• 20. La Conscience de Dieu - L'infinitude

     

    La Conscience de Dieu - L'infinitude*

     Chers lecteurs, 

                            De nos jours, il devient courant au travers de messages diffusés notamment sur youtube ou sur des sites, oui, des messages diffusés de paroles de Jésus Christ selon l'avis des mediums ou autres noms que l'on peut donner à des personnes ayant un don (ou ne l'ayant pas), de transcrire des messages provenant directement, selon eux, sur la situation du monde, des prédictions ou autres or, dans l'histoire des siècles passés et de celles connues des Saints, Jésus Christ ne donnait aucun discours longt d'enseignements pour des millions de gens outre le message de Miséricorde de Soeur Faustine, toujours avec la correction de l'Eglise catholique ; les messages de Thérèse d'Avila, qui étaient personnels mais qui furent transcrits à la main. En général, les messages réels du Christ sont diffusés selon ce qu'Il souhaite, Il demeure le Discret des discrets mais il est sûr qu'Il est encore agissant de nos jours et tient un rôle des plus importants.

                           Ayant une expérience de nombreuses années dans le domaine de la parapsychologie et tous les domaines y afférent, j'ai reçu beaucoup de confidences et j'ai moi-même une expérience particulière de diverses notions et divers "phénomènes". La manière dont Baird Spalding remet en question la figure du Christ, me semble incomplète et j'ajouterai des remarques à ce sujet, non pas pour interférer avec le texte original, mais plutôt pour que la part soit faite dans la clarté et humblement, car, on peut reconnaître à Baird Spalding, la beauté du message mais cependant beaucoup de raccourci ne permettant pas d'imaginer le travail intérieur exigé et le discernement des affirmations qui, dans les mains naïves ne permettent pas le recul nécessaire et le plus profond sérieux quant aux "miracles" affirmés : cependant, sachez, que je ne me permets pas de juger de la véracité de ces faits. Ce qui me semble extrêmement intéressant dans les raccourcis, ce sont les possibilités envisagées...Depuis cette époque, le net et les livres explicitent diverses techniques d'approches spirituelles. 

    Le lien entre Dieu et l'être humain est unique pour chacun de nous. De même la relation à Christ et Marie sont aussi intimes et personnelles et cela dans la plus grande discrétion. 

    En général, le Christ laisse une grande place à sa mère Marie qui, se manifeste quant à elle régulièrement et tous les jours en ce monde déployant des messages constamment. Certains sont diffusés et d'autres pas.

    Les sujets abordés touchent à l'intimité spirituelles de chacun et permettent une réflexion profonde. Tout ce qui touche à l'âme et à la réflexion profonde nécessite des mots justes. Je tenterai de vous donner un avis lors de "Remarques affichées" car, je relis en même temps ce livre que j'ai lu il y a quelques décennies déjà. Voici donc la suite de cet ouvrage. Bonne lecture et n'hésitez pas à déposer un commentaire. Si la lecture de cet ouvrage vous sied mieux ailleurs voici un lien pour le découvrir et puis, j'incite à acheter l'ouvrage afin de le tenir parmi vos livres précieux et instructifs.

    Voici le PDF en lien ICI

     

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    Ressucitation

    J’essaye d’exprimer tout cela dans votre langue pour vous permettre de comprendre : Vous verrez les détails plus tard, après avoir appris à traduire vous-mêmes les tablettes. J’ai fait ressortir certains points essentiels pour servir de base à votre travail de traduction. Ne croyez pas que j’essaye de modifier des opinions que vous auriez pu vous former par ailleurs, à la suite d’autres méditations ou d’autres études. Je vous prie simplement de les mettre de côté pour un temps. Quand vous aurez approfondi vos études actuelles, vous serez libres de recommencer toutes les autres si vous le désirez. Je ne cherche à vous influencer en aucune manière. Toute étude n’est qu’un extérieur, une manière d’arriver à une conclusion. Si la conclusion n’est pas obtenue, si le but recherché n’est pas atteint, les leçons deviennent fatras, bagage inutile, néant.

    Ressucitation



    2.3. Mort et résurrection de Chander Sen


    Jour après jour pendant deux mois, nous concentrâmes notre attention sur une série de tablettes qui traitaient exclusivement des caractères et des symboles, de leur position, de leur plan, et de leur signification. Le vieillard nous servait d’instructeur. Il en fut ainsi jusqu’à une matinée des premiers jours de mars, où nous nous rendîmes comme d’habitude à la chambre du temple. En arrivant nous trouvâmes le vieillard gisant sur sa couche comme s’il dormait. L’un de nous s’approcha, posa sa main sur le bras du dormeur pour le réveiller, mais recula aussitôt en criant : « Il ne respire pas. Je crois qu’il est mort. »


    Nous nous groupâmes autour de la couche, tellement absorbés par nos pensées de mort que nous n’entendîmes entrer personne. Nous fûmes tirés de notre rêverie par une voix disant : « Bonjour. » Nous nous tournâmes vers la porte et vîmes Émile. Son apparition nous stupéfia, car nous le supposions à quinze cents kilomètres de là. Avant que nous ayons eu le temps de nous ressaisir, il s’était approché et nous donnait des poignées de main.


    Au bout d’un instant deux d’entre nous s’écartèrent et Émile approcha de la couche. Plaçant sa main sur la tête du vieillard, il dit : Voici un frère chéri qui a quitté cette terre sans avoir été capable d’achever son travail parmi nous.
    Comme l’a dit un de vos poètes, il s’est enveloppé dans son manteau et s’est étendu, tourné vers des rêves agréables. En d’autres termes, vous avez jugé qu’il est mort. Votre première idée fut de rechercher un fossoyeur et un cercueil, et de préparer un tombeau pour cacher sa dépouille mortelle pendant sa dissolution.


