• 11. TOI MON INCONNU


    posté le mardi 25 septembre 2012 02:1

    Cette allée de fleurs rosées et fushia, ne ressemble pas aux simple verdures au bord des lacs où les oiseaux voyagent.

    Blog de colinearcenciel : BIENVENUE DANS MON MONDE MUSICAL, Toi Mon Inconnu

    Toi, dont je lis les paroles, cher inconnu, toi dont je vois le courage de tes opinions et la justesse de tes pensées, la transcendance dans ta vie, la profondeur de ton coeur et la pureté de tes sentiments, je te dis mon amour que nous aurions pu si le destin l'avait décidé, nous rencontrer toi et moi. Et nos destins auraient été différents, nous nous serions aimé toute la vie. Cependant il en a voulu autrement, car tu avais de ton côté bien des choses à faire  et du mien aussi. Les saint(e)s ne font que se croiser et s'aiment.

    Nous nous serions aimé au bords des champs, nous aurions tant fait et construit ensemble tant : tu ressembles aux oiseaux et moi de même et notre nid aurait été un nid d'amour pour la vie.

    Lorsque je te vois avec tes yeux clairs tenant ta chère brebis dans le bras, le sourire aux lèvres et la nostalgie de ton baudet, l'âne dont tu nommes si bien le nom ; nous aurions tous les deux écouter Louis en silence et nos âmes se seraient unies avec la sienne tant nous sommes éclairés par la bonté et la beauté des sentiments que toi et moi nous avons traversé dans nos vies et de par là, tu reste solitaire et moi aussi. Nos "cordialement" n'empêche ni les rires, ni les boutades, au milieu de tant de sérieux sur les choses de ce monde. Je suis touchée par ce que tu es mon inconnu. Pour toi je composerai une oeuvre venue du coeur et de mon ressenti car tu es géant dans tes entreprises et avec toi, je retrouve mes éclats de rire par la fraîcheur de tes interventions de ton coeur d'enfant.

    Un homme séduisant, nous nous ressemblons tant, mais je ne te dirai pas que je rêve et tu me fais rêver. La solitude tu le sais permet l'édification et la méditation, la création et la nouveauté, les idées.

    Et puis, de ton coeur arraché comme le mien qui fut brisé, je sens la bonté de ton âme et comme la mienne est bonne, nos bontés se mêleraient provoquant cette bonne soupe que notre ami Beethoven aimait tant.

    Cette allée irréelle où nous ne voyons pas pour le moment, les feuilles ornant le sol de leur rosée où nous nous serions promené comme des enfants, à pieds nus, tendrement. Tes mots m'auaient fait sourire, nous jouerions au lancé de pétale, nous couvrant tous les deux de douceurs et malgré nos blessures, les éclats de rire, les miens auraient raisonnés tant et si bien que les arbres eux-mêmes nous auraient envoyés eux aussi une pluie de pétales supplémentaires, secouées par les sons, un souffle léger divin embaumé des senteurs miraculeuses parfumant ces moments privilégiés.

    Mais cher inconnu, nous marchons tous les deux dans un vrai paradis car nos âmes déjà voyagent, le temps suspendu. Et si tu me lis, tu dois sourire.

    Nous nous ressemblons tant comme deux âmes soeurs, chacune, délocalisée sauf par le coeur et l'âme. Et cette nuit, mes pensées vont vers toi avec gratitude car tu m'as permis de rire et de sourire ces derniers jours et je te vois me suivre. Ce tact de l'homme accompli, avec ses mots si bien écrits. Ainsi, dans le secret, ces mots te sont dédiés et si tu passes par ici tu te reconnaîtras.

    Il est très tard, je balbutie, je m'enfonce de plus en ce rêve et je dormirai avec toi et toi tu rêveras de moi, je le sais. Douce nuit au vaillant coeur pur, à cet enfant lucide comme moi, nous allons de l'avant et nos mains se croisent dans la suavité de l'éternité qui, déjà, nous appartient.

     ©ColinearCenCiel

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