraient comme des proies légitimes puissent leur faire un accueil amical sans raison spéciale, et surtout sans appartenir à la même bande. Ils ne savent pas qu’au milieu de la neige, du froid, ou de la plus terrible tourmente, le Père demeure. Ni tempête, ni vents, ni marées ne peuvent nuire à ceux qui font leur foyer de Son foyer.

    On n’est submergé par vents et marées que si l’on a perdu contact avec Dieu. Dieu ne peut accomplir ce que vous voyez maintenant que si l’on garde constamment et inébranlablement les yeux fixés sur Lui, sans connaître ni voir rien d’autre.

     


    Voici actuellement ma pensée : Je me tiens fermement avec les yeux fixés sur toi, ô mon Père, ne connaissant que toi, et je ne vois que Dieu en toutes choses. Je me tiens
    solidement sur la montagne sainte, ne connaissant que ton amour, ta vie, et ta sagesse. Ton esprit divin, m’imprègne toujours. Il habite au-dedans et au-dehors de moi Père, je sais que cet esprit n’est pas destiné à moi seul, mais à tous tes enfants. Je sais que je ne possède rien de plus qu’eux et que Dieu seul existe pour tous. O mon Père, je te remercie.

     


    On peut trouver la paix véritable au coeur de la tempête, car le vrai calme réside au fond du coeur de l’homme qui a découvert son moi Tout au contraire, un homme peut se
    trouver dans une solitude désertique, seul en face du crépuscule et du vaste silence de la nature, et être cependant déchiré par l’ouragan des passions ou ébranlé par les
    tonnerres de la peur. Pour un observateur superficiel, il semble que la nature
    ait incontestablement favorisé les êtres doués de force brutale, d’avidité, et du pouvoir de répandre le sang des faibles. Mais prenons en considération quelques faits
    simples qui passent généralement inaperçus. Il y a plus d’agneaux que de lions dans le monde, et ce n’est pas dû au hasard. La nature n’erre pas aveuglément.

     


    La nature c’est Dieu, au travail. Or, Dieu ne gaspille pas les matériaux et ne s’embrouille pas dans ses constructions. Ne vous semble-t-il pas étrange que, dans le creuset des forces
    primitives de la nature, le lion n’ait pas mangé l’agneau avant l’apparition de l’homme sur la scène ? Or, l’agneau a littéralement écrasé le lion dans la bataille pour la vie.
    L’appui donné par l’homme à l’agneau ne suffit pas pour expliquer ce résultat. Selon toute probabilité, l’homme a commencé sa carrière sanguinaire en massacrant l’animal le
    plus doux. Il tue certainement plus d’agneaux que de lions. Ce n’est pas l’homme mais bien la nature qui prononce la condamnation de l’espèce léonine.

     


    Réfléchissez un moment, et vous verrez que la nature ne peut pas donner au même animal une force caractéristique pour deux fins opposées. Le lion est un grand combatif mais
    un pauvre reproducteur. Toute la force de son corps affiné est consacrée à des combats. La naissance de ses petits lui est préjudiciable et ne constitue qu’un incident de sa vie. Par contre l’agneau n’est pas batailleur. Il est donc physiquement en état d’infériorité. Ne dépensant pas d’énergie à combattre, il est meilleur reproducteur.

     

    La nature reconnaît qu’elle a fait une faute en créant le lion. Elle est en train de redresser cette faute. Le lion et tous les autres animaux carnassiers sont en voie de disparition.
    Il n’est pas d’exception à cette sentence de mort prononcée contre tous les êtres de proie par la loi immuable de la nature. La nature fonctionne selon une justice éternelle. En vertu de la loi suprême de l’univers, l’attaquant a perdu d’avance le combat. Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi, aussi bien pour les animaux que pour les hommes, dans la forêt comme dans la ville, dans le passé comme dans l’avenir. Le lion a perdu. Il a perdu alors même qu’il gagnait. Il meurt quand il tue. La nature même des choses veut qu’il dévore sa propre espèce au moment où il déchire la chair tiède de l’agneau enlevé du troupeau. Quand
    le premier lion abattit ses puissantes sur sa proie et grogna sa satisfaction à travers ses babines sanglantes, il ne chantait pas la mort de la créature impuissante qu’il
    dévorait, mais l’hymne funèbre de sa propre race. La sauvagerie n’est pas un signe de ralliement. Les lions ne vivent pas en bandes, les ours ne vont pas par troupeaux.