    Chers amis, réfléchissez un instant. À qui Jésus s’adressait-il quand il disait : « Père, je te remercie de ce que tu m’as entendu » ? Il ne parlait pas à la personnalité extérieure, au moi, à la coquille. Il reconnaissait et louait la personnalité intérieure infinie, qui entend, sait, et voit tout, le grand et puissant Dieu omniprésent. Ne voyez-vous pas où se fixait la vision de Jésus quand il se tenait auprès du tombeau de Lazare ? Faisait-il comme vous, regardait-il dans cette tombe, et y voyait-il un Lazare en décomposition ? Non.

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    Remarque : Dieu le Père, Créateur n'apparaît sous aucune forme tangible et Il se trouve à l'extérieur de l'humain, peut se développer à l'intérieur de l'humain selon l'avancement de la Conscience divine de chacun. Jésus Christ s'adressait au Père en l'appellant ouvertement devant tous et Dieu lui répondait. Dieu aime à ce qu'il soit appellé Père. Il aime à ce que la parole soit prononcée ou soit dite intérieurement avec véhémence non qu'Il aime à être supplié car Il sait à l'avance quels sont les besoins de l'homme. Dieu se trouve sur le plan le plus élevé qui soit. Il aime à avoir des intermédiaires divins dont Jésus Christ et de nombreux autres individualités. Car Il ne nie pas l'individualité et la respecte comme un joyau tel que Jésus le dit :"Je connais le nom de chaque étoile", ainsi Il connaît le nom de chaque être si petit soit Il : Ses Connaissances sont immenses ou plutôt Il détient La Connaissance. De même, nous le lisons dans le Srimad Bhagavatam livre déposé déjà en partie dans cet espace, Il développe différents êtres et n'abandonne jamais la dimension dans laquelle nous nous trouvons. Ainsi, au cours des âges, Il envoye des divinités afin d'aider les humains à se développer, à les aider dans leur vie, à les éclairer,  à Le rejoindre avec des moyens que l'on retrouve dispersés dans différents données sur cette terre et, notamment au travers des écrits des différentes religion. "Cherchez et vous trouverez" dit Jésus-Christ. Dans la parabole des talents, Il explique que chacun naît avec des talents différents : certains ont plus de responsabilités car doués de grands talents et d'autres en ont également mais parfois bien peu : si ces talents sont utilisés à bon escient, ils seront récompensé : car le nombre de talents ne constituent pas la voie de la réussite vers l'épanouissement et la vie spirituelle et de la Conscience.

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    Tandis que vous étiez centrés sur le mort, lui l’était sur le vivant, le Fils unique de Dieu. Sa vision était fixée sur la vie immuable, éternelle, omniprésente, qui transcende tout.
    Maintenant, avec notre vision inébranlablement dirigée vers la réalité toujours présente de Dieu, nous pouvons voir achevée la tâche de ce frère chéri qui ne s’est jamais appuyé
    complètement sur Dieu. Il a compté partiellement sur sa propre force et en est arrivé au point où vous le voyez. Il a renoncé. Il a commis l’erreur que tant d’entre vous commettent aujourd’hui, la faute que vous appelez la mort.
    Cette chère âme n’a pas été capable d’abandonner le doute et la crainte. Notre ami s’est donc reposé sur sa propre force et n’a pu achever la tâche qui incombe à chacun de nous. Si nous le laissions tel quel, son corps se dissoudrait. Lui-même serait renvoyé sur terre pour achever sa tâche humaine qui est presque terminée. En fait, cette tâche est si près d’être accomplie que nous pouvons l’aider à l’achever. Nous considérons comme un grand privilège de pouvoir apporter notre aide en pareil cas.


    Vous avez demandé s’il pouvait se réveiller et reprendre sa pleine conscience : Oui, il le peut, et tous ceux qui ont trépassé de la même manière le peuvent aussi. Bien qu’à votre avis il soit mort, nous autres qui avons partagé un peu sa vie, nous pouvons l’aider. Il comprendra aussitôt et deviendra capable d’emporter son corps avec lui. Il n’est pas indispensable d’abandonner le corps à la prétendue mort et à la désagrégation, même après avoir commis la grande erreur.
    Émile s’interrompit un moment et parut plongé dans une profonde méditation. Très peu de temps après, quatre de nos amis du village entrèrent dans la pièce. Ils se rapprochèrent les uns des autres et à leur tour se plongèrent dans une profonde méditation. Puis deux d’entre eux étendirent les mains et nous invitèrent à nous joindre à eux. Nous nous approchâmes et plaçâmes nos bras sur les épaules les uns des autres, formant ainsi un cercle autour de la couche où gisait la dépouille mortelle.

    Après que nous fûmes restés un instant sans mot dire, la lumière devint brillante dans la chambre. Nous nous retournâmes. Jésus et Pilate se trouvaient debout à quelques pas de nous. Ils avancèrent et se joignirent à nous. Il y eut encore un moment de profond silence, puis Jésus s’approcha de la couche, leva les mains, et dit : Chers amis, je vous propose de franchir avec moi pendant quelques instants la vallée de la mort. Elle n’est pas zone interdite comme vous pourriez le croire. Si vous voulez bien la traverser comme nous et la regarder de l’autre rive, vous verrez qu’elle est uniquement formée par vos pensées. Il y a de la vie là-bàs, la même vie qu’ici.


    Jésus resta un moment les mains étendues puis reprit : Cher frère et ami, tu es avec nous, nous sommes avec toi, et tous nous sommes ensemble avec Dieu. La pureté suprême, la paix et l’harmonie de Dieu entourent, embrassent, et enrichissent tout. Leur réalisation se manifeste maintenant à toi d’une manière si éclatante que tu peux te lever et être reçu chez le Père. Chère créature, tu vois maintenant et tu sais que ton corps n’est ni poussière retournée à la poussière ni cendre retournée à la cendre. La vie est là, pure et éternelle. Il n’est pas nécessaire de laisser le corps se désintégrer dans la mort Tu perçois maintenant la splendeur de ton royaume d’origine. Tu peux maintenant te lever et aller à ton Père. Tu entendras la grande clameur : « Saluez tous, saluez celui qui est nouvellement né, le Seigneur ressuscité, le Christ parmi les hommes. »


    Cher lecteur, quand un mortel essaye de dépeindre la beauté et la pureté de la lumière qui emplissait la salle, les mots ne deviennent que parodie. Quand la forme inanimée se redressa, il sembla que la lumière pénétrait l’intérieur de tous les objets, en sorte que rien ne portait plus ombre, le corps notre ami pas plus que le nôtre. Ensuite, les murs parurent s’écarter et devenir transparents, et finalement il sembla que nos regards plongeaient dans l’espace infini. Il est impossible de rendre avec des mots la splendeur de cette scène. Nous comprîmes alors que la Mort avait disparu et que nous étions en présence de la Vie Éternelle, indiciblement majestueuse, ne faiblissant jamais, mais se perpétuant inlassablement.