    REMARQUE : Les anciens lions ne vivaient pas en bande mais en couple : voyez le lion dans wikipédia ici  (cliquez sur le mot en couleur ici) et puis faite une retour en arrière au cas où votre page n'est pas configurée pour s'ouvrir sur une autre page, afin que vous puissiez continuer la lecture).

     


    Les sauvages parmi les hommes forment de petits groupes qui s’entre-tuent. Leur brutalité se retourne contre leur race et devient pour eux une source de faiblesse.

     


    Par analogie, il faut donc que les bandes de sauvages disparaissent. Aucun grand guerrier n’a jamais vraiment conquis quoi que ce soit. Toute victoire est illusion. Les empires militaires tombent rapidement en pièces quand ils ne reposent sur rien de plus substantiel que l’épée. À la fin, il faut que les chefs répudient la force et recourent à la
    justice et à la raison, sous peine de voir s’écrouler leurs empires. La bête de proie humaine ou animale est solitaire, sans espoir et sans aide, irrévocablement condamnée, car la
    douceur est la seule vraie force. La douceur, c’est le lion avec tous ses attributs moins le goût du sang. Elle soumet lentement toute vie à sa loi triomphante.

     


    L’homme se fait ou se défait lui-même. Dans l’arsenal des pensées, il forge les armes par lesquelles il se détruit. Il façonne aussi les outils avec lesquels il se bâtit des maisons
    célestes de joie, de force, et de paix. Par le bon choix et le juste exercice de ses pensées, il peut atteindre à la perfection divine. Par leur abus et leur mauvais usage, il
    descend plus bas que la brute. Entre ces deux extrêmes s’étend toute la gamme des nuances de caractère. L’homme est leur créateur et leur maître.
    Les hommes que voici sont les vestiges d’un peuple qui fut grand et prospère. Leurs ancêtres habitaient ce pays au temps où celui-ci était un empire industriel florissant et
    magnifiques. Ils pratiquaient les sciences et les arts. Ils connaissaient aussi leur propre origine et leur puissance et n’adoraient que cette origine et cette puissance. Vint un
    temps où ils commencèrent à prendre plaisir à leurs corps. Ceux-ci ne tardèrent pas à les décevoir. Alors un grand cataclysme ravagea le pays, n’épargnant que des montagnards isolés. Ce déchet se groupa en des communautés d’où sortirent les grandes races européennes.

     


    La région où nous sommes et celle du désert de Gobi  furent découpées et soulevées jusqu’à une altitude où plus rien ne poussait. Leurs habitants furent détruits presque
    complètement, au point qu’il ne subsista que de rares communautés isolées et parfois seulement une ou deux familles. Celles-ci se réunirent en bandes. Ce furent les
    ancêtres de ces gens qui ne peuvent pas prospérer, parce qu’ils sont continuellement en guerre les uns contre les autres.

     

    Leur histoire et leur origine sont oubliées, mais on peut remonter à la source unique de leur religion et de leurs légendes. Les fondements en sont semblables partout, bien que les formes soient très différentes.
    Ici Jast dit qu’il craignait de nous avoir ennuyés, car la plupart de nos amis dormaient profondément. Nous regardâmes vers les brigands. Ils dormaient tous, ayant
    comme nous-mêmes oublié la tempête qui continuait pourtant à faire rage. Nous rentrâmes sous notre tente et nous reposâmes après avoir exprimé de nouveau notre
    gratitude à nos grands amis.

     


    Le lendemain matin au réveil le soleil brillait et tout le camp était en émoi. Nous nous habillâmes à la hâte et vîmes que toute la société, brigands compris, attendait le petit
    déjeuner. Tandis que nous le prenions, on nous communiqua le programme du jour qui consistait à accompagner les brigands jusqu’à leur camp. Il était en effet plus facile de
    tracer une piste tous ensemble que de partir séparément.
    Cette perspective plut aux brigands, mais guère à nous, car nous apprîmes qu’à leur camp ils étaient au nombre de cent cinquante.

     


    À la fin de notre collation, tous les vestiges de la tempête avaient disparu. Nous levâmes donc le camp et partîmes avec les brigands et leurs chevaux .pour tracer la piste, laissant
    aux autres le soin de nous suivre avec les objets de campement.
    Le camp des brigands se trouvait à moins de vingt kilomètres en aval. Cependant, nous ne l’atteignîmes que l’après-midi, fort heureux de pouvoir y faire halte. Nous le trouvâmes très confortable, avec toute la place voulue pour abriter notre expédition. Après le déjeuner, nous constatâmes que nous gagnerions du temps en attendant sur place un jour ou deux afin, de permettre à la neige de se tasser. Nous étions en effet obligés de franchir le lendemain un col de près de cinq mille mètres d’altitude. Le temps ne
    s’étant pas réchauffé autant que nous l’avions espéré, nous prolongeâmes notre séjour pendant quatre jours. Tout le village nous traita avec le plus grand respect et fit
    l’impossible pour nous être agréable.

     


    À notre départ, deux hommes vinrent demander s’ils pouvaient se joindre à notre expédition. Nous acceptâmes avec plaisir, car il nous fallait de toute façon recruter un
    certain nombre d’auxiliaires au prochain grand village, à une centaine de kilomètres de là. Ces deux hommes nous accompagnèrent jusqu’à notre retour, à l’automne.


    Quand nous quittâmes le village, près de la moitié de la population nous accompagna jusqu’au sommet du col pour nous aider à tracer la piste à travers la neige épaisse. Nous
    leur fûmes bien reconnaissants de leurs aimables efforts, car l’ascension fut très difficile. Au sommet, nous prîmes congé de nos amis les brigands et nous dirigeâmes vers le lieu de rendez-vous où nous arrivâmes le 28 mai, trois jours après les détachements d’amis qui devaient nous y retrouver comme convenu l’automne précédent.

    Page 181 à 195 de La vie des Maîtres de Baird Thomas Spalding et Etude de l'ouvrage par ©Colinearcenciel, octobre 2017, préenregistré et faisant foi de l'étude et de sa datation précise sur un disque dur externe, mis sous licence no copyright.

     

    Le Livre des Maîtres est un livre à acquérir sur papier à déposer sur votre chevet car il est à lire et à relire. Beaucoup de passages méritent méditation.

    Commentaires :

    Le désert de Gobi possède son histoire  et recèle des mystères. Voici un extrait de Robert Charoux et des écrits venant du site que vous verrez en cliquant ici (Le savoir perdu).

    "

    Tel est l’étrange pays, l’épouvantable désert – le pire de tous – dont une histoire ancienne est à peu près inconnue, malgré son importance dans le destin de la planète. 

    La primhistoire de Gobi peut être esquissée, conjecturée, en utilisant une clef que nous devons a l’obligeance de l’historien traditionaliste Jean Roy :

    Dans la vallée de l’Indus, il y a 3 500 ans, la haute civilisation du peuple archaïque des Dravidiens s’épanouissait, puis absorbait quelques siècles plus tard les Veddi-des à peau claire et les Mélanides à peau foncée:

    Les Mélanides étaient originaires du bassin du Tarim vers le Lob-Nor (actuel Sinkiang (2).

    (2) A en croire les spécialistes des questions OVNI, la région du Sin-kiang serait encore de nos jours le centre d’un mystère

    En tout cas, elle est partiellement zone militaire interdite et peut-être aire de ravitaillement du « Chevalier noir », énigmatique satellite qui tourne autour du globe depuis 1957.