    Nous autres mortels ne pouvions que regarder avec des yeux stupéfaits. Nous fûmes élevés pendant ces quelques instants bien au-dessus de ce qu’une imagination déréglée aurait pu suggérer au sujet du ciel et sa beauté. Il ne s’agissait pas d’un rêve. C’était la réalité. Celle-ci peut donc surpasser tous les rêves. Nous eûmes le privilège de voir à
    travers les ténèbres et au-delà des ténèbres. 

     

    Ce jour-là, l’effet enchanteur de la beauté et de la paix de cette scène, ajouté à la grande foi que nous avaient inspirée nos amis, nous transporta entièrement par-delà la crête qui sépare la vie de la mort. Aujourd’hui, cette crête n’est plus pour nous que plaine unie. Cependant, il nous apparut clairement que, d’une manière ou d’une autre, il fallait que chacun fît lui-même l’effort nécessaire pour escalader les hauteurs s’il voulait percevoir la splendeur de l’au-delà. Tout vestige de vieillesse avait disparu chez Chander Sen, que nous considérions comme ressuscité d’entre les morts. Il se tourna vers ses amis et prit aussitôt la parole. J’entends toujours les mots qu’il prononça comme s’ils étaient en or sur une tablette placée perpétuellement devant moi. Sa voix, d’une majesté indicible et sans aucune affectation, contenait simplement une note claire et profonde de sincérité et de force.

    Il dit : Chers amis, vous ne pouvez savoir la joie, la paix, et la grande bénédiction que vous m’avez données en me réveillant comme vous l’avez fait. Un moment plus tôt, tout était sombre. Je me tenais là, craignant d’avancer, et ne pouvant reculer. Je ne puis exprimer mes sensations que d’une manière. J’étais engouffré dans une grande obscurité d’où je me réveillai subitement, et maintenant je suis à nouveau avec vous.


    Puis son visage devint si éclatant de joie qu’il était impossible de douter de sa sincérité. Il se tourna vers nous et dit :

    Chers amis, combien j’aime penser à, notre association. Vous ne pouvez savoir la joie que j’ai eue en vous serrant la main. Quel bonheur ce fut pour moi de voir, de connaître, et de ressentir la sincérité avec laquelle vous avez accepté l’intervention de mes chers aides que je puis bien qualifier de divins ! Si vous pouviez voir par mes yeux en ce moment, vous connaîtriez la bénédiction dont je fais l’expérience. Ma plus grande joie réside dans ma certitude absolue que chacun de vous en arrivera au même stade que moi et connaîtra alors la même joie. Je peux bien dire qu’il vaut la peine d’avoir vécu une vie entière pour jouir d’un instant pareil.


    Songez que je vois toute l’éternité se dérouler avec des bénédictions semblables. Ne vous étonnez pas de m’entendre dire que mes yeux en sont presque aveuglés et que la révélation m’éblouit. J’éprouve un immense désir de projeter cette vision non seulement devant vous, mais devant tous mes frères et soeurs du vaste univers de Dieu.

    Chers frères, si je pouvais étendre sur vous mes mains transformatrices et vous élever à ma hauteur, il me semble que mon bonheur présent serait de beaucoup multiplié. Mais on me montre que je ne dois pas le faire. Il faut que vous étendiez vous-mêmes la main transformatrice. Dès que vous l’aurez fait, vous rencontrerez la main de Dieu prête à serrer la vôtre. Vous pourrez marcher et parler avec lui, et il vous bénira éternellement comme il bénit chacun. Le plus grand bonheur dans tout cela, c’est que les castes, les croyances, ou les Églises n’importent pas. On me montre que tout homme est bienvenu.

     


    Un instant plus tard, Chander Sen avait disparu. Il nous sembla qu’il s’était simplement évanoui. Tout cela n’était-il qu’une vision éthérée ? Mes associés estimèrent unanimement que non, car deux d’entre eux lui avaient serré la main. Je laisse au lecteur le soin d’en décider. Alors un de nos amis du village se tourna vers nous et dit : "Je sais que vous êtes dans le doute. Mais comprenez que tout cela ne fut pas échafaudé pour votre profit : Il s’agit d’un simple incident fortuit de notre vie. Quand survient un instant critique, nous sommes capables de triompher de la conjoncture. Par ses seules forces, ce cher frère n’aurait pu faire l’ascension de la crête. En fait, comme vous avez pu le voir, il avait trépassé, délaissé son corps. Mais comme il était déjà arrivé à un degré avancé d’illumination, nous avons pu l’aider au moment crucial. Dans ce cas, l’âme revient, le corps achève sa perfection, et l’homme peut alors emporter son corps avec lui. La détresse de ce frère venait de son trop grand désir de trépasser. Il avait abandonné son corps juste au moment où quelques pas de plus auraient suffi pour lui faire franchir la crête et compléter la perfection. Ce fut notre grand privilège de pouvoir l’aider en l’occurrence".