     
         

    Le "Chevalier noir"

    Pénétrant dans les hautes vallées de l’Indus par la passe des monts Karakoroum, ils apportèrent aux Dravidiens la connaissance de la numération décimale du système dit « arabe » (lequel fut beaucoup plus tard transmis aux Occidentaux au moment des invasions arabes).

    Les Indiens dravidiens donnèrent à ces Mélanides le nom de NAACHALS mot qui signifie «hauts frères», ce qui pourrait exotériquement s’expliquer par le fait qu’ils venaient des régions montagneuses du Karakoroum où se dressent des sommets de 7 000 à 8 600 mètres.

    Chez les Naachals, seuls les « Connaissants » avaient le secret du système décimal; ils ne prétendaient pas en être les inventeurs, mais seulement les dépositaires.

    En ce cas, qui leur avait enseigne, sur ces plateaux désolés et deux fois plus élèves que le mont Blanc, le secret prodigieux de l’écriture chiffrée ?

     

    L’île blanche

    Des traditions, dont nous donnerons plus loin la relation détaillée, assurent que la

    science des Melanides leur avait été révélée par des hommes venus du ciel qui avaient débarqué de machines spatiales, dans l’île Blanche de la mer de Gobi. 

    Cette île existe encore de nos jours. Elle serait le mont Atis, situé à 600km au nord-est du Lob-Nor, dans le Djasactou-khan. 

    C’est la, à 20 000 km de distance, que nous trouvons le pendant du mystère américain du Nevada.

    Sur le désert de Gobi règne un tabou; la aussi on décèle, après les tempêtes de sable, des émergences de cites dont l’origine se perd dans la nuit des temps; la aussi, il y a eu feu du ciel, déluge, raz de marée(1)

    (1) Des aviateurs soviétiques, en survolant le désert de Gobi, ont photographié des ruines et des emplacements de cités importantes reconnaissables à leurs substructions.

    Dans un proche avenir, les sables de Gobi parleront et toute la protohistoire

    conventionnelle sera remise en question.

    Dans le grand déluge conté par les Védas (le Cata-patha-Brâhmana, un des textes les plus anciens de l’Inde) le légendaire Manu construit une arche qu’un énorme poisson « fait passer par-dessus la montagne du Nord», c’est-à-dire que l’arche atterrit dans le désert de Gobi, peut-être sur l’île Blanche.

    L’indianiste A. Weber voyait dans ce récit un souvenir obscur de l’immigration des Aryas qu’un déluge ou une catastrophe terrestre aurait chassés de leur patrie vers les terres de l’Inde, et sans doute aussi au Japon.

    De ces régions aujourd’hui désolées, émigrèrent jadis des peuples en possession d’une science révolutionnaire et inconnue des autres hommes.

    On doit penser que leur exode, analogue a celui des anciens Mexicains fuyant la région Californie-Nevada, fut motive par de puissants impératifs; de même, la transmutation de terres vraisemblablement riches, en sables stériles et en mornes steppes, laisse supposer le passage d’un terrible cataclysme.

    Alors on comprend pourquoi, durant des siècles, des millénaires, les hommes ont refusé de revenir en ces lieux maudits d’où ils avaient été chasses et ou avaient péri leurs lointains ancêtres « frappes par la colère de Dieu ».

    Il convient d’apporter une particulière attention a une assertion de Jean Roy concernant des « hommes venus du ciel » qui auraient jadis atterri dans « l’île Blanche » ! 

    Le nom mongol du désert de Gobi est « Chamo », nom présentant peut-être une relation avec celui du dieu « Chamos » qui, d’après le Talmud, était adore sous la forme d’une étoile noire.

    Chamos était encore « l’astre malfaisant » des Arabes, sans doute Saturne ou quelque planète ou étoile, d’où était venu un danger pour l’humanité terrestre (encore l’idée d’un drame cosmique ou d’une invasion d’extra planétaires !).