    Nous retirâmes lentement nos bras et restâmes au moins une minute dans un silence absolu. L’un de nous rompit ce silence en disant : « Mon Seigneur et mon Dieu. » En ce qui me concerne, il me semblait que je n’aurais jamais plus envie de parler. Je voulais réfléchir. En une heure j’avais vécu une vie entière. Nous nous assîmes tous. Quelques-uns de nous ayant retrouvé l’usage de la parole causaient à voix basse. Un quart d’heure plus tard, alors que nous étions tous engagés dans une conversation générale, l’un de nous alla jusqu’à la fenêtre et annonça que des étrangers paraissaient arriver au village. Intrigués, nous descendîmes tous à leur rencontre. Il était fort rare en effet que des étrangers visitassent le village à cette époque de l’année et à pied, car nous étions en plein hiver.

     


    En arrivant au village, nous vîmes qu’il s’agissait d’un petit groupe venant d’un village plus petit situé à une cinquantaine de kilomètres en aval. Ces gens avaient amené un homme, égaré trois jours auparavant dans une tempête de neige et presque entièrement gelé. Ses amis l’avaient transporté sur un brancard et avaient franchi toute la
    distance à pied à travers la neige. Jésus s’approcha, posa la main sur la tête de l’homme et resta ainsi un moment.
    Subitement l’homme rejeta sa couverture et se mit debout. Sur quoi ses amis le regardèrent, les yeux écarquillés, puis s’enfuirent épouvantés. Nous ne pûmes les convaincre de revenir. L’homme guéri paraissait ahuri et indécis. Deux de nos amis le persuadèrent de les accompagner chez eux pour s’y reposer quelque temps. Le reste du groupe retourna vers notre logis, et nous restâmes jusqu’à minuit à commenter les événements du jour.

     

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    Ressucitation

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    2.4. Enfer et diable. - Ciel et Dieu. - Croix et Christ selon
    Jésus


    La conversation en arriva au point où l’un de nous demanda où se trouvait l’enfer et que signifiait le diable. Jésus réagit rapidement et dit : L’enfer et le diable n’ont pas de demeure en dehors de la pensée mortelle de l’homme. Tous deux se trouvent exactement à l’endroit où l’homme les place. Instruits maintenant comme vous l’êtes, pouvez-vous trouver à l’un ou à l’autre une position géographique en quelque point de la terre ? Si le ciel est tout et entoure tout, trouverait-on dans l’éther une place pour l’enfer ou le diable ? Si Dieu régit tout et est tout, où y a-t-il place pour l’un d’eux dans le plan parfait de Dieu ?


    Dans le domaine des sciences naturelles, une légende répandue ici dit que toute chaleur, toute lumière, beaucoup d’autres forces naturelles sont contenues dans le sein de la terre. Le soleil ne possède en soi ni chaleur ni lumière. Il a des virtualités qui tirent chaleur et lumière de la terre.
    Après que le soleil a extrait les rayons lumineux et calorifiques de la terre, la chaleur est reflétée à nouveau vers la terre par l’atmosphère qui flotte dans l’éther. Il en est à peu près de même des rayons lumineux réfléchis vers la terre par l’éther. L’épaisseur de l’atmosphère est relativement faible. L’effet des rayons calorifiques est donc variable entre la surface terrestre et les limites extérieures de l’atmosphère. À mesure que l’air devient moins dense il y a moins de réflexion. En conséquence la chaleur diminue et le froid augmente avec l’altitude. De même chaque rayon lumineux tiré de la terre et réfléchi vers elle retombe sur la terre où il se régénère. En atteignant les limites de l’air, on atteint les limites de la chaleur. Il y a similitude entre les rayons lumineux tirés de la terre et ceux réfléchis par l’éther. L’éther s’étendant beaucoup plus loin que l’air, les rayons lumineux ont toutefois un trajet beaucoup plus étendu à parcourir avant d’être tous réfléchis. En atteignant les limites de l’éther, on atteint les limites de la lumière.


    Quand les limites de la chaleur et de la lumière sont atteintes, on arrive au grand froid. Celui-ci est infiniment plus dur que l’acier. Il comprime l’éther et l’atmosphère avec une force irrésistible et en assure la cohésion. L’enfer est présumé brûlant, et Sa Majesté Satanique déteste le froid. Il n’y a donc là-bas aucune demeure pour l’un ou pour l’autre.

     


    Maintenant que la question du domaine supérieur est réglée, abordons l’autre légende scientifique, celle du domaine inférieur. Selon cette légende, la masse terrestre est en fusion à peu de distance de sa surface. Elle est si chaude que toute substance y fond. Le noyau central en fusion tourne plus lentement que la croûte solide extérieure.


    Il en résulte une friction à la ceinture de jonction. C’est là que les forces naturelles sont engendrées et que la main de Dieu commande à tout. Il n’y a donc pas de résidence possible là non plus pour Sa Majesté Satanique ni pour son enfer. Si elle essayait de vivre à l’endroit le plus chaud ou à l’endroit le plus froid, elle s’y trouverait bien plus confortable, car le froid consume tout autant que la chaleur.
    Nous avons maintenant fouillé tout l’univers et ne trouvons nulle-part de place pour le diable. Nous sommes donc bien forcés d’admettre qu’il se trouve là où est l’homme et qu’il ne dispose que des pouvoirs que celui-ci lui a accordés. C’est uniquement l’adversaire personnel que j’ai banni. Vous imaginez-vous que je m’amuserais à chasser le diable hors de n’importe quel homme, pour lui permettre ensuite d’entrer dans un troupeau de porcs qui eux-mêmes se précipiteraient dans la mer ? Je n’ai jamais vu le diable en aucun homme à moins que cet homme ne l’ait introduit lui-même en soi. Le seul pouvoir que je lui aie reconnu est en l’espèce celui que l’homme lui-même lui a accordé.