    Ce point étant fait sur les deux épicentres conjectures de l’antique cataclysme atomique, il serait intéressant de savoir si des singularités, communes aux U.S.A. et au désert de Gobi, trouvent un prolongement jusqu’en notre époque.

    Et c’est la sans doute que nous allons faire les plus bouleversantes découvertes, comme si tout n’était qu’éternel recommencement de la primhistoire entrevue a l’histoire invisible du XXe siècle. 

    Les anciens textes des Indes (Ramayana, Drona-Par-va, Mahavira) font explicitement mention d’une guerre atomique sur terre; le Popol-Vuh (irradiations des peuples du 3e age d’après Recinos et Villacosta) et la Bible (destruction de Sodome et de Gomorrhe) appuyant cette thèse, il est permis de croire que les ancêtres des Américains et des Mongols voulurent eux aussi – comme les savants de 1944 – jouer les démiurges.

    Employèrent-ils l’arme nucléaire contre les envahisseurs venus du ciel ou s’exterminèrent-ils mutuellement ? Il est difficile de répondre a cette question.

    Histoire secrète de nos temps 

    Certes, pour des habitants d’Hiroshima ou de Nagasaki, depuis 1944, la thèse d’une antique destruction atomique provoquée humainement est plus probable que celle d’une vengeance divine, mais pour certains Américains et Russes, des coïncidences exagérées renforcent singulièrement ce point de vue, car c’est exactement en Californie ancienne et en Mongolie que sont expérimentées et stockées en grande partie les fusées atomiques américaines et russes !

    Mars 1963, février-mars 1964 : à ces dates et en Californie, des fusées U.S. Nike Hercule étaient entreposées sur des rampes souterraines de lancement.

    Les agents techniques désignés pour les manoeuvrer en cas de guerre devaient être immédiatement abattus par les policiers charges de leur surveillance, si l’un de ces techniciens devenait fou, trahissait visiblement ou essayait de déclencher sans ordres formels les mécanismes de lancement, ce qui équivaudrait à détruire partiellement une nation déterminée.

    Or, plusieurs engins, heureusement dépourvus de leurs ogives nucléaires, éclatèrent « sans raison connue et en dépit de toutes les précautions humainement concevables » qui avaient été prises pour qu’un tel accident ne puisse se produire. 

    Explosion atomique en Mongolie

    Février 1960. Dans un désert semblable a celui du Nevada, à la frontière de Mongolie, sous le même parallèle et a une longitude septentrionale diamétralement opposée, les Soviétiques entreposaient eux aussi des bombes atomiques.

    Extraordinaire prédestination des lieux !

    Or, en février 1960, les services secrets occidentaux apprirent la mort de deux

    généraux russes, puis, toute la vérité filtrant peu a peu, on sut que plusieurs bombes H avaient explosé sans raison connue et alors que toutes les précautions humainement concevables avaient été prises pour qu’un tel accident ne put se produire.

    Il y aurait eu de nombreux morts russes, des milliers de blessés (1) et la radioactivité terrestre à base de rayons gamma dépassa de quatre fois la côte d’alerte, ce qui fut soigneusement tu par les centrales du secret garde de tous les gouvernements.

     
        Nikita Khrouchtchev en 1963

     

    1) II est certain que des populations de la région du lac Balkhach furent évacuées vers la mer Caspienne.

    Les détecteurs et sismographes américains enregistrèrent deux explosions correspondant à l’éclatement de 200 à 250 bombes A. 

    Deux entrepôts avaient sauté à quelques secondes d’intervalle, la deuxième explosion étant la plus violente.

    Quelques jours après la catastrophe, à Paris, la radioactivité atteignait la côte d’alerte et rendait inutilisables les émulsions les plus sensibles des établissements de produits de photographie.

    Un an après, on nota une prolifération de naissances monstrueuses dont le monde civilisé a gardé le souvenir, notamment en Russie, en Chine et au Japon, si bien que Mme Khrouchtcheva qui connaissait les raisons cachées du désastre eut un scrupule de conscience et s’écria publiquement : « Jetons à la mer toutes les bombes atomiques ! ».

    Voila les très étranges accidents qui se produisirent sur le 36e parallèle nord, par 112° de longitude O. d’une part et 90° de longitude E. d’autre part, soit : dans les antiques zones ou plus que jamais on peut penser qu’aurait sévi jadis un cataclysme atomique.

    Où elles ont éclaté, les bombes éclateront encore

    Atomisation il y a X millénaires… atomisation en ces dernières années : le calcul des probabilités s’oppose formellement a ce que des événements si rarissimes puissent sans raisons déterminées se produire aux mêmes points du globe.

    Et l’on doit penser avec horreur qu’en un jour proche ou lointain mais inéluctable, les stocks nucléaires américains du Nevada et les stocks nucléaires russes ou chinois de l’Asie centrale exploseront encore, sans raison connue, en dépit de toutes les précautions prises et humainement concevables (2)

    (2) Le stock U.S. du fort Richardson à Anchorage faillit exploser lors du séisme de Pâques 1964. Les fusées furent déplacées et certains verrous de sûreté sautèrent…

    Une fois encore, l’humanité pourrait être détruite à 90 ou 99%. Alors, les générations des époques futures se demanderaient à nouveau pourquoi le Nevada et la Mongolie suscitent comme une répulsion atavique chez les hommes…

    Nevada, Mongolie : deux pôles du destin de l’humanité ou subsistent peut-être encore le reflet d’images lointaines… quand, la ou se situent actuellement Las Vegas, Los Angeles,Sait Lake City, Kansas City, Saint Louis, Memphis, Little Rock, Dallas, New Orleans, Houston, etc., s’érigeaient les cités orgueilleuses d’ancêtres supérieurs qui connaissaient le voyage sidéral, la cybernétique, la télévision et la fission de l’atome.

    Las Vegas : Sodome

     

    Sans doute est-il intéressant de noter que Las Vegas, la honteuse cite américaine du vice, du jeu et des « machines a sous », est sur le 36e parallèle, et que Sodome et Gomorrhe, les honteuses cites antiques – atomisées ou réduites en cendres par le « feu du ciel » – , étaient sur le 32e parallèle, soit le même en tenant compte des fluctuations du pôle magnétique !

    Il est important aussi de savoir que les Gitans, au type racial si proche des types mexicains et mongols, passent pour être des rescapés de la dernière fin du monde.

    Certains pensent même qu’ils furent les responsables directs de l’atomisation antique, si bien que les autres hommes, au cours des millénaires, leur refusèrent toujours l’accès de leurs cites.

     

    Tout va recommencer, les Gitans décampent…

    En nos temps d’Apocalypse, les Gitans tendent a devenir sédentaires, et la fin de leur malédiction approchant, ils émigrent dans tous les pays blancs du monde : Australie, Afrique du Sud, Amérique du Sud, etc.

    Sauf en Afrique noire et en Asie jaune, racistes… et sauf aux Etats-Unis dont ils ont une sainte aversion qui pourrait remonter aux millénaires de la primhistoire !

    Apocalypse signifie Révélation

    D’autre part, interprétant en leur faveur la parole biblique, depuis la création de l’Etat d’Israël, ils se proclament le peuple élu de Dieu, puisqu’ils forment le dernier peuple errant du globe !

    Leurs prophètes les conduisent hors des lignes de fracture de l’écorce terrestre, afin qu’une nouvelle fois ils échappent a la fin du monde, ou plus exactement au cataclysme analogue ou identique à celui de l’ère primhistorique, quand Babylone n’était sans doute qu’un village et les Sumériens des pasteurs errants; en un temps de l’histoire invisible des nommes ou la civilisation rouge, la première en date, commençait aux Etats-Unis.

    Car tout est recommencement, et tout peut recommencer comme avant… 

    et aux mêmes endroits !

    Source : Robert Charoux – Le livre des secrets Trahis

     

     

     

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