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    Remarque : Voici un lieu du livre qui surprend car Jésus Christ affirma que "le monde appartient à Satan", il parle aussi du diable.  Les sectes sataniques existent encore de nos jours. Dans les écrits bibliques le diable lui apparaît dans le désert pour le tenter et puis, en effet, Jésus Christ exorcise plusieurs personnes durant sa vie. Ce passage écrit par Thomas Baird Spalding est réellement étonnant lorsque l'on sait que des esprits contraires habitent le monde provoquant beaucoup de ravages, outre la folie habitant des êtres humains. Donc, il n'est pas donné dans cet "enseignement" des moyens de lutter contre les "bêtes sauvages de ce type" comme si "tout était facile et qu'il n'exista point d'adversaires...." L'influence de Satan se marque dans le satanisme avec des rituels sanglants amenant aux crimes et aux mensonges : pourquoi vouloir erradiquer la cause du mal en réduisant cela à la nature de certains êtres humains l'ayant imaginé et donc lui donnant vie ? Lucifer n'existerait donc pas : cet ange déchu dont il est parlé dans la bible et dans d'autres écrits plus lointains. Il est vrai que nous pouvons vivre sur plusieurs plans en même temps ou se situer en un seul plan et puis passer à un autre plan.

    Il est possible de fermer une porte à la venue d'êtres sataniques, en réalité de fermer les portes. Cependant, le malin a plus d'un tour dans son sac et utilisera toutes les faiblesses de l'humain ou ses lacunes affectives. En cas d'affrontement face à ces forces négatives et impitoyable nous ne trouverons issues qu'avec l'aide du Christ Jésus et de sa Mère Marie à qui Il a conféré ce pouvoir d'écraser la Bête : le serpent, c'est à dire, communément représenté comme image du diable. Or, les démons se trouvent sur terre, les tibétains l'affirment aussi. Des êtres qui mettent à l'épreuve consciemment ou inconsciemment. S'il y a eu pacte avec le diable, la situation pour l'être humain est réellement dangereuse et totalement fragilisée. La seule solution est la conversion. Je ne m'attarderai pas sur ce chapitre, car mieux vaut s'éloigner de ces puissances destructrices mais cependant, il faut savoir qui peut aider et quelle moyen de faire fuir l'adversaire ou les adversaires ou de les placer face à un miroir.

    Vous savez il est dit :"Dieu n'existait pas à Auszwitch". L'enfer sur terre dans les camps de concentration. Malheureusement, des terrains et des lieux sont habités d'êtres infernaux capables du pire et se nourrissant comme des vampires de la vie de gens, en les sacrifiant afin de s'en nourrir. Ces êtres aiment à voir souffrir et tourmentent jusqu'à détruire amenant à eux les humains de peu de foi, sans foi, à être assujetti au jeu mis en place de sadisme physique et psychologique. Donc, nous ne vivons pas sur une sphère hautement spirituelle en ce monde mais nous avons des accès au "paradis" pour s'y reposer même en vivant sur terre. Nous avons des moyens de ressourcement par nos corps subtils et le développement de notre Conscience Cosmique. Inévitablement, tout être sera un jour face au Christ Jésus et le reconnaîtra un jour qu'il soit croyant ou non croyant. Je puis vous donner de multiples exemples par des histoires vécues qui, toutes se rejoignent. 

    Prémunissons-nous contre les forces du mal sur cette planète remplis d'êtres de toutes sortes et venus d'ailleurs aussi. En nous appuyant sur Dieu en tant que Père, en nous appuyant sur les "envoyés" de Dieu, en fraternisant et reconnaissant nos frères, unissons-nous dans un monde loin d'être évolué comme le disent certains extraterrestres plus avancés dans leur société et leur manière de fonctionner. Existons sur les plans supérieurs et prenons-en conscience non dans l'abstrait et dans le rêve mais bien dans la réalité de la vie de tous les jours. C'est un peu comme la parabole du Christ des Vierges faisant provision d'huile pour allumer les lampes. Plus nous évoluons vers l'Union avec Dieu, plus l'adversaire se fâche ; plus nous parlons Vérité, plus les tourments risquent de nous briser si nous n'avons pas travailler l'essentiel de cet Amour et de cette Force se trouvant en nous en puisant à la Source de la Vie.

    Voyez-vous, il est naïf de penser comme on l'apprend à certains que Seul l'Amour permet d'avancer en envoyant à nos "ennemis" des pensées positives. Restons réalistes dans ce plan compact de la planète terre afin de ne pas tomber dans les pièges extrêmement malins et sombres de ces adversaires vivant au milieu de nous. Ne sombrons pas dans la paranoïa mais le mensonge est grand et nombreux sont ceux qui le pratiquent. Voyez déjà où l'avidité mène ? De quoi sont capables les êtres avides ? 

    En cela les enseignements tibétains sont assez complets, expliquant une voie Juste, équilibrée, épanouissante. D'ailleurs les tibétains, les hindouistes considèrent le Christ comme le plus grand des boddhisattvas. L'Islam sait également la Venue de Jésus (Issa)à la fin des temps.

    Il est utile pour nous, de vivre chaque jour à la fois pleinement l'instant présent tout en gardant un côté tourné vers l'avenir et de pressentir afin de contourner les pièges auxquels nous pourrons être confrontés si nous n'y  prenons garde. En cela même le Livre de la Vie des Maîtres est utile car combien de fois n'est il pas dit de nous tourner vers Dieu. D'autre part, la foi est un don. Certains ont une foi naturelle où Dieu n'est pas inclus dans leur vie et, cependant, ils avancent avec une grande moralité et un esprit de Justice en eux. Ils sont donc guidés par la Providence sans en avoir conscience. Ils dispensent le bien autour d'eux et rejettent les esprits de méchanceté et de provocation, les esprits sournois et menteurs, les êtres apportant les douleurs et les malédictions, le vol, le mensonge, la violence, le désordre et la folie. Des êtres très avancés et revenus sur terre au travers d'incarnations multiples ont été confrontées aux forces du mal y compris Jésus Christ. Ce fut un épreuve pour Lui et d'ailleurs il pleura souvent sur terre. Comprenez qu'il n'est pas facile de vivre dans ce plan des mondes multidimentionels mais que si nous sommes ici, c'est pour accomplir avant de retourner dans notre Berceau et notre véritable nid de là où nous provenons.

    Sachez aussi que les "voleurs d'âme" existent également. Mais savent ils réellement voler une âme : non. Apporter les troubles de comportements ? Cela oui. C'est pourquoi, toutes violences sont issue de force du mal ou suscitée par elles les ouvertures étant liées aux fragilités : faiblesses ou carences affectives notamment et autres. Les exemples sont multiples dans les cas de maltraitances graves d'enfants qui, repère perdu, se perdent parfois dans les méandres des faiblesses suscitées par la fragilisation dûe aux mauvais coups suscités par des humains n'ayant ni moralité, ni éducation, ni valeur parce qu'eux mêmes n'ont pas reçu ces clés et ainsi, les erreurs se perpétuent tellement les violences, nombreuses, perturbent la construction d'un monde meilleurs ou par des êtres configurés en cela.

    Voyez l'avidité conduisant à rendre des humains esclaves, absorbant leur vie complètement anéantie sous le joug des esclavagistes dont les violences physiques et morales n'ont pas de limite.

    La psychologie tibétaine les appelle "les esprits avides", avec les "démons" souvent ils cohabitent. N'imaginez pas que les lucifériens soient de tel ou tel groupe  : ils sont issus de partout. Les démons ont donc une forme et aiment à terroriser également : ce que l'on appelle la "psychopathie" est réellement une force du mal "insoignable" par la science. La science cependant progresse et trouve des signes physiques de cette dite "maladie".

     

    Nous vivons ici, au milieu d'êtres tellement différents les uns des autres mais en observant, nous découvrons qui est qui. Avant cela, allons à la rencontre du "Connais toi toi-même" et sachons que toutes faiblesses est une porte ouverte aux forces contraires et aux mafias. Même s'il s'agit de faiblesses affectives, qui semblent bénignes, ou encore de besoin d'amour charnel, tout ce qui peut mettre en état de faiblesse y compris un excès de bonté sans discernement constituent une porte d'entrée à des forces contraires à l'harmonie et au bien être.

    C'est pourquoi, en réalité, il est indispensable de se ressourcer vers la Nature profonde divine à l'origine de la Vie réelle et non des apparences trompeuses afin que nous soyons éclairé et bien inspiré.

     

    Certains sans croyance ou religion, arrivent à réaliser un parcours remarquables par leurs bonnes actions et par leur sens de la justice innés, tout en se préservant de la violence d'autrui en menant une vie discrète et intéressante, en veillant bien sur leurs proches, leurs amis dans la fidélité (qui doit être réciproque), étant discret et se mettant à l'abri sans naïveté, apprenant chaque jour à discerner qui est qui, à savoir se taire lorsqu'il le faut et acquérir une maîtrise de soi. Quant aux histoires vécues dont j'ai la connaissance, elles viendrons plus tard et peut-être, dans la publication d'un livre.

    ©Colinearcenciel

    Ressucitation

     

    Suite du chapître II :

    Un peu plus tard la conversation roula sur Dieu, et l’un de nous dit : Je voudrais savoir qui est Dieu ou ce qu’il est en réalité. Alors Jésus prit la parole et dit : Je crois comprendre la portée de votre question. Vous voudriez clarifier votre propre pensée.

    Aujourd’hui, le monde est troublé par beaucoup d’idées qui se heurtent. On ne se réfère pas à l’origine des mots. Dieu est le principe sous-jacent à tout ce qui existe aujourd’hui.

    Or, le principe sous-jacent à une créature est esprit, et l’esprit est omnipotent, omniscient. Dieu est la Pensée unique ....

     ( ? l'expression "pensée unique" est dérangeante dans le cas de "Dieu" ceci est une remarque personnelle, car elle fait plutôt penser à un comportement robotique, où l'être humain doit se comporter comme ceci ou cela en abdiquant de sa propre personnalité : Dieu n'abdique pas de la sienne, et Il ne demande pas à ce que nous abdiquions de notre personnalité et de tout ce qui en fait la richesse de diversité. Dieu accorde un importance à la personnalité de chacun et à la structure de chaque personnes ou "objets vivvants" "Je connais le nom de chaque étoile" "Je t'appellerai par ton nom")

    ...qui est la cause à la fois directe et dirigeante de tout le bien qui est autour de nous. Dieu est la cause de la vie que nous voyons autour de nous.

    Dieu est la source de tout le véritable amour qui maintient et unit toutes les formes. Dieu est un principe impersonnel. Dieu n’est jamais personnel, sauf au moment où il devient un Père aimant, personnel à chaque individu : père et mère, aimant et donnant tout. Dieu ne devient jamais un grand Être résidant quelque part dans les cieux, en un endroit appelé paradis, où il serait assis sur un trône et jugerait les gens après leur mort. Car Dieu est la vie elle-même, et la vie ne meurt jamais. La figure précédente n’est qu’une fausse conception née dans la pensée des ignorants.


    Il en est de même pour beaucoup d’autres déformations que vous pouvez constater dans le monde qui vous entoure. Dieu n’est ni un juge, ni un roi, qui puisse vous imposer sa présence et vous traduire devant un tribunal de justice. Dieu est un père aimant et généreux qui ouvre les bras et vous enveloppe quand vous vous approchez de lui. Peu lui importe qui vous êtes ou qui vous avez été. Vous êtes toujours son enfant si vous le cherchez avec un coeur et des mobiles sincères, quand bien même vous seriez l’enfant prodigue qui a détourné sa face de la maison paternelle et qui est fatigué de nourrir les porcs avec les épluchures de la vie. Vous pouvez toujours vous tourner à nouveau vers la maison paternelle, avec la certitude d’un accueil bienveillant. Le festin vous y attend toujours, la table est toujours mise. À votre retour vous n’entendrez aucun reproche d’un frère rentré avant vous.


    L’amour de Dieu ressemble à une eau pure jaillissant d’une montagne. Le ruisseau est pur à sa source, mais se trouble et se salit au long de sa route. Il entre enfin dans l’océan tellement souillé qu’il ne ressemble en rien à ce qu’il était à son origine. Dès son entrée dans l’océan, l’argile et la boue commencent à se déposer au fond. L’eau pure remonte à la surface, incorporée à la mer heureuse et libre, disponible pour régénérer la source.


    Vous pouvez voir Dieu et lui parler à tout moment exactement comme vous le faites à vos parents, à un frère, ou à un ami. En vérité, il est bien plus proche de vous qu’aucun mortel, plus dévoué et fidèle qu’aucun ami. Il n’est jamais tortionnaire ni coléreux, ni découragé.

    Dieu ne détruit jamais, ne blesse jamais, ne gêne jamais aucun de ses enfants ni aucune créature ou création. S’il le faisait ; il ne serait pas Dieu. Un dieu qui juge, détruit, refuse une bonne chose à ses enfants, créatures, ou créations, n’est que l’évocation d’un penseur ignorant. Vous n’avez pas à craindre un tel dieu à moins de le faire sciemment.

    Lvéritable Dieu étend la main en disant : « Tout ce que je possède est à vous. »

    Un de vos poètes a dit que Dieu est plus intime que la respiration et plus proche de nous que nos mains et nos pieds. Il était inspiré de Dieu. Tous sont inspirés de Dieu quand ils recherchent le bien ou la justice. Chacun peut être inspiré de Dieu à tout moment pourvu qu’il le veuille.

     


    Quand j’ai dit : « Je suis le Christ, le Fils unique de Dieu », je n’ai pas proclamé cela pour moi seul.

    Si je l’avais fait, je n’aurais pas pu devenir le Christ. J’avais vu clairement que pour exprimer le Christ, il était nécessaire pour moi comme pour chacun de le proclamer, puis de vivre la vie sainte. Après quoi, le Christ apparaîtrait nécessairement. Si l’on ne vit pas la vie sainte, on peut proclamer le Christ tant qu’on voudra, il n’apparaîtra jamais.

    Chers amis, imaginez que tout le monde proclame le Christ et vive la vie sainte pendant un an. Quel prodigieux réveil ! On ne peut en imaginer les conséquences. Voilà la vision que j’ai eue.


    Chers amis, ne pouvez-vous pas vous placer à mon point de vue, et avoir la même vision ? Oh, pourquoi m’entourez-vous des ténèbres fangeuses de la superstition ? Pourquoi ne levez-vous pas les yeux, n’élevez-vous pas vos pensées, et ne regardez-vous pas avec une claire vision ?
    Vous verriez qu’il n’y a ni miracle, ni mystère, ni souffrance, ni imperfection, ni mort, en dehors de ce qui est forgé par les hommes.

    Quand j’ai dit : « J’ai triomphé de la mort », je savais de quoi je parlais, mais il a fallu la crucifixion pour éclairer ceux qui me sont chers.
    Beaucoup de mes amis se sont unis pour aider le monde. C’est le travail de notre vie. Il y eut des époques où il fallut toutes nos énergies combinées pour détourner les vagues de mauvaises pensées, de doute, d’incrédulité, et de superstition qui ont failli engloutir l’humanité. Vous pouvez les appeler forces mauvaises si vous voulez. 


    Mais maintenant, nous voyons grandir une lumière de plus en plus brillante à mesure que les êtres chers rejettent leurs liens. Cette libération peut les faire sombrer quelque temps dans le matérialisme. Mais cela les rapproche du but, car le matérialisme n’oppose pas à l’esprit la même résistance que la superstition, les mythes, et les mystères.


    Le jour où j’ai marché sur les eaux, croyez-vous que mon regard était dirigé vers les profondeurs, vers la matière ? Non. Il était inébranlablement fixé sur le pouvoir de Dieu qui transcende toutes les puissances de l’abîme. Dès l’instant que je le fis, l’eau devint aussi solide qu’un roc, et je pus marcher à sa surface en toute sécurité.


    Jésus s’interrompit un instant, et l’un de nous demanda : Votre causerie avec nous ne vous dérange-t-elle pas et n’interrompt-elle pas votre travail ? Jésus répondit : Vous ne pouvez gêner aucun de nos amis, ne fût-ce qu’un instant, et je crois être rangé parmi eux.


    Quelqu’un dit : Vous êtes notre frère. Le visage de Jésus s’éclaira d’un sourire, et il dit : Je vous remercie, je vous ai toujours appelés frères. L’un de nous se tourna alors vers Jésus et lui demanda : N’importe qui peut-il exprimer le Christ ? Il répondit : Oui, il n y a qu’un seul aboutissement à la perfection. L’homme est issu de Dieu et il lui faut retourner à Dieu. Ce qui est descendu des cieux doit remonter aux cieux. L’histoire du Christ n’a pas commencé avec ma naissance, pas plus qu’elle ne s’est terminée avec ma crucifixion. Le Christ existait quand Dieu créa le premier homme à son image et à sa ressemblance. Le Christ et cet homme ne font qu’un. Tous les hommes et cet homme ne font qu’un. De même que Dieu était son Père, de même Dieu est le Père de tous les hommes, de tous les enfants de Dieu.


    De même que l’enfant possède les qualités de ses parents, de même le Christ existe en chaque enfant. Pendant de longues années, l’enfant a vécu en ayant conscience de sa qualité de Christ, c’est-à-dire, de son unité avec Dieu à travers le Christ en lui : Alors commença l’histoire du Christ qui remonte aux origines de l’homme.
    Le Christ signifie plus que l’homme, Jésus. Il n’y a pas de contradiction à cela. Si je n’avais pas perçu cette vérité, je n’aurais pas pu exprimer le Christ. Elle est pour moi la perle sans prix, le vin vieux dans les outres neuves, la vérité que beaucoup d’autres ont exprimée, l’idéal que j’ai parfait et rendu manifeste.


    Pendant plus de cinquante ans après le jour de ma crucifixion, j’ai vécu avec mes disciples et avec beaucoup de ceux que j’aimais tendrement. Je les ai enseignés. En ces jours-là, nous nous réunissions en un endroit tranquille hors de Judée. Nous y étions à l’abri des inquisiteurs superstitieux. C’est là que beaucoup acquirent de grands dons et accomplirent un immense travail. Alors je compris qu’en me retirant pour un temps je pourrais entrer en contact avec le monde entier pour l’aider. Je me retirai donc.


    D’ailleurs, mes disciples se fiaient à moi bien plus qu’à eux-mêmes. Pour les libérer, il fallait que je me retire d’eux. Leur communion avec moi étant étroite, ne pouvaient-ils me retrouver à volonté ?


    Au commencement, la croix fut le symbole de la plus grande joie que le monde ait connue. Le pied de la croix se trouve à l’endroit où le premier homme a foulé la terre*.

     

    Sa marque symbolise donc l’aurore d’un jour céleste ici sur terre. En vous y reportant, vous verrez que la croix disparaîtra entièrement. Il ne restera que l’homme dans une attitude de dévotion, debout dans l’espace, les bras levés en un geste de bénédiction, envoyant ses présents à l’humanité, et répandant librement ses dons dans toutes les directions.


    Sachez que le Christ est la vie adaptée à la forme, l’énergie naissante que les hommes de science devinent sans savoir d’où elle vient. Sentez avec le Christ que l’on doit vivre cette vie pour la donner librement.

    Apprenez que la dissolution continuelle des formes a forcé l’homme à vivre et que le Christ a vécu pour renoncer aux désirs charnels.


    Apprenez qu’il a vécu pour un bien dont il ne pouvait jouir immédiatement. Si vous savez tout cela, vous êtes le Christ.


    Considérez-vous comme une fraction de la vie illimitée. Acceptez de vous sacrifier pour le bien commun. Apprenez à bien agir sans vous préoccuper des conséquences. Apprenez à renoncer à la vie physique et à tous les biens du monde. Faites-le librement. Ce n’est ni de l’abnégation ni de la pauvreté.

     

    À mesure que vous donnerez ce qui vient de Dieu, vous découvrirez que vous avez davantage à donner, même si parfois le devoir semble exiger que vous donniez tout, jusques et y compris la vie. Vous reconnaîtrez aussi que quiconque cherche à préserver sa vie la perdra. Vous constaterez alors que l’or pur est au fond du creuset. Le feu l’a entièrement débarrassé de ses impuretés. Vous découvrirez avec joie que la vie donnée aux autres est précisément celle que vous avez gagnée. Vous saurez alors que recevoir signifie donner libéralement. Si vous immolez votre forme mortelle, une vie supérieure prévaudra. Je vous donne la joyeuse assurance qu’une vie ainsi gagnée est gagnée pour tous.


    Sachez que la grande âme de Christ peut descendre à la rivière du baptême. Son entrée dans l’eau symbolise la sympathie que vous ressentez pour les grands besoins du monde. En la ressentant, vous devenez capables d’aider vos compagnons sans vous enorgueillir de votre vertu. Vous pouvez transmettre le pain de vie aux âmes affamées qui s’adressent à vous sans que ce pain diminue jamais du fait de son offrande. Connaissez pleinement et mettez en avant votre faculté de guérir, par la Parole qui assure la plénitude de l’âme, ceux qui s’adressent à vous, les malades, les fatigués, tous ceux qui sont chargés de lourds fardeaux.

     


    Vous pouvez ouvrir les yeux des aveugles volontaires ou involontaires. Peu importe le degré auquel une âme est descendue. Elle doit sentir que l’âme du Christ se tient à côté d’elle. Elle doit découvrir que vous foulez avec des pieds humains la même terre qu’elle.

    Vous verrez alors que la véritable unité entre le Père et le Fils est à l’intérieur et non à l’extérieur. Il vous faudra rester sereins quand, le Dieu extérieur étant écarté, le Dieu intérieur seul subsistera. Soyez capables de retenir votre cri d’amour et de crainte quand résonneront les paroles : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Quand cette heure viendra, il ne faudra cependant pas vous sentir solitaires, mais savoir que vous vous tenez auprès de Dieu, que vous êtes plus proches que jamais du coeur aimant du Père.

    Sachez que l’heure de votre plus grand désespoir est celle où commence votre plus grand triomphe. Sachez en même temps que les chagrins ne peuvent pas vous toucher

    .
     

     Dès cette heure, votre foi résonnera en un grand chant de liberté, car vous saurez pleinement que vous êtes le Christ dont la lumière doit luire parmi les hommes et pour les hommes. Vous connaîtrez les ténèbres qui existent dans une âme incapable de trouver une main amie au cours de son voyage sur le rude chemin de la découverte du Christ intérieur.


    Sachez que vous êtes véritablement divins. Comme cela vous verrez tous les hommes réellement semblables à vous. Vous connaîtrez alors qu’il est des passages ténébreux à franchir avec la lumière que vous avez charge d’emporter au sommet. Votre âme éclatera en louanges parce que vous pourrez rendre service à tous les hommes. Alors, avec un grand cri de joie, vous monterez au pinacle de votre union avec Dieu.


    Vous ne pouvez ni substituer votre vie à celle d’autrui, ni rédimer par votre pureté les péchés d’autrui, car tous les hommes sont de libres esprits, libres en eux-mêmes et libres en Dieu. Vous saurez que vous pouvez les atteindre alors qu’ils ne peuvent pas s’atteindre les uns les autres.

     

    Page 156 à 168 de La vie des Maîtres de Baird Thomas Spalding.

    Notes

    L'Union avec le divin au travers de pratiques se retrouvent dans l'Oraison de Sainte Thérèse d'Avila dans ses écrits "Le château intérieur", d'autres pratiques arrivent au même résultat par le kryia yoga de Paramahamsa Yogananda. Lorsque plus loin dans le récit, un voyageur souhaite rencontrer Jésus Christ, il est sûr de le reconnaître s'il a la chance de le voir, de le recontrer. Il est exact que toutes les créatures reconnaisse le Christ Jésus lorsqu'il se manifeste. Il ne peut en être autrement car il est inscrit en l'âme de chaque créature.

     

